Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 661-676
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 661-676

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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 661-676
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 20
Langue Français
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Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 661-676.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp.
661-676.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7951VISION. MOTRICITÉ OCULA1HK 661
dans Vœil adapté à la lumière et à V obscurité ). — Z. für physiol.
Chemie, CCLXX, 1943, p. 73-76.
L'essai, avec le muscle de sangsue, de solutions aqueuses de
20 rétines de grenouilles, a permis de vérifier la présence constante
d'acétylcholine, avec une teneur plus élevée dans les rétines adaptées
à l'obscurité (correspondant à une solution au cent millième au lieu
du millionième). H. P.
847. — W. EHRENSTEIN. — The region of the vision-field within
arbitrary reversion of ambivalent figure-ground patterns is possible
(Région du champ visuel dans laquelle la réversibilité de dessins
ambivalents figure-fond est possible). — J. of exp. Ps., XXVII,
1940, p. 699-702.
La réversibilité n'est pas possible à la périphérie du champ ;
la région où elle est possible s'étend davantage dans la partie corre
spondant au côté temporal des rétines que dans les autres directions.
Il y a des différences considérables entre les sujets quant à l'étendue
de cette région. De deux figures d'égale grandeur apparente, c'est,
la plus rapprochée qui se prête le mieux à la réversibilité. Ces phé
nomènes sont soumis à des influences centrales. V.
848. — W. R. SICKLES. — Experimental evidence for the electrical
character of visual fields derived from a quantitative analysis of
the Ponzo illusion (Preuve expérimentale du caractère électrique des
champs visuels, dérivée d'une analyse de l'illusion de
Ponzo). — J. of exp. Ps., XXX, 1942, p. 84-91.
L'auteur part de cette hypothèse que les champs visuels sont
essentiellement de caractère électromagnétique, et cherche à vérifier
cette hypothèse. L'illusion de Ponzo (illusion visuelle de contraste
angulaire, qui donne aux astres une grandeur apparente différente
à l'horizon et au zénith) lui en fournit l'occasion. Les résultats des
expériences de l'auteur permettent de conclure dans le sens présumé,
car la structure interne, la cohérence et les distorsions des champs
visuels suivent exactement les principes connus de l'éléctro-
magnétisme. V.
c) Fonctions spatiales de la Vue
Vision binoculaire. Perceptions et Illusions
849. — FR. TONNER et H. H. WEBER. — Die Grundlagen der
Deutung der Sehschärfe (Les bases de la signification de Vacuité
visuelle). — FR. TONNER. — Die Messung der Empfindungsf
läche und unter variablen Bedingungen im gleichen
Versuch (La mesure, en une recherche semblable, de la surface de
sensation et de Vacuité visuelle dans des conditions variables). —
Die sphärische Aberration als begrenzender Faktor der Abbil
dungssehschärfe ( V aberration sphérique comme facteur limitatif
de Vacuité visuelle dans la formation des images). — Die Grösze
der Empfindungsfläche eines Lichtpunktes und der Zapfenraster
(La grandeur de la surface de sensation d'un point lumineux et ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 662
la disposition des cônes). — Die Sehschärfe (L'acuité visuelle) . —
Pf. A., GCXLVII, 1943, p. 145-148, 149-159, 160-167, 168-182
et 183-193.
Dans cet ensemble de travaux, T. et W. commencent par rappeler
les points obscurs qui persistent dans la question de l'acuité et
indiquent les recherches expérimentales qui leur ont paru néces
saires, sur l'influence exercée par l'ouverture pupillaire, la clarté,
le contraste, la couleur, sur la surface de sensation, l'acuité discr
iminative et la grandeur que l'on peut attribuer à la section active
d'un cône récepteur.
La méthode pour la mesure de l'acuité s'est fondée sur l'emploi
d'un « coin de fentes » déplaçable devant une fente horizontale et
réglé par le sujet en position discriminatrive minima des points les
mieux visibles à la coïncidence des fentes (points de 0,7 ou 0,20 mm.
vus à 7 m. 50), points pouvant apparaître sur fond obscur ou sur fond
réglable en brillance et en coloration (paroi opaque éclairée par
réflexion sur laquelle jouent les fentes).
