Etude saisonnalité dept49 V1

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SAISONNALITÉ DE L’ACTIVITÉ EN MAINE-ET-LOIRE Introduction Depuis plusieurs années, les travaux et activités menés dans le cadre de « Saisons en Anjou » montrent l’importance de l’emploi saisonnier dans notre département. Le partenariat initié dans le cadre d’EQUAL a permis la construction d’une base de connaissance commune sur ce sujet. Cependant, la problématique demeure vaste et les champs d’investigation encore très larges. De nouveaux chantiers ont été ouverts (l’observatoire, les groupements d’employeurs…) et requièrent une meilleure approche statistique des réalités de cet emploi saisonnier. Dans un premier temps, il s’agit de se donner les moyens de mieux suivre et mieux connaître la saisonnalité des emplois. Nous privilégions une approche statistique. Nous souhaitons que ce travail soit partagé et s’inscrive dans les partenariats existants (« Saisons en Anjou », Observatoire de l’emploi agricole, Diagnostics emploi-formation initiés par la Région). Une approche par bassin d’emploi devrait permettre, par une meilleure connaissance des complémentarités locales, de favoriser le développement de formule telle que le groupement d’employeurs. Cette étape ne trouvera une concrétisation que par l’implication des acteurs locaux. Objectifs de l’étude : • Mieux appréhender la saisonnalité de l’activité professionnelle de la zone et ses besoins de main-d’œuvre. • Développer la continuité (succession) des contrats pour le saisonnier dans ...

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SAISONNALITÉ DE L’ACTIVITÉ EN MAINE-ET-LOIRE

Introduction Depuis plusieurs années, les travaux et activités menés dans le cadre de « Saisons en Anjou » montrent l’importance de l’emploi saisonnier dans notre département. Le partenariat initié dans le cadre d’EQUAL a permis la construction d’une base de connaissance commune sur ce sujet. Cependant, la problématique demeure vaste et les champs d’investigation encore très larges. De nouveaux chantiers ont été ouverts (l’observatoire, les groupements d’employeurs…) et requièrent une meilleure approche statistique des réalités de cet emploi saisonnier. Dans un premier temps, il s’agit de se donner les moyens de mieux suivre et mieux connaître la saisonnalité des emplois. Nous privilégions une approche statistique. Nous souhaitons que ce travail soit partagé et s’inscrive dans les partenariats existants (« Saisons en Anjou », Observatoire de l’emploi agricole, Diagnostics emploiformation initiés par la Région). Une approche par bassin d’emploi devrait permettre, par une meilleure connaissance des complémentarités locales, de favoriser le développement de formule telle que le groupement d’employeurs. Cette étape ne trouvera une concrétisation que par l’implication des acteurs locaux. Objectifs de l’étude : •appréhender la saisonnalité de l’activité professionnelle de la zone et ses besoins de Mieux maind’œuvre. •la continuité (succession) des contrats pour le saisonnier dans l’année. Développer •et développer les services associés aux travailleurs saisonniers (mobilité, garde Cibler d’enfants,…). Elle s’articule en trois parties : I. La présentation de la méthodologie retenue II. Une première analyse statistique menée à l’échelle départementale III. La présentation d’un référentiel en vue d’une réflexion plus locale

I. La Méthodologie

1. Les sources utilisées Les principales données utilisées sont les déclarations uniques d’embauche (DUE) collectées par l’URSSAF (Union de recouvrement de la sécurité sociale et des allocations familiales) et la MSA (Mutualité sociale agricole). Depuis 1993, toute embauche, est obligatoirement soumise à la formalité de la déclaration préalable pour tous les employeurs du régime général ou agricole, quelles que soient la nature et la durée du futur contrat, sous peine de sanction pénale. Depuis 1998, la déclaration unique d’embauche (DUE) a été généralisée, elle est destinée à simplifier les formalités administratives. Autres données d’emplois et métiers demandés ANPE Offres  Intérim de l’Unédic de la DDTEFP Intérim

