Déterminations économiques versus fondements symboliques : la chefferie de Bassar - article ; n°110 ; vol.28, pg 265-280
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Description

Cahiers d'études africaines - Année 1988 - Volume 28 - Numéro 110 - Pages 265-280
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1988
Nombre de lectures 15
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Monsieur Stephan Dugast
Déterminations économiques versus fondements symboliques :
la chefferie de Bassar
In: Cahiers d'études africaines. Vol. 28 N°110. 1988. pp. 265-280.
Citer ce document / Cite this document :
Dugast Stephan. Déterminations économiques versus fondements symboliques : la chefferie de Bassar. In: Cahiers d'études
africaines. Vol. 28 N°110. 1988. pp. 265-280.
doi : 10.3406/cea.1988.1676
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/cea_0008-0055_1988_num_28_110_1676NOTES ET DOCUMENTS
Stephan ugast
Déterminations économiques
versus fondements symboliques
la chefFerie de Bassar*
fait de lieu des locale saires Bassar Afrique matériaux invitaient avant premier tableau longer la et aurait ibid nom nisation Le du étude production les chefferie chasseurs développement projet Deux que biens sous au éléments tout ailleurs investigation et 81-82 comme plus les expansion lieu européenne Nord-Togo chercheurs du de forme dans sur chefs des aurait recherche Ouest complet industrie guerriers commerce sous prestige métallurgique Par proprement lesquels un communautés été de ailleurs forme premier de consolidé produit taxes attiré économique quartier précoloniale Les de dans la entrepris au en ceux-ci métallurgique chefferie avis prétention institution Martinelli de imposées dans longue prenant des une temps politiques tributs de est divergents ses domaines certaine cette appuient effets degré consistait Bassar assises des de métallurgistes cf distance par considérer exigés aux 1982 part hégémoniste Bassar détenteurs zone intégrant Barros que de combinés des stratification auraient commer peu économiques centralisation au les la par et de prélèvements auteurs étudier Nous Selon région commerce abordés aspects 1986) la de aussi part de du prospérité une réussi plus ants fournissant près nous Martinelli ibid Barros ayant les pouvoir et une bien des sociale jusque-là symboliques importante hausa leurs et conditions ont atteint forte proposions interethnique directs communautés se travaillé 18) des les 1985) présenté économique arguments procurer serait ibid de outils production facteurs 1982) plus aurait dominée ann la de du route se sur développée veille deux de ensuite et importantes 17 pays la émergence plus vu sont ce ces économiques armes présenter ainsi distinct chefferie par induite sujettes le de commerce en types artisanale questions du aisément attachés jour un de la que second néces même colo kola pro clan que par un les du et de en
Rapport de mission bourse jeune chercheur Cette recherche inscrit dans un
cadre plus vaste qui porte en premier lieu sur histoire sociale de aggloméra
tion de Bassar Togo étude de la chefferie objet de cette mission doit
permettre plus largement estimer le rôle que les institutions politiques tradi
tionnelles ont eu dans la structuration de agglomération précoloniale ainsi que
sur ce il en reste dans organisation sociale contemporaine Avant cette
mission deux séjours ont été effectués sur le terrain le premier financé
par ORSTOM eu une durée effective de quinze mois répartis entre
novembre 1984 et juin 1986 le second est déroulé avril août 1987 La
Fondation Fyssen apporte actuellement son soutien pour étude des repré
sentations du pouvoir et du symbolisme de la chefferie
Cahiers tudes africaines no XXVIII 2) i()88 pp 26 -280 STEPHAN DUGAST
commerce longue distance qui restait le monopole des commer ants hausa) lui
aussi stimulé par la production métallurgique locale ibid 81 86 88-89)
La puissance atteinte par la chefferie aube de la colonisation aurait été
quant elle soumise des fluctuations résultant de action de deux forces
contraires une expansionniste serait principalement effet de la volonté hégé
monie des détenteurs du pouvoir qui auraient trouvé dans la prospérité économique
due activité métallurgique les conditions matérielles nécessaires la réalisation
de leurs ambitions autre sécessionniste proviendrait de la combinaison de
facteurs de deux ordres une part la volonté autonomie des communautés
