Etudes sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 207-224
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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 207-224
18 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 35
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Etudes sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 207-224.
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a) Etudes sur les nerfs. Fonctions réceptrices et motrices. In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 207-224.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5160Recherches expérimentales et comparées, les nerfs 20?
vue de la théorie de la plasticité). — XIVe Congr. int. di Fisiologia.
Sunti..., 1932, p. 32.
L'auteur donne depuis longtemps des exemples de la capacité du
système nerveux de s'adapter plastiquement à des modifications dans
les conditions de milieu aussi bien intérieures qu'extérieures, ce qui
montre que les coordinations ne sont pas stéréotypées (et, en somme,
pourrait-on dire, que les caractéristiques de ce qu'on appelle l'intell
igence, se rencontrent déjà dans l'ensemble du système nerveux).
Aussi n'admet-il pas que gaucherie ou droiterie soient anatomi-
quement conditionnées et aient un caractère fatal. Et, de l'ait, dans
tous les cas, suivant la nature des mouvements, on peut trouver une
prédominance, soit du côté droit, soit du côté gauche, et jamais
prédominance universelle. H. P.
100. — Mlle ERMOLAEFF et S. MET ALNIKOV. — Immunisation
de fragments du corps de chenilles ligaturées. — Annales de l'Insti
tut Pasteur, XLIX, 1932, p. 473-479.
Chez des chenilles divisées par une ligature serrée en deux moitiés
(dont les parties postérieures survivent le plus longtemps), avec
absence de communication entre elles (démontrée par l'épreuve du
bleu de méthylène), isolément inl'ectables, on constate qu'une immun
ité vaccinale acquise par la moitié antérieure se transmet à la partie
postérieure.
Mais en détruisant la chaîne nerveuse par cautérisation, il n'y a
plus transmission de l'immunité.
Celle-ci devrait donc être transmise, d'après les auteurs, par la
chaîne nerveuse centrale, nouvelle donnée relative au rôle du système
nerveux — et du psychisme — dans les processus de l'immunité, rôle
auquel s'attache Métalnikov dans ses travaux. H. P.
2° Recherches expérimentales et comparées
a) Etudes sur les nerfs. Fondions réceptrices el motrices *■
101. — Y. RENQVIST, M. HIRVONEN, U. UOTILA et A. AR-
VOLA. — Das Verhältnis zwischen den Parametern der elektrischen
Nervenreizung und der Faserdicke des Nerven {Le rapport entre les
paramètres de la stimulation électrique et V épaisseur des fibres du
nerf). — Ueber die gleichförmige (S förmige) Verteilung der Bheo-
basen (Intensitätsparameter) und der Faserdicken des Nerven ; ihre
reiztheoretische Bedeutung [Sur la répartition de même forme, en S,
des rhéobases — paramètre d'intensité ■ — et des épaisseurs des fibres
du nerf ; leur signification pour la théorie de V excitation). — Sk.
Ar. für Ph., LXV, 1932, p. 45-59 et 60-75.
Lorsqu'après dégénérescence des fibres afférentes, on examine la
répartition des fibres suivant leur épaisseur, on obtient une ogive de
Galton, c'est-à-dire une courbe en S.
D'autre part, l'augmentation de la contraction musculaire pour
1. Voir aussi les n08 179, 180, 200, 295, 340, 922, 960, 962, 1073. 208 ANALYSÉS BIBLIOGRAPHIQUES
des stimulations électriques d'intensité croissante se fait suivant une
courbe en S, ou, en représentant l'augmentation de contraction par
la mise en jeu de nouveaux éléments neuro-musculaires, obéissant à
la loi du tout ou rien et dont le seuil est juste atteint, on peut envi
sager les rhéobases de ces divers éléments et leur répartition depuis
l'élément le plus excitable, atteint au seuil absolu, jusqu'au moins
excitable, n'intervenant que dans la contraction maximale.
Cette répartition des rhéobases se fait donc suivant une courbe
en S, tout comme les grosseurs des fibres.
Gela conduit à lier la rhéobase à la grosseur de la fibre (et non plus
à la chronaxie).
Les auteurs font intervenir, au point de vue de la théorie de
l'excitation un « paramètre des rhéobases » : Le rapport des rhéobases
extrêmes (entre intensité liminaire et intensité maximale) apparaît
en effet constant (excitation avec électrodes liquides), dans 69 déter
minations sur la grenouille, d'environ 1,50, avec des valeurs absolues
très différentes de ces rhéobases, mais non dans l'excitation longitu
dinale. H. P.