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2. Les Champs retenus Pour les DUE : Le champ des statistiques comporte les employeurs du régime général ou agricole, mais aussi les entreprises de travail temporaire pour le personnel permanent et intérimaire, les associations (y compris les associations intermédiaires et les associations de services aux personnes), les groupements d’employeurs, les établissements publics à caractère industriel ou commercial (EPIC). Les agents recrutés sur contrats de droit privé dans la fonction publique de l’État, les collectivités territoriales, la fonction hospitalière et les établissement publics à caractère administratif, sont également concernés même s’il s’agit d’emplois aidés. Ne sont pas soumis à l’obligation : les particuliers employeurs pour les emplois de service (garde d’enfants, femmes de ménage…), les établissements accueillant un stagiaire sans convention. En cas d’embauches successives de la même personne, ainsi qu’en cas de pluralité d’employeurs, la déclaration reste obligatoire. Cependant, lorsqu’un CDD se transforme en CDI, aucune déclaration nouvelle n’est obligatoire.

3. Description de la donnée Pour les DUE : Les DUE sont issues de PERSEE – DPAE521 / ANPE L’analyse est effectuée à partir de deux années 2004 et 2005 et complétée si besoin est, pour le régime général, par des données transmises par l’URSSAF sur plus longue période (20012004). Il s’agit donc d’un nombre d’embauches par mois et par NAF 700 (selon l’activité de l’entreprise au niveau le plus fin de la nomenclature d’activités).

4. Le processus d’analyse Une définition de la saisonnalité : Une activité est dite saisonnière lorsque, sur la durée d’un exercice (1 année), elle connaît un ou des écarts importants de niveau qui s’avèrent récurrents dans le temps (plusieurs années). Une méthode de calcul : Sur les données de 2005, à l’échelle départementale, un premier tri est effectué : on élimine les secteurs pour lesquels les DUE annuelles sont inférieures à 100 (sur 280 000 DUE sur une année). On calcule l’écart type sur la série de données par secteurs d’activité et on retire les secteurs pour lesquels l’écart type est inférieur à 10. Il reste 100 à 120 secteurs que l’on classe en trois catégories en fonction du coefficient de variation :  Saisonnalité forte CV>100  Saisonnalité moyenne 50<CV<100 modérée CV<50 Saisonnalité Ensuite, on procède à un rapprochement avec l’année 2004 et précédentes si nécessaires et/ou disponibles pour identifier les constantes. C’est à partir de ce premier tri que l’on doit examiner un à un chaque secteur d’activité et éliminer les secteurs où la saisonnalité est liée au remplacement d’été.

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Exemple :

80

60

40

20

0 janv05 févr05 mars 05

552C Exploitation de terrains de cam ping

avr05 mai05 juin05 juil05

ao ût 05

sept05 o ct05 no v05 déc05

5. Les limites de l’analyse  Le nombre d’années traitées  La difficulté de traiter le travail temporaire (les déclarations attachées à l’activité travail temporaire ne peuvent être affectées au secteur utilisateur de la maind’œuvre).

6. Quelques données sur l’intérim (travail temporaire) : Nous l’avons vu précédemment l’intérim représente 42,4 % des DUE. Il convient donc de s’y attacher pour approfondir l’analyse de la saisonnalité, d’autant que le secteur d’activité qui regroupe l’ensemble du travail temporaire montre les marques d’une saisonnalité.

14000

13000

12000

11000

10000

9000

8000

7000

745B : Travail tem poraire

6000 janv 05 f évr  05 mar s 05 avr  05 mai 05 juin 05 juil 05 août  05 sept  05 oct  05 nov 05 déc 05 Les deux sources disponibles permettent une approche partielle. La donnée de l’Unédic permet d’identifier les secteurs d’activités utilisateurs d’intérim. Cependant, elle n’est disponible au public qu’à un niveau de détail agrégé (NES 36) et qu’à l’échelle départementale. Si l’on dresse une moyenne mensuelle sur quatre ans, sur un total de 8 700 missions intérimaires, la moitié des missions s’effectuent dans la construction, l’agroalimentaire, la plasturgie, le commerce de gros et l’électronique. À l’examen des courbes présentant l’évolution mensuelle du nombre de missions et ceci sur quatre années consécutives, quelques secteurs font apparaître une saisonnalité :  l’agroalimentaire  le bâtiment Par ailleurs, la DDTEFP dispose d’information précise sur le recours à l’intérim pour les plus grosses entreprises. Localement, ces informations peuvent être intéressantes à examiner.

