Etudes générales et Méthodologie - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 322-338
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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 322-338
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 21
Langue Français
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Extrait

a) Etudes générales et Méthodologie
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 322-338.
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a) Etudes générales et Méthodologie. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 322-338.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5052ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 322
équivalentes. Ils complètent et corrigent ces lois en remontant à la
parenté au deuxième degré et aux lignes collatérales.
Ils usent d'une échelle comprenant les degrés suivants : 1° chant
ou sens du rythme ; 2° reconnaissance facile ; 3° discernement de
notes fausses ; 4° mémoire immédiate ; 5° chant d'une deuxième
partie ; 6° culture musicale ; 7° improvisation d'une deuxième partie ;
8° jouer sur un instrument d'après audition ; 9° jouer de plusieurs
instruments (ou mémoire tonale absolue) ; 10° composition.
Dans le cas d'unions positives concordantes, les enfants sont tous
musiciens si les quatre grands-parents l'étaient ; la proportion des
enfants non musiciens dépend de celle des grands- parents non music
iens.
Dans le cas d'union discordante, où les chances sont en principe
égales, les grands-parents expliquent que les chances positives ou
négatives l'emportent.
Dans les unions concordantes négatives, si aucun des grands- parents
n'est musicien, aucun enfant ne le sera.
L'analyse des lignes collatérales a été réduite au cas où on connaît
deux frères (ou sœurs) de chacun des deux conjoints, soit quatre per
sonnes. Elles fournissent pour la prévision des aptitudes chez les
enfants des signes de même valeur que les grands-parents.
Par là, s'expliquent les cas de non hérédité du talent des parents ;
ils viennent de membres de la famille non doués, soit au deuxième
degré, soit dans la ligne collatérale.
L'enquête permet aussi de vérifier la valeur de l'échelle choisie (il
ne faut pas oublier que chaque nouveau degré implique ceux qui le
précèdent dans la liste). Ce sont surtout les qualités supérieures,
symptomatiques du talent musical, qui dépendent nettement des
facteurs héréditaires. P. G.
2° Psychologie zoologique et biologie
a) Etudes générales et Méthodologie x
356. - ET. RABAUD. - Zoologie Biologique. - Tome I, Mor
phologie générale et système nerveux. — In-8° de 223 pages, Paris,
Gauthier- Villars, 1932.
La zoologie systématique et descriptive, apportant un inventaire
initial nécessaire, a fait son temps. L'esprit biologique doit entièr
ement la pénétrer aujourd'hui. Avec l'embryologie et la morphol
ogie expérimentale, avec l'histophysiologie, se constituent des disci
plines qui donnent au dynamisme fonctionnel la prépondérance sur
l'esprit statique et descripteur.
Etablir un Traité de zoologie qui, tout en maintenant la connais
sance précise du matériel animal et de ses caractéristiques, donne la
première place au point de vue fonctionnel, et envisage l'étude des
animaux sous tous ses aspects, telle est la belle tâche entreprise par
E. R., bien préparé pour la mener à bien :
4, Yojr aussi les nos 14, 15. •
PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE $28
Histologiste, embryologiste, biologiste expérimentateur, formé à
l'admirable école de notre maître Alfred Giard, dont dérive vraiment
le mouvement biologique qui s'impose à la zoologie française, s'éle-
vant à des points de vue philosophiques généraux, sans se perdre
dans la métaphysique comme le fit cet autre élève de Giard, Le
Dantec qui perdit très vite le contact avec les faits, R. montre qu'il
peut écrire un ouvrage dominé par des conceptions générales et
cependant nourri de données concrètes et de faits précis.
Une introduction consacrée à la morphologie générale, dans ce
premier volume, définit les caractères généraux des formes animales
et montre qu'il ne faut pas attribuer de valeur trop profonde à des
classifications nécessaires à nos besoins d'ordre, et de croire à la
réalité concrète de hiérarchies de caractères.
