Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 644-656
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 644-656

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Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 644-656
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 18
Langue Français
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Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 644-656.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 644-
656.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5094644 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l5o dans le second, avec détermination des normes (emmétropes,
myopes et hypermétropes; médian, 5° et 95° cen tiles). Le test de l°est
celui qui permet le mieux de déceler les anomalies pathologiques.
H. P.
995. — C. E. FERREE et G. RAND. - The effect of relation to
background on the size and shape of the form field for stimuli of
different Sizes [Ueffet de la relation avec le fond sur la grandeur et la
forme du champ pour les stimuli de différentes dimensions). — Am.
J. of O., XIV, 10, 1931, p. 1018-1029.
Pour une série de valeurs de la différence de réflectivité du fond
et du stimulus, est donnée la grandeur moyenne du champ visuel
pour la vision de forme de stimuli sous-tendant des angles allant de
0,17° à 1°.
Voici par exemple l'étendue moyenne du champ pour le stimulus de
1° reflétant 78 % de lumière avec des fonds reflétant de 4 à 69 % :
Réflexion du fond . 4 11 22,5 33 41 49 60 64 69
Étendue en degrés. 71,3 67,0 55,5 45,0 37,0 29,0 18,0 14,0 9,0
A partir d'une certaine clarté du fond, le champ (défini par le
taux de sensibilité différentielle) décroît très vite. H. P.
c) Fonctions spatiales de la Vue. Vision binoculaire.
Perceptions et illusions 1.
996. - TORAO OBONAI. - Experimentelle Untersuchungen über
den Aufbau des Sehraumes {Recherches expérimentales sur la struc
ture de V espace visuel). — Proceedings of the Imperial Academy
(Japon), VII, 1, 1931, p. 19-22.
L'auteur soutient l'existence d'une loi de périodicité du champ
visuel, impliquant une variation de sensibilité présentant dans les
quadrants symétriques un retour à des valeurs analogues. La sensi
bilité différentielle aux positions, varie avec le méridien, mais il ne
s'agit pas ici d'une distribution d'acuité dans le champ ; l'auteur
examine les angles des lignes parallèles à discriminer. La discrimina
tion est maxima quand les lignes sont horizontales, puis quand elles
sont verticales, et minima quand elles sont obliques, inclinées à 45°
ou à 135°, avec variation régulière en fonction de l'angle.
Un grand nombre de perceptions spatiales se montrent ainsi
influencées par la direction des lignes dans le champ, avec variations
cycliques ; par exemple, la grandeur de l'illusion de Poggendorf
présente le même cycle que l'acuité discriminative.
L'auteur rend compte de cette variation en invoquant la courbure
de la rétine (sans envisager le rôle du système optique). H. P.
997. - G. H. GRAHAM et W. S. HUNTER. - Thresholds of ill
umination for the visual discrimination of direction of movement
and for the discrimination of discreteness {Les seuils d'illumination
1. Voir aussi les n™ 328-332, 943, 1441, 1442, VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 645
pour la discrimination visuelle de la direction du mouvement et pour
la de la discontinuité) . — J. of gen. Ps., V, 2, 1931,
p. 178-190.
Hecht et Wolf (v. An. Ps., 1929, n° 259) ayant déterminé l'acuité
des abeilles au moyen de raies en mouvement, les A. comparent,
chez 5 sujets, l'acuité ainsi mesurée et l'acuité avec raies fixes. Ils
obtiennent, en fonction de log I, deux courbes en S qui s'écartent
quand I croît. Pour 0,01 millilambert, l'acuité au mouvement est de
0,2 au lieu de 0,7 ; elle n'atteint cette valeur que pour 1 mlamb.
L'acuité 1 demande une intensité 1.000 fois plus grande pour les
raies mobiles que pour les raies fixes.
L'acuité n'était donc pas en cause dans les expériences sur les
abeilles. Elle résulte d'un processus spatial, auquel les A. opposent
le processus temporel, comparable au flicker, de la distinction du
mouvement des stries. Cette distinction, si on peut faire la comparais
on, est cependant confirmée meilleure chez l'homme que chez
l'abeille. G. D.
