Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 531-541
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Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 531-541

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L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 531-541
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 42
Langue Français

Extrait

c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions
et illusions.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 531-541.
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c) Fonctions spatiales de la vue. Vision binoculaire. Perceptions et illusions. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp.
531-541.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8232.
• VISION. MOTRICITÉ OCUXAIRB 5361 .
responsables étaient d'origine aussi bien veineuse qu'artérielle, et
que la correspondance se fait avec le diamètre du vaisseau et cTuri
espace périvasculaire. La largeur du scotome, pour un vaisseau
isolé, près des pôles de la tache aveugle, est de 0,75° à 1,5°. Il y a une
certaine variabilité individuelle dans l'angioscotome. H. P.
1054. — R. WEEKERS. — Les fonctions rétiniennes dans le syndrome
commotionnel tardif. — Presse Médicale, 20 mai 1944/ p. 150. —
Les altérations de la circulation sanguine et les fonctions rét
iniennes dans le syndrome commotionnel. — Ophtïumologica,
CVIII, 1944, p. 169-186.
Dans ces troubles tardifs, il y a un élargissement des angioseo-
tomes physiologiques au voisinage de la tache aveugle, comme dans
le glaucome ou l'anoxémie, et la fusion de ces scotomes entraîne un
rétrécissement périphérique du champ visuel dans les cas graves,
avec altération même de l'acuité centrale. L'origine est sans doute
dans l'instabilité de tension artério- veineuse, l'atonie et souvent
l'œdème de la rétine des blessés céphaliques à syndrome post-commo-
tionnel.
Pas d'observation de changement dans l'adaptation à l\>bscurité.
Pas de dyschromatopsie manifestée d'après les tests d'Ishihara
(qui sont peu propres à déceler des troubles acquis de la vision
chromatique). H. P.
c) Fonctions spatiales de la Vue
Vision binoculaire. Perceptions et Illusions
1055. — G. M. BYRAM. — The physical and photochimieal basis of
visual resolving power. Part I. The distribution of illumination in
retinal images (La base physique et photochimique du pouvoir
résolvant visuel. JTe Partie. La distribution de Féclairement dans le»
images rétiniennes). — Part II. Visual acuity and the photo
chemistry Of the retina (L'acuité visuelle et la photochimie de la
rétine). — J. of Opt. Soc, XXXIV, 1944, p. 571-591 et 718-738.
Recherches» dans une station forestière, sur la visibilité d'une
fumée au début d'un incendie. Elle dépend de facteurs atmosphér
iques (déjà étudiés) et rétiniens. Ceux-ci relèvent d'une théorie
générale de l'acuité, et notamment du facteur « contraste ». A fa
base, 2 phénomènes : formation de l'image, réception rétinienne, quî
font l'objet des 2 parties de ce travail.
La distribution de la lumière dans l'image dépend de la diffraction
et des aberrations. Les équations de Rayleigh pour stimuli rectilignes
ne valent guère que dans le cas* d'ouvertures rectangulaires, d'où les
calculs et résultats erronés de Hartridge (1923) et de Hecht, etc.
(1937-39). L'A. traite Je cas de la vision naturelle, pour divers tests
de forte luminance (donc ouvertures circulaires de 2 à 2,5 mm.) ;
l'aberration chromatique est alors négligeable à côté de la diffrac
tion. Formules et courbes donnent la distribution, dans l'image d'un
point, d'une ligne, d'un cercle, soit lumineux, soit noirs. On calcule
ensuite le contraste des raies dans l'image d'une mire, d'un objet
gris sur fond blanc, — enfin l'acuité ; des mesures confirment qu'ene
est proportionnelle à la racine carrée du contraste objet-fond. On .
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES ' 532
compare les acuités pour disques plus brillants, ou moins, que le
fond (3.800 nits). Les conditions d'expérience sont mal précisées
(et l'article est touffu, sans résumé). Pour le disque (au moins), le
contraste rétinien liminaire décroît quand croît l'aire stimulée, de