S'adressant à l'animal tout entier, et tenant à marquer la hiérar
chie des points de vue, l'ouvrage débute, après l'introduction mor
phologique, par l'étude du système nerveux et du comportement :
la psychophysiologie est mise en première place.
L'étude des fonctions sensorielles occupe légitimement une grande
étendue.
Certes, on ne peut demander, dans un Traité qui reste général et
qui trace les cadres de la science sans prétendre apporter un ensemble
exhaustif qui exigerait plusieurs vies humaines, que pour chaque
question abordée une mise au point complète et définitive soit
fournie. Les spécialistes ne manqueront pas, au cours de la publication
de l'ouvrage, d'adresser à l'auteur des critiques et des reproches.
En ce qui concerne les sensations, je serais tenté, moi aussi, de protes
ter contre certaines assertions (absence de l'ouïe chez les invertébrés
et les poissons , certaines lacunes de l'exposé, dont les grandes lignes
sont excellentes. Mais je n'oublie pas que ce sont ici les grandes
lignes seules qui importent. Et l'on ne peut qu'attendre, avec le
désir de le voir prochainement achevé, la suite de cet utile ouvrage.
H. P.
257. - L. VERLAINE. - L'Ame des bêtes. - ïn-8° de 202 pages.
Paris, Alcan, 1931. Pris : 25 francs.
Dans ce livre, qui constitue une introduction à une série d'études
de psychologie animale, où l'auteur nous dit qu'il cherche « à ébaucher
une philosophie de la biologie sur la base objective des découvertes
réalisées en près d'un demi-siècle de patientes recherches expériment
ale? », il n'y a encore que « quelques pages d'histoire », « un tableau
sommairement brossé de l'évolution des idées en psychologie zoolo
gique depuis l'antiquité; jusqu'à la fin du xixe siècle ».
L'auteur n'a pas craint de faire un travail qui relève de l'histoire des
idées et de la philosophie, et qui conviendrait mieux peut-être aux
spécialistes de ces disciplines qu'à un biologiste expérimentateur,
obligé de se contenter d'une vue rapide et superficielle des systèmes
anciens. Il aurait suffi, peut-être, de se limiter au xixe siècle, qui
représente les débuts de notre science moderne, et peut-être alors
d'y consacrer plus de développement (le nom de Giard n'étant même
pas cité parmi ceux des naturalistes qui ont joué un rôle dans les dé
buts de la phase vraiment scientifique de la psychologie animale). 324 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Les dernières pages du livre précisent l'attitude de V., soucieux
de rétablir « l'unité du monde zoologique, en reconstituant l'unité
de la psychologie animale, dans laquelle se trouvera réintégrée la
psychologie humaine ».
« La physiologie des comportements, conclut-il, nous apprendra
que, dans l'état actuel de nos connaissances, la vie a ses lois propres,
différentes, en apparence tout au moins, des lais qui gouvernent le
monde inorganique, mais des lois fort simples, susceptibles d'expli
quer à la fois l'âme organique ou végétative, l'âme sensible et l'âme
raisonnable ». H. P.
258. — L. VERLAINE. — L'Instinct. — Extrait des C. R. du
Congrès nat. des Se. de Bruxelles. In-8° de 9 pages, Liège, 1931.
L'auteur considère comme également fausses les deux conceptions
principales, celle de l'automatisme psychologique des spiritualistes
néothomistes, et celle de pur des matérialistes néo
cartésiens.
Pour lui, les lois de la causalité efficiente suffisent à expliquer la
vie de l'animal, considéré comme unité biologique. Mais, ce qui fait
le mystère du psychisme, c'est le mécanisme vital de la mémoire
associative, commun à l'instinct et à l'intelligence, qui ne représentent
que des formes voisines d'un même processus général.
A l'instinct, on attribue les résultats de l'activité d'une intelligence
relativement élémentaire, parfois complexe, indispensables à la
conservation de la vie dans des conditions invariable

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