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II. Analyse à l’échelle du Maine-et-Loire En 2005, l’embauche annuelle sur le département représente 279 006 DUE, tous types de contrats confondus. Elle porte sur 510 activités professionnelles (NAF 700). Sur ces 510 NAF actives, 87 d’entre elles sont sujet à une saisonnalité significative (pour l’étude = qui ont un minimum de 100 DUE et dont l’écart type est supérieur à 10). Ces 87 activités saisonnières ont donné lieu, sur un total annuel de 246 744 DUE, à 129 485 embauches de type saisonnier. embauches annuelles 2005 sur le Maine & Loire DUE NON saisonnières En 2005, l’embauche saisonnière 117 259 représente donc 52,5 % de DUE 47,5% saisonnières l’embauche globale annuelle. 129 485 52,5% ►Répartition professionnelle de l’embauche saisonnière : U Les 87 activités saisonnières peuvent être regroupées sur les 6 secteurs d’activité : Agriculture, Bâtiment, Commerce, Industrie, Services et Tourisme. Poids respectif des secteurs saisonniers 67,0% Les services représentent plus des 2/3 des embauches saisonnières. 26,0% Ce secteur intègre leTravail 3,7% 2,3% 0,7% 0,3% Temporaire (TT) qui représente à lui seul près de 49 % des embauches Agriculture Bâtiment Commerce Industrie Tourisme Services (dont TT) saisonnières. Dans l’intérim, 53 % des missions sur l’année ont un caractère saisonnier. L’intérim, activité professionnelle à part entière (NAF 745B), s’adresse en intermédiaire à tous les secteurs d’activité. Répondant en premier aux besoins de souplesse et de réactivité des entreprises, les missions intérim, en moyenne de courtes durées, sont nombreuses et multi secteurs. De ce fait, ne connaissant pas précisément les statistiques des activités auxquelles elle s’adresse, elle fausse les données en « bloquant » la répartition des DUE. Une représentation réaliste serait celle qui permettrait de ventiler les DUE de l’intérim sur les autres NAF.

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Le poids des secteurs dans la saisonnalité sans l’intérim reflète une image incomplète mais plus proche de la réalité. Sans l’intérim, la répartition des Poids des secteurs d'activité dans la saisonnalité sans le T.T. secteurs dans la saisonnalité donnerait : 50,6% L’Agriculture, par ailleurs peu 35,7% utilisatrice de l’intérim, représente plus de la moitié des postes saisonniers. 7,2% 4,6% 1,3% 0,6% L’Agriculture et les Services sont, de loin, les 2 secteurs Agriculture Bâtiment Commerce Industrie Services Tourisme porteurs de la saisonnalité en SANS TT Maine-et-Loire(86 % des postes saisonniers). Tous secteurs confondus, compte non tenu de l’intérim, les 10 activités professionnelles qui offrent le plus gros volume d’emplois saisonniers sont, dans l’ordre : Poids embauche saisonnière Secteur DUE DUE 12 Activité détaillée (NAF 700) sur la NAF d’activité saison mois (% DUE saison / DUE 12 mois)

AgricultureCulture fruitière 011F9 51466%11 002 AgricultureViticulture 011G7 94211 288 70% AgricultureCulture de céréales ; cultures indus. 011A5 4958 748 63% Services923AActivités artistiques 4 2366 783 62% Agriculture013ZCulture et élevage associés 3 7285 822 64% AgricultureHorticulture ; pépinières 011D3 5854 855 74% Services553ARestauration de type traditionnel 2 3184 031 58% AgricultureCulture de légumes ; maraîchage 011C1 80155%3 263 Services913EOrganisations associatives n.c.a. 1 60539%4 155 ServicesActivités de nettoyage 747Z1 4553 861 38% Ces 10 activités représentent 63 % des postes saisonniers hors intérim et 32 % du total saisonnier (intérim inclus). Voir le tableau joint « Saisonnalité Département MaineetLoire (base 2005) » pour le détail par NAF saisonnière.