soumises et surtout opposition des tats voisins peu enclins laisser se constituer
dans leur principale zone approvisionnement en fer une royauté centralisée
ibid 23) et autre part la division des intérêts économiques constitués par les
marchés qui auraient joué le rôle de forces de fission politique du fait des incessants
conflits ils engendrés La puissance atteinte dans les périodes expan
sion maximale aurait été considérable puisque la zone contrôlée aurait couvert la
totalité du pays bassar Cependant peu avant arrivée des Allemands les forces de
fission auraient emporté et influence de la chefferie aurait été fortement réduite
ibid 18 20 23-24 98-105)
Bien que reprenant son compte des idées voisines de celles de Martinelli
Barros reste plus prudent dans leur formulation Il affirme maintes reprises 1985
xxv 66 68 44 que des recherches plus approfondies seraient nécessaires afin de les
étayer Outre ces précautions qui le distinguent de Martinelli il lieu de signaler
certaines différences dans la présentation il donne des phénomènes responsables
du développement de la chefferie Selon Barros amorce de la centralisation poli
tique est Vraisemblablement une réaction aux raids esclavagistes ainsi aux
menaces invasion de la part des royaumes voisins tyokossi et dagomba en par
ticulier est ensuite le profit tiré du commerce longue distance au moyen de
taxes qui aurait renforcé le processus1 Mais se démarquant de Martinelli il reste
réservé sur la question de la part attribuer au contrôle des échanges interethniques
centrés sur le fer ibid 66) tout comme sur celle de existence réelle de tributs
spécifiques imposés aux communautés de métallurgistes Cependant ces réserves
que lui imposent ses données de terrain excluent pas ses yeux en poussant
investigation plus loin on puisse établir que intensification de la production de
fer ait elle aussi joué un rôle dans émergence de la chefferie Barros 1985 443-
444 1988 no En particulier bien il soit plus explicite que son prédéces
seur sur les revenus du chef2 il reconnaît que manquent les précisions qui permet
traient apprécier la part relative de chacun des registres notamment ceux ayant
trait la production et la commercialisation des objets de fer
Sur la question du degré de centralisation atteint Barros est nouveau plus
hésitant que Martinelli comme ce dernier il pense que la puissance de la chefferie
été affectée par les conflits qui ont marqué la période précédant arrivée des
Allemands 1985 304-305 1986 168) mais il répugne admettre que le chef de
BARROS 1985 66 335 443 444> 166-167 1988 107 Au terme de son
imposant travail Barros en arrive des affirmations encore plus hésitantes et
nuancées tout en maintenant que idée de existence de taxes sur les cara
vanes et sur les transactions de marché lui paraît raisonnable il avoue ne
pas avoir été en mesure de confirmer dans ses enquêtes les informations présen
tées par MARTINELLI 1982 8i faisant état de taxes réglées en barres de sel
BARROS 1985 444 48 voir aussi 1988 ni 4)
Ceci aurait inclus les frais de justice le prélèvement de tributs en nature
ignames) en travail dans les champs du chef) une partie des produits de la
chasse du butin et vraisemblablement les taxes sur les caravanes sur les
marchés locaux et le tribut per en nature sur les fondeurs et les forgerons
BARROS 1985 67-68) LA CHEFFERIE DE BASSAR 267
Bassar ait jamais pu exercer le inoindre contrôle sur les régions les plus excentrées
du pays bassar 1985 67) tout en reconnaissant une fois de plus que la question
reste ouverte3 Par ailleurs il mentionne ibid. le caractère modeste de appareil
administratif de la chefferie limité un conseil anciens se réunissant de fa on
occasionnelle ainsi que absence totale de police et de titres héréditaires Mais en
dépit de cette constatation il affirme que le chef avait les moyens la simple auto
rité assurer la protection des caravanes de commer ants en contrepartie de
taxes ou de cadeaux ibid 66)
Auparavant un autre chercheur Gbikpi-Benissan 1976) qui avait prêté
une attention secondaire industrie du fer pour se concentrer sur étude du
système politique avait émis un avis tout différent sur cette question du degré de
centralisation Fondant ses analyses sur les discours des principaux intéressés il
concluait que institution de la chefferie investie un rôle sacré était un
moyen de masquer la réalité du pouvoir d

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