Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 844-863
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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 844-863
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

3° Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 844-863.
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3° Etalonnage et critique des tests. Technique psychométrique. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 844-863.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5367844 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
quotient d'intelligence entre le premier et le deuxième examen.
Dans 81,7 % des cas, l'appréciation du psychologue a été trouvée
correcte. Si l'on élimine le groupe des enfants d'âge préscolaire
(6 cas ou 5,5 %) il ne reste que 14 cas ou 12,8 % chez lesquels on
a constaté une hausse du QI (dans 4 cas) et une baisse du QI (dans
10 cas) qu'il était difficile de prévoir ; sur ces 14 cas, on note une
variation de 1 à 5 points dans 5 cas et une variation entre 6 et
10 points dans 8 cas. Dans un seul cas, cette s'élève à
11 points. Si l'on compare les relevés des tests de Stanford-Binet
avec les tests d'instruction et les tests de performance, on constate
que, plus est constant l'âge moyen d'après les tests Binet-Stanford
comparé à celui des résultats des tests d'exécution et des tests
d'instruction, moins varie le quotient d'intelligence entre le premier
et le deuxième examen. D'où conclusion générale que les autres
examens peuvent utilement étayer les données obtenues avec les
tests mentaux et que parmi eux l'examen psychiatrique joue un
rôle capital. J. A.
3° Étalonnage. Critique des tests. Technique psychométrique1
1489. — B. BIEGELEISEN. — La valeur diagnostique des tests. —
Tr. Hum., II, 4, 1934, p. 429-441.
Dans un grand nombre de tests bien étudiés qu'emploie actuell
ement la psychotechnique, les coefficients de constance atteignent
0,8 et même 0,9, ce qui est un indice sérieux de leur valeur. Or, dans
certains cas, la concordance entre des classements psychotechniques
et professionnels est très loin d'atteindre des valeurs de cet ordre.
Faut:il incriminer les tests utilisés ? L'A. pense, et avec raison, qu'il
faut soumettre à la même critique serrée la valeur des classements
professionnels. Le coefficient de constance de l'opinion des profes
seurs par exemple, dans des écoles professionnelles, peut n'atteindre
que 0,31 la première année, pour arriver à 0,74 la troisième, les élèves
étant mieux connus. De même pour l'appréciation des chefs d'ateliers
ou d'entreprises industrielles. Le coefficient de constance de leurs
jugements oscille généralement entre 0,3 et 0,6. C'est donc sur ce
point qu'il faut essayer d'apporter des améliorations aux méthodes
actuellement existantes. L'A. en suggère quelques-unes, comme de
demander aux professionnels l'appréciation de travaux d'essai très
exactement déterminés. M. F.
1490. — H. LÄMMERMANN. — Die Konstanz und die Übbarkeit
von Denkleistungen (La constance et la perfectibilité dans les tr
avaux intellectuels). — Z. für ang. Ps., XLVI, 1-2, 1934, p. 3-87.
Vérification, par une expérimentation plus scrupuleuse et soignée,
de la thèse de Kern ; celle-ci prétendant que la constance, dans les
tests d'intelligence, est très faible, surtout pour la première applica
tion, et que la répétition du test bouleverse l'ordre des rangs.
L'auteur a appliqué à un groupe de 30 garçons et de 24 fillettes
de 9 à 10 ans, en 6 séances à une semaine d'intervalle, le test de
lacunes d'Ebbinghaus et le test des phrases en désordre. Il augmen-
1. Voir aussi les Nos 1177 et 1201. ET CRITIQUE DES TESTS 840 ÉTALONNAGE
tait chaque fois la difficulté des exemples choisis — car pour examiner
la perfectibilité du rendement mental, il faut constater une augment
ation qualitative de ce rendement, l'augmentation quantitative ne
prouvant rien pour le progrès intellectuel. A la lre et à la 6e séance,
un test de contraires et un test de calcul furent ajoutés, tandis qu'à
la 2e à 5e séance on ajouta le test de lacunes de Bobertag-Hylla,
puis un test de synonymes, une fois un test de mots en trop et une
fois un test de mémoire de mots associés.