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t 6781 109 1 104 963 6 127 0 297

a 5598 23 653 393 2 298 9806 95

Bâtim ent

Périodes de saisonnalité (mois avec DUE)

33 697

A gricult ure 26,0%

B ât iment 0,7%

Services SANS TT 18,4%

Com m erce

avail tem poraire 745B

15

Le secteur des Services regroupe le plus grand nombre d’activités saisonnières avec 38 NAF + le T.T. (NAF 745B). 3 NAF saisonnières seulement se regroupent dans le Tourisme.

Travail t emporaire 745B

392

62 946 48,6%

23 783

3 042

401 0 0 0 222 0 0

1750

466 131 439 82 632 0 0

623

26,0% 0,7% 3,7% 2,3% 18,4% 48,6% 0,3%

100%

secteurs saisonniers avec dégagement du TT : DUE

Tourisme 0,3%

Commerce 3,7%

Indust rie 2,3%

< 1 mois 47%

TOTAL 87 NAF SAISONNIERES

2844 0 474 510 2 204 9239 0

14

Industrie

1900 13798 14056 15271 15381 18866 15651 14890 14685

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844

47 % des offres d’emploi saisonnières déposées à l’ANPE durent moins d’un mois. 78 % des offres d’emplois saisonnières déposées à l’ANPE durent moins de 2 mois.

4 781

2614

d 0 0 881 236 1 497 0 0

n 0 0 50 162 1 772 12701 0

s 11602 581 639 105 2 724 0 0

o 3288 0 198 136 1 843 9425 0

30 20 10 10 3 0 1

m 1419 0 183 126 1 077 11251 0

6

m 555 0 96 0 1 249 0 0

a 743 0 64 329 2 138 10524 0

10 6 15 14 38 1 3

Agriculture Bâtiment Commerce Industrie Services SANS TT Travail temporaire Tourisme

33 697 844 4 781 3 042 23 783 62 946 392

246 744

48 117 3 123 12 959 5 979 57 536 118 377 653

129 485

38 Services SANS TT

87

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1 à 2 mois 31%

3 à 6 mois 22%

Durée des saisons dans l'année 2005 (tranches mois)

►Approche sectorielle de la saisonnalité : U Poids NB DUE 12 DUE embauche Poids du Secteur d'activité activités mois saison saisonnière secteur (NAF) (2005) sur la NAF

NB d'activités par secteur saisonnier Agriculture 40

52%

70% 27% 37% 51% 41% 53% 60%

Touris m e

s

d

o

n

m

a

jt

j

Seul le secteur des Services (sans le T.T) embauche toute l’année sur des postes saisonniers. Les autres secteurs concernés connaissent une ou des périodes creuses.

Les embauches saisonnières sur le MaineetLoire couvrent tous les mois de l’année mais elles sont majoritairement effectuées entre avril et novembre (95 %). Février est le mois le moins sollicité pour l’embauche saisonnière (en volume). Il concerne seulement 3 activités : Horticulturepépinières (011D) ; Organisation de foires & salons (748J) et Formation des adultes et Formation continue (804C).

f

m

m

a

m

jt

j

o

j

jt

j

a

s

8000

6000

a

m

f

j

0

a

s

5000

10000

n

d

m

a

20000

15000

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Agriculture

j

f

4000

2000

0

répartition des embauches saisonnières dans l'année (tous secteurs)

14000

12000

10000

Touris me

Bâtiment

Ré artition des embauches saisonnières ar secteur Commerce Industrie Services SANS TT Travail tem poraire 745B