102. — H. HOAGLAND. — Specific afferent impulses and cutaneous
sensibility {Influx afférents, spécifiques et sensibilité cutanée). — J.
Of gen. Ps., VI, 2, 1932, p. 276-295.
Grâce à une disposition anatomique favorable, déjà mise à profit
dans l'étude des récepteurs cutanés de la Grenouille {An. Ps., 1931,
144), les influx axoniques correspondant à l'écrasement, à la brûlure
ou à l'action locale d'un acide, ont. pu être isolés par l'auteur chez ce
même animal. De faible amplitude, de longue durée et de vitesse
lente, ils sont bien différents de ceux que déclenchent la piqûre ou
le contact. Sauf de rares exceptions, l'excitation d'un point déterminé
de la peau ne produit qu'une seule catégorie de réponse. Les stimuli
douloureux font donc bien naître des influx spécifiques, nous en avons
ici la preuve directe. , A. F.
103. — G. KATO, T. HAYASHI, T. SHIMIZU et R. SUGIYAMA.
— The isolation of a single reflex inhibitory nerve fibre and of a
single reflex excitatory nerve fibre {L'excitation d'une nerveuse
unique, inhibitrice du réflexe, ou excitatrice du réflexe). — XIVe
Congr. int. di Fisiologia. Sunti.., 1932, p. 130-132.
Avec une technique qui ne peut être trop admirée, les auteurs réus
sissent à isoler, sur 1 centimètre, dans le nerf péronier du crapaud ja
ponais, une fibre unique réunissant le bout distal et le bout proximal
du nerf, toutes les autres fibres étant sectionnées. Dans ces conditions,
en provoquant une contraction réflexe du gastrocnémien de ce côté,
par excitation du nerf péronier de l'autre côté, on vérifie que certaines
des fibres, dans l'excitation du bout périphérique de ce nerf dont une
seule fibre transmet des influx, ont un rôle inhibiteur (fibres de 9 à
10 \i de diamètre) et d'autres un rôle excitateur (fibres de 6 à 7 \x),
tandis que les autres fibres sont, les unes motrices à effet centrifuge
et non plus centripète (fibres de 12 à 15 \i) et les autres de fonction
inconnue. H. P. EXPÉRIMENTALES Et COMPARÉES. LES NERFS 209 RECHERCHES
104. — P. RIJLANT. — Le courant d'action du nerf dépresseur. —
B. B., CX, 1932, p. 589-591.
Par enregistrement oscillographique chez le lapin non anesthésié,
on observe une activité continue du nerf dépresseur (identique à celle
constatée dans le nerf de Hering par Bronk et Stella), avec maxima
périodiques se manifestant au moment où la pression passe dans
l'aorte par son maximum. H. P.
105. — D. AUGER et A. FESSARD. — Sur la rythmicité de cer
taines fibrillations musculaires d'origine nerveuse. — B. B., GX,
1932, p. 1268-1270.
En déposant un cristal d'hyposulfite de soude sur un nerf fin fra
îchement préparé, on peut obtenir des réponses rythmiques, et les
réponses analogues qu'on obtient en déposant un cristal semblable
sur le muscle disparaissent quand il y a eu dégénérescence du nerf,
ce qui détermine l'origine nerveuse de ces rythmes dont la période
est considérée comme probablement liée à la vitesse d'un processus
de récupération. H. P.
106. — D. AUGER et A. FESSARD. — Isochronisme des potentiels
d'action du nerf électrique de Torpille et de son effecteur. — C. R.,
CXCIV, 4, 1932, p. 392-394.
Par une dissociation suffisante, en ne gardant que quelques fibres
nerveuses, on trouve que la variation de potentiel qui traduit l'influx
nerveux présente une durée totale, un peu indécise, d'environ 4 <t, et
une durée de phase ascendante, mieux déterminée, de 0.80 à 0,85 a.
Or la décharge électrique d'un organe isolé de torpille (par exemple
percement d'un disque) a une forme très semblable à celle du courant
d'action, avec une durée, au total, de 3,5 u et, pour la phase ascen
dante de 0,70 à 0,75 <s.
Cela précise l'isochronisme d

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