Pour la mesure de la surface de sensation, et de la surface d'exci
tation (section active du cône récepteur), le réglage du sujet s'effec
tuait d'une part de manière à rendre juste tangents les 2 points lumi
neux, ou surtout avec 3 points (coin à 3 fentes glissant devant une
fente en T), de manière à ce que le point médian apparaisse tangent
par son bord inférieur à la droite dessinée par les bords supérieurs
des deux autres points, et d'autre part déterminant le décalage verti
cal minimum déjà perceptible du point médian par rapport aux deux
autres.
Les résultats d'environ 20.000 mesures ont donné, à l'optimum de
brillance, un angle liminaire moyen de 72,6" pour la discrimination
d'acuité, de 73,7" pour le diamètre du cercle de sensation, et de 25,9"
pour le diamètre de section du récepteur, avec points lumineux sur
fond sombre ; avec points jaunes sur fond jaune, en contraste
optimum, les valeurs respectives trouvées ont été de 86, de 68,7
et de 23,1" ; et, avec points rouges sur fond rouge de 105, de 70,4
et de 23,7".
L'influence dé l'ouverture pupillaire a été examinée en provoquant
le réflexe consensuel (pour éviter les perturbations d'actions toxiques),
réduisant le diamètre de 6,7 à 3,5 ou 2,7 mm. Le rétrécissement ainsi
obtenu a réduit l'angle liminaire (pour la surface de sensation) d'envi
ron 25 % avec des points blancs aussi bien que rouges, jaunes, verts
ou bleus (par filtrage chromatique) ; l'optimum de brillance est
plus élevé avec la pupille étroite (éclairement de 455 lux au lieu
de 245).
En suivant la variation de l'angle (diamètre ou cercle de sensa
tion) en fonction du diamètre pupillaire, on trouve une constance
de la valeur minimale (72") de 3 à 4,5 mm., et, au delà une croissance
presque linéaire, sans influence de la couleur.
L'aberration sphérique intervient donc pour limiter l'acuité seu
lement lorsque l'ouverture pupillaire dépasse le diamètre critique
de 4,5 mm.
L'influence possible de la dispersion de Tyndall et des cour
bures marginales, fonctions de la longueur d'onde, ne se manifestent VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 663
pas et doivent donc se compenser, l'une diminuant et l'autre augment
ant quand la pupille s'agrandit.
Sur fond sombre, avec des points dont' la brillance varie de 125 à
2.840 lux équivalents, le diamètre du cercle de sensation s'abaisse
de 120 à 71" (pour un« optimum de 600 lux) et augmente ensuite
jusqu'à 96" (ce qui doit tenir à un accroissement de la surface exci
tée) ; l'augmentation du diamètre quand diminue la brillance au-
dessous de l'optimum, alors que la surface excitée s'amoindrit,
implique donc une augmentation dans l'image centrale.
La dispersion des valeurs individuelles pour le minimum va
de 55 à 85" avec 72 à 73" en moyenne (135 mesures).
Au point de vue du contraste l'optimum a été trouvé pour un
rapport de 100 à 1 (28,4 et 2.840 lux) avec les points les plus petits
(0,20 mm.), d'où, par calcul, l'auteur infère que le rapport serait
de 15 à 1 avec les points de 0,7 mm. et de 1,5 à 1 avec des points
de 2,2 mm.
Au point de vue de la couleur (dont 40 combinaisons avec 5 cou
leurs ont été utilisées, sur fond blanc, homochrome ou hétérochrome),
si la brillance optima varie, l'angle minimum qui correspond à cette
brillance optima est toujours le même. Et on trouve toujours une
valeur moyenne de 25" pour le plus petit déplacement perceptible
d'un point (valeur indépendante cette fois de la brillance et du
contraste), les maxima et minima étant de 14 et 38".
Cette valeur de 25" correspond au diamètre d'un cône fovéal
(2 ji.) ; dès lors le diamètre du cercle de sensation comprend environ
3 diamètres de cônes, et l'unité réceptrice doit comporter un cône

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