d

o

n

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1000

0 j Bâtiment 131

f 0

500

n 50

d 881

d 0

70 % des embauches annuelles agricoles sont saisonnières. Pas d’offres d’emploi saisonnier en novembre et décembre. Les volumes les plus importants de juillet à septembre sont principalement dus à : Culture & élevage associés, Cultures de céréales/ culture industrielles et surtout Cultures fruitières (arboriculture) et Viticulture. L’horticulture/pépinières est moins important en moyenne mensuelle de postes saisonniers offerts mais s’étend sur plusieurs périodes de l’année. 27 % des embauches annuelles du Bâtiment sont saisonnières. Pas de caractère spécifiquement saisonnier dans le Bâtiment de février à juin et d’octobre à décembre. L’embauche dans ce secteur est devenue beaucoup plus durable (CDI et CDD longs). Le niveau des embauches saisonnières reste relativement faible (600 DUE maxi en septembre) A noter en particulier : Maçonnerie générale, Menuiserie bois et plastiques, Couverture par éléments. 37 % des embauches annuelles du Commerce sont saisonnières. 2 périodes principales d’embauche saisonnière dans le Commerce, mai octobre et décembrejanvier. A noter en particulier : Super et Hypermarchés, Traiteurs/ organisation réceptions, Commerce détail habillement, Commerce de gros (plusieurs NAF). 37 % des embauches annuelles industrielles sont saisonnières. La saisonnalité de l’industrie est comparable à celle du commerce, avec toutefois une pointe d’embauche plus forte en avril. A noter en particulier : Fabrication industrielle pain et pâtisserie, Transformation légumes, Fabrication de plastiques pour la Construction, Préparations industrielles base viande.

m 0

j 0

m 0

a 0

a 23

s 581

o 0

jt 109

Commerce : mois saisonniers (DUE saisonnières)

d 0

n 0

0

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Industrie

f 0

j 82

2 000

1 000

1 500

500

Industrie : mois saisonniers (DUE saisonnières)

m j jt a s o 183 474 1 104 653 639 198

a 64

0 j f m a m j jt a s o Agriculture 466 401 555 743 1419 2844 6781 5598 1160 3288

12000

2000

1500

m 0

n 0

1 000

2 000

1 500

4000

8000

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Bâtiment : mois saisonniers (DUE saisonnières)

Agriculture : mois saisonniers (DUE saisonnières)

a m j jt a s o n d 329 126 510 963 393 105 136 162 236

f 0

500

m 96

0 j Commerce 439

41 % des embauches annuelles de Services sans TT : mois saisonniers (DUE saisonnières) Service sont saisonnières. 6 000 Embauches saisonnières sur tous ème les mois de l’année. C’est le 3 P P 4 000 secteur en volume saisonnier après le TT et l’Agriculture) . 2 000 Une grande diversité d’activités saisonnières (39). 0 Un pic important en été. On peut j f m a m j jt a s o n d globalement s’attendre à une 632 222 1 249 2 138 1 077 2 204 6 127 2 298 2 724 1 843 1 772 1 497 Services SANS TT 000 emploismoyenne de près de 2 saisonniers par mois toute l’année. Tra va il Te m pora ire (745B) : m ois sa isonnie rs (DUE 53 % des embauches annuelles en sa isonniè re s) Intérim sont saisonnières. De décembre à mars l’Intérim n’offre 12000 pas de postes spécifiquement saisonniers. 9000 Le TT est le plus gros secteur 6000 saisonnier en volume (près de 49 % 3000 des embauches saisonnières) 0 j f m a m j jt a s o n d La saisonnalité de l’intérim ne reflète pas la saisonnalité des activités pour Trav ail temporaire 745B 0 0 0 1052 1125 9239 0 9806 0 9425 1270 0 lesquelles elle travaille. On constate néanmoins une récurrence de périodes saisonnières sur plusieurs années, à savoir en gros : Avriljuin, août et octobrenovembre. Tourisme : mois saisonniers (DUE saisonnières) 60 % des embauches annuelles du Tourisme sont saisonnières. 1000 Seuls les mois de juillet et août sont concernés. 500 Le niveau d’embauches saisonnières reste faible sur le département. 0 j f m a m j jt a s o n d Tourisme 0 0 0 0 0 0 297 95 0 0 0 0 En recherche de complémentarité, on ne peut pas dire qu’un secteur ait une saisonnalité complémentaire d’un autre.