Pour le test d'Bbbinghaus et celui des phrases en désordre, il
n'y a presque pas de changements dans les rangs des sujets. Jamais
un sujet ne passe du rang supérieur au rang inférieur ou inversement,
et les changements ne se présentent pas sous une forme systémat
iquement descendante ou ascendante. La moyenne des coefficients
de corrélation entre les 6 séries est de 0,89 pour les garçons et les
filles dans le test d'Ebbinghaus et de 0,80 les et 0,79
pour les filles dans le test des phrases en désordre. La moyenne des
coefficients de corrélation entre la série des résultats moyens et cha
cune des séries d'application est de 0,96 pour les garçons et pour les
filles pour le test d'Ebbinghaus et de 0,91 (garçons) et 0,92 (filles)
pour le test de phrases en désordre. La corrélation entre le rendement
moyen de 2 séries consécutives donne une moyenne de 0,96 (garçons)
et 0,95 (filles) pour le test d'Ebbinghaus et de 0,86 et
0.90 (filles) pour le test de phrases en désordre.
En calculant une note globale pour les différents tests de chaque
séance, les changements de rangs ne sont pas plus grands. Les coef
ficients de corrélation sont encore plus élevés que pour un test seul.
Nous voyons donc une très grande constance dès la première
application, pas d'augmentation de la dans les applications
ultérieures du même test, mais une augmentation de la constance
lorsqu'on prend les résultats moyens de plusieurs applications consé
cutives ou lorsqu'on applique une série de différents tests.
La comparaison avec le jugement des instituteurs montre une
bonne validité diagnostique des tests. Aussi, leurs valeurs pronos
tiques sont-elles très grandes, ce qui est montré par les coefficients
de corrélation entre les applications de cette recherche et des appli
cations de tests semblables faites plus d'un an auparavant ; ces
coefficients varient, pour les différents tests et pour l'ensemble de
tests, de 0,84 à 0,91.
Pour examiner l'effet de l'exercice, les tests de la lre et de la
6e séance ont été appliqués en même temps à un groupe de contrôle
(26 garçons et 27 filles).
La comparaison des résultats de la lre et de la 6e application
du test de lacunes et du test des phrases en désordre montre un
coefficient d'apprentissage plus grand pour le groupe critère que
pour le groupe de contrôle. Les fonctions intellectuelles sont donc
susceptibles de perfectionnement. Mêmes résultats, mais plus faibles,
pour le test de contraires qui ne fut appliqué qu'à la lre et à la 6e séance ;
donc influence de coapprentissage. Par contre, les résultats du
test de calcul ne montrent pas de différences entre les groupes, ce faisant appel à des fonctions intellectuelles d'une autre structure.
De toute façon, l'influence de l'exercice n'est pas grand ; car l'aug- 846 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
mentation moyenne des rendements est loin d'atteindre les diff
érences maxima intra-individuelles.
L'auteur n'a pas pu constater la prétendue « loi différentielle de
l'exercice » d'après laquelle l'influence de l'apprentissage serait plus
grande pour les sujets faibles que pour les bons sujets. Aussi n'a-t-il
pu trouver un nivellement des résultats par l'exercice. H. L.
1491. — D. S. LOPOUGHIN. — Essai d'utilisation d'épreuves indi
viduelles pour l'établissement d'un test collectif (en russe). —
Sov. Ps., VII, 2, 1934, p. 149-160.
L'auteur soumet à un test d' « analogies graphiques » 25 personnes,
examine les réponses différentes qui peuvent être données aux mêmes
questions comprises dans le test (solutions « parallèles » du problème) d'erreurs'
et analyse les causes commises par les sujets. L'auteur
essaye d'utiliser ces données pour perfectionner le test, en modifiant
ou remplaçant les problèmes qui sont défectueux, ainsi que la
consigne donnée au sujet par l'opérateur. A. G.
1492. — M. GRZYWAK-KAEZYNSKA. — Les tests d'intelligence
pour enfants et adolescents de 10 à 16 ans (en polonais). —
Pol. Arch. Ps., V, 3, 1933-1934, p. 225-240.
L'A. commente ici le côté théorique de son l

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