998. — G. A. FRY. — The stimulus correlate of bulky color (Le cor
respondant physique de la couleur massive). — Am. J. of Ps., XLIIT,
4, 1931, p. 618-620.
Une certaine répartition superficielle et continue des brillances,
autrement dit un certain dégradé, peut faire naître l'impression de
volume coloré que donne normalement l'observation d'un milieu
transparent. L'auteur réalise cette illusion à l'aide d'un disque tour
nant sur lequel une partie blanche, limitée par une spirale loga
rithmique, a été ménagée. Suivant la valeur du paramètre de la
courbe, l'impression est celle de « duveté », de « vaporeux », ou même
de nettement « volumineux ». L'intensité apparaît alors comme
uniformément répartie, et c'est cette « redistribution » des valeurs
d'intensité qui est, pour l'auteur, essentielle à la production du
phénomène perceptif considéré. A. F.
999. - C. GUNDLACH et C. MACOUBREY. - The effect of
color on apparent size (L'effet de la couleur sur la grandeur appar
ente). - Am. J. of Ps., XLIIT, 1, 1931, p. 109-111.
Des cartons colorés de forme et de grandeur identiques, présentés
sur fond neutre, sont classés de deux manières par ordre de grandeur
apparente (35 sujets). L'effet de la couleur est net et régulier, les
cartons jaune et blanc étant jugés les plus grands, les gris et noir les
plus petits. Il y a une corrélation étroite (,-f- 0,86) avec la brillance
de chaque couleur. A. F.
1000. - W. BLUMENFELD. - Ueber die scheinbare Grosse der
Sehdinge {Sur la grandeur apparente des objets visuels). — Z. für
Sin., L.XI1 , 2-3, 1931, p. 132-136.
Discussion suscitée par les expériences de Mme Maycr-llillebrand
analogues à des expériences que l'A. avait lui-même poursuivies aupa
ravant ; l'interprétation qu'il avait proposée, et qui donnerait bien
une forme hyperbolique, serait en accord avec les données expériment
ales, pour les courbes telles que les a établies Mme M. H. H. P. 646 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
1001. - FRANZISKA MAYER-HILLEBRAND. - Ueber die
scheinbare Grosse der Sehdinge (Sur la grandeur apparente des
objets). — Z. für Sin., LXI, 1931, p. 267-324.
L'auteur envisage les interprétations jusqu'ici données de la
variation de grandeur apparente d'objets vus sous un même angle image" visuel (ayant une rétinienne de même grandeur) en fonction
de leur distance. La question est expérimentalement abordée à nou
veau : Les sujets comparent des distances entre points lumineux
(à l'obscurité) situés sur un plan plus ou moin* éloigné (entre 80 centi
mètres et 3 m. 20) aune distance fixe (10 cm. ou 20 cm.) délimitée
de la même manière sur un plan situé à 3 m. 40. Le sujet fixe toujours
le milieu des lignes fictives ainsi délimitées, grâce à un point lumi
neux médian.
Dans ces conditions l'angle visuel sous lequel la distance de compar
aison est jugée égale à la distance fixe varie avec l'éloignement, mais
la variation ne suit pas une proportionnalité simple. Et l'auteur ne
se préoccupe pas de déterminer la loi de cette variation . seulement,
pour chaque valeur de l'éloignement du plan où se situe la distance
de comparaison (Sehfläche, équivalant à la Kernfläche de Hering)
est déterminé l'angle de netteté de vision, par détermination d'une
certaine limite d'acuité périphérique pour un test donné (par exemple
un anneau de Landolt). Cet angle varie aussi avec l'éloignement, et,
fait capital, la variation est parallèle à celle de l'angle qui correspond
à une dimension linéaire jugée égale, en sorte que le rapport pour
un sujet donné, garde une valeur fixe.
Voici par exemple, chez un sujets avec une dimension linéaire fixe
de 20 centimètres à 3 m. 40, les angles visuels des dimensions jugées
égales sur des plans plus ou moins éloignés, et, sur ces mêmes plans,
jes angles limites de netteté de vision, avec les rapports de ces angles :
Éloignement (cm.) 80 100 120 140 160
Angle d'égale dimension . ll°20r 8°23' 6°39' 5°10' 4°38' de limite d

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