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►Recherche de pérennisation de l’emploi saisonnier : U La pérennisation de l’emploi saisonnier peut s’envisager de trois façons : le fait de l’employeur qui propose une autre tâche ou mission soit  soit un autre emploi mais dans le même secteur d’activité  soit un autre emploi mais dans un secteur d’activité différent Dans ce cas les aptitudes (ou compétences réelles) demandées sur le premier emploi doivent être transférables sur le suivant. Dans tous les cas, le passage d’un emploi saisonnier à un autre doit satisfaire aux contraintes majeures de mobilité et de rentabilité d’intervention pour le saisonnier (charges personnelles, dont frais déplacement / salaire). Une offre d’emploi qui, par exemple, propose un poste saisonnier à plus de 20 km pour une personne qui est véhiculée, a peu de chance statistique d’être pris. Sauf moyens mis en place par l’entreprise ou par les acteurs institutionnels de l’emploi (exemple : transport bus en arboriculture), la mobilité est une donnée individuelle que le marché ne maîtrise pas. Le secteur agricole (où l’emploi saisonnier est majoritaire avec plus de 97 % des emplois) étant une spécificité du MaineetLoire, des groupements d’employeurs se sont développés, dans un premier temps pour organiser les besoins de maind’œuvre pour l’horticulturepépinières, pour le maraîchage, pour la viticulture, pour la culture fruitière et pour l’élevageculture associés. Ceuxci permettent à une même personne de garantir plus facilement plusieurs missions saisonnières dans l’année, sans toutefois que la continuité de l’emploi soit systématiquement recherchée. Depuis plusieurs années, quelques groupements d’employeurs multisectoriels tendent à se développer associant des secteurs très différents comme l’horticulture, l’emballage ou l’agroalimentaire. Par conséquent,l’étude de la saisonnalité, en particulier au regard d’une recherche de pérennisation de l’emploi, n’a un véritable sens qu’au niveau d’un bassin d’emploi, d’un pays, voire d’une communauté de commune, si leur géographie n’est trop dispersée. En effet, dans ces cas, la mobilité liée aux distances de déplacement n’est plus (statistiquement) une contrainte. La présente étude, à l’échelon départementale, ne peut avoir qu’une valeur d’illustration et de méthode. Ainsi, l’échelon départemental est trop grand, on ne peut pas tirer de conclusions réalistes de la complémentarité dans le temps de 2 périodes (emplois) saisonnières, même si ces 2 emplois requéraient des compétences transférables.

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Exemple : U U

Horticulture - pépinière - 011D Traiteur - orga. de réceptions - 555D 500 150 200 600 400 100 200 + 300 50 100 0 0 j f m a m j jt a s o Si ces deux activités engendrent des emplois saisonniers à compétences transférables (hypothèse à vérifier), l’échelle du département ne permet pas de dire que la pérennisation de l’emploi devient gérable, l’activité de mai à octobre étant éventuellement proposée pour un trajet domicile – travail trop conséquent. Le choix de la zone d’étude est donc bien primordial, au regard en particulier des plans d’action qui peuvent en découler. A titre indicatif, les métiers les plus demandés dans l’emploi saisonnier sont : les secrétaires bureautiques, les agents de stockage et les aides agricoles saisonniers (intitulé ROME).

HOTE DE CAISSE DE LIB RESERVICE

AIDE DE CUISINE

INTERV ENANT A DOM ICILE

OPERATEUR SUR M ACHINES ET APPA REILS DE FAB RICATION DES INDUSTRIES A GRO ALIM ENTAIRES

ARB ORICULTEUR VITICULTEUR

V ENDEUR EN PRODUITS FRA IS (COM M ERCE DE DETAIL)

AGENT D'ACCUEIL

NETTOY EUR DE LOCAUX ET DE SURFACES

AGENT DE SERVICE DE COLLECTIVITE

INTERVENANT AUPRES D'ENFANTS

AGENT M AIN DE FINITION, CONTROLE ET CONDITIONNEM ENT

EM PLOYE POLYV ALENT DE RESTAURATION

SERVEUR EN RESTAURATION

CUISINIER

AGENT ADM INISTRATIF D'ENTREPRISE

ANIM ATEUR GENERALISTE DE LOISIRS

JA RDINIER D'ESPACES V ERTS

A IDE AGRICOLE SAISONNIER

AGENT DU STOCKAGE ET DE LA REPARTITION DE M A RCHANDISES

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SECRETAIRE B UREAUTIQUE

0%

1%

1,2% 1,2%

1,2% 1,5%

1,5% 1,5%

1,5% 1,5% 1,5%

1,5% 1,8%

1,8% 2,2%

2%

2,2% 2,2% 2,5%

Les 20 métiers saisonniers les plus demandés en 2005

2,8%

3,1%

3%

4%

4,3%

5%

5,2%

6%

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