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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 13 Mo |
Extrait
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PRÉLIMINAIRESFAITS
AU
PROCÈS
d'aSSISESCOiRLADEVANT
CONTRE
CABET,M.
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Partie.T"
ETC.LOUIS-PHILIPPE,AVECCORRESPONDANCE
CENTIMESVHIX : 75
PATRIOTESPOLITIQUESDETENUSAU PROFIT DES
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PARIS,
VERDELET,N° 6,RUELIBRAIRE,ROUANET,
aux Lettres).Grande-Fojte(Près la
833.CORRESPONDANCE
LOUIS-PHILIPPE,
DUPONT DE L'EURE, BARTHE, etc.,
SUR LA DU GOUVERNEMENTMARCHE
Depuis le i août i83o.
PARIS
9
CHEZ ROUANET, LIBRAIRE, RUEVERDELET, N 6
i833AVERTISSEMENT.
Jamais peut-être, sous aucun gouvernement sous la
elle-même les hommesrestauration , de l'opposition, les
dêpute's consciencieux, indépendans et de'sintéressés n'ont
d'autant calomniesété l'objet de clandestines de lapartdes
valets du pouvoir, des affamés d'argent, et des écrivains
soldés par la police avec les fonds arrachés aux contribua-
bles un autre objet.pour tout
Cette fureurde calomnies est l'un des principaux carac-
tères de l'époque actuelle.
Tous ceux qui n'admirent pas et ne soutiennent pas
avec undévouement servile lefunestesystèmedu 1 3 mars
ou républicains , et tous lesplutôt du i"aout, sont des
républicains sontdesrévolutionnaires, etd'horriblesparti-
dupillage, delàterreur , etd'unesanguinaireanarchie.sans
On leur prête aussi tous les vices on pousse l'im-;
pudence et l'audace jusqu'à signaler comme étant jour-
nellement dans un état d'ivresse ceux-là mêmes dont les
amisconnaissentleshabitudesfrugalesetl'extrêmesobriété.
Quelque dangereuses que puissent être ces calomnies
crises politiquesdans les , on peut avoir le courage de les
mépriser.
Mais quand on est poursuivi devant les tribunaux,
quand on est en butte à mille attaques clandestines et a
mille calomnies nouvelles, on est forcé de se justifier
sous tous les rapports.
Etre obligé de parler desoiestl'un desplusfâcheux effets
de la persécution , et c'est le rôle auquel me condamne
la haine de quelques puissans adversaires.
Je sens tout ce qu un pareil rôle peut avoir de répu-
gnant et de désagréalîle mais je n'ai pas la liberté du si-;
lence:on m'impose la nécessité deme faireconnaîtrepour
défendre mon honneur, liberté.mes droits etma
Or, c'est surtout dans les épanchcmens confidentiels
que l'homme se montre tel qu'il est.u
ma coiTespoiidance soitJe vais donc publier avec le
quelques ministres.roi, soit avec
mesMes concitoyens et Juges verrontmes sentimensy
politiques.et mon caractère
"Ils que , dès le i août j'adoptais la monar-verronty ,
monarchie républicaine qu'onchie , mais la promettait
j'exhortais le duc d'Orléans non-seulement àalors; que
reconnaître la souveraineté nationale^ mais à réaliser
àe ce pjincipe^ notamment à n'ac-toutes Xesconse'queuces
la couronne que quand elle lui serait décernée parcepter
une glande et nouuelle Assemblée nationale et à se sou-,
mettre à la nouvelle constitution qui serait mûrement dé-
libc'rée par les véritables représentans du peuple et rati-
liée par celui-ci,
Ils verront que , après le août , écrivant ou parlant7y
toujours soutenu l'illégalité de deau roi j'ai la révision
,
la Charte, et demandé un congrès natiojial et
dc^initive.ujie constitution
verront que, comme Laffitte . Lafayette, DupontIl y
d'autres, j'ai d'abord cru à la siticéritéde l'Eure, et tant
promesses (i) et que je ne me suis détaché du nou-des ,
que il m'a pas été permisveau gouvernement quand ne
son système anti-national et aontre-révolu-de douter de
tionnaire.
enfin que, bien accueilli du roi, intime-Ils verronty
les denxavec Dupont de l'Eure et même avecment lié
l'ont remplacé, rien ne m'étaitgardes-des-sceaux qui
superbenon-seulement que de conserver leplus facile
que d'as-procureur-généralen Corse,mais encorepostede
que procure la laveurministé-pirer à tous les avantages
et touset que, si j'ai bravé tous les désagrémensrielle;
nue l'indépen-les dangers d'une opposition déclarée, c'est
despaix la consciciice et raccompîissementdance, la de ,
que lespatriotiques, ont phis de prixà mesyeuxdevoirs
ethonneurs, les plaisirs, la lortunr.
ClBEI.
mon ouvrage sur la iS.îo. "S' partie .(i) Voyez rcvoUitiou de
paragraphe 55 et dernier.