sorte qu'il n'y a pas constance, au seuil, de la différence entre éclai-
rements rétiniens, mais entre flux. Cela indique un processus de
sommation, qui expliquerait aussi l'influence favorable de la longueur
des lignes. Cependant, la petitesse des angles visuels liminaires exige
que le cône ait sa voie nerveuse bien isolée. Des courbes expériment
ales montrent l'influence favorable dei'étendue du fond, et celle de
la région rétinienne testée. B. étudie aussi l'influence de X ; puis de la,
diffraction sur le contraste rétinien, pour différents tests. '
Doutant de la nécessité de faire appel à des mécanismes nerveux
pour expliquer les données sur l'acuité, B. s'en tiendra à la réception
de l'image (la nature quantique de celle-ci sera envisagée ultérieure
ment, comme seule capable d'expliquer l'influence de l'aire sur les
seuils absolus et différentiels). Il calculera la distribution de l'énergie
transformée par les récepteurs. Il dorina d'abord des courbes sem
blables à celles d'Arnulf (non cité!), pour la limite de séparation
de 2 raies noires (0,2 à 20.000 nits) ; il retrouve un diam. pupill. opt.
de 0,5 mm. Même'allure pour des raies blanches, sauf que les grandes
brillances sont défavorables. Pour un diam. pup. > 2,5 mm,
B. emploie aussi une ligne lumineuse vue à travers une double fente
parallèle à la ligne ; ainsi, malgré l'aberration sphérique, il obtient
des courbes du contraste rétinien liminaire. C'est seulement dans
ces conditions qu'il a observé la déformation des lignes de largeur
liminaire (vers 0,3'), signalée par Helmholtz. Pour 0,2', les lignes
se brisent en segments courbés changeant rapidement de forme et
de position, conséquence probable des oscillations de l'œil. On note
que la distinction d'une courbure des lignes donne un seuil < 0,2',
comme p. ex. l'acuité d'alignement. La visibilité d'une ligne noire de
0,5' sur fond très lumineux s'explique par la distribution de l'image.
Courbes expérimentales en fonction du diam. pup. Discussion des
théories (Hecht et Mintz). Même l'influence des mouvements d'œil
semble insuffisante. B. étudie alors la réception, en utilisant la théorie
de Hecht (il note que les processus réels sont sans doute plus comp
lexes), modifiée par l'introduction des taux auxquels le système
récepteur photochimique convertit le stimulus en en régularisant
l'utilisation (adaptation). La formulation de l'A. (toujours vague,
confus) a été présentée, modifiée, par Ivanoff (i?. d'Opt., 1946,
p. 12-14). B. introduit aussi l'influence des mouvements d'œil, qui
font plus ou moins varier l'adaptation au voisinage des contours,
avec images consécutives négatives d'effet important sur l'acuité.
On vérifie par contre (fig. 12) -que la sensibilité différentielle est
nettement diminuée quand l'œil maintient la fixation dans une raie
qui sépare les 2 plages à comparer. B. déduit une équation générale
de l'acuité (et l'applique aux différents tests) en fonction du contraste
et de la concentration des produits photochimiques, elle-même fonc
tion de l'éclairement rétinien,, donc de la luminance du test. B. discute
aussi les théories de Wilcox (simple mais fausse), Marshall et Talbot
(neurologique). — Résumé très vague. G. D. y VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 533
1056. — G. WALLS. — Factors in human visual resolution (Les
facteurs dans la résolution visuelle chez V homme). — J. of Opt.
Soc, XXXIII, 1943, p. 487-505.
Revue des différentes sortes d'acuité : point bu ligne à percevoir
sur fond noir (question d'intensité), ou en noir sur fond blanc (flou
de l'image, seuil différentiel) ; séparation d'une paire de points ou
de lignes (discussion des thèses de Hecht) ; cas intermédiaires
(2 bandes plus larges que l'intervalle). W. souligne que, d'après les
données actuelles, l'acuité croît constamment avec la luminance,
même lorsque la sensibilité différentielle a cessé de s'améliorer.
Revue des facteurs secondaires : adaptation, durée d'exposition,
contraste, diam. pupillaire, couleur, distance, vision binoculaire,
âge, amétropies, interactions dans le champ visuel, influence d'autres
sensations, facteur

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