Généralités. lois de la sensation et de la perception. La forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 396-420
26 pages
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Généralités. lois de la sensation et de la perception. La forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.26, pg 396-420

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Description

L'année psychologique - Année 1925 - Volume 26 - Numéro 1 - Pages 396-420
25 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1925
Nombre de lectures 32
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

1° Généralités. lois de la sensation et de la perception. La
forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial
In: L'année psychologique. 1925 vol. 26. pp. 396-420.
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1° Généralités. lois de la sensation et de la perception. La forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial. In: L'année
psychologique. 1925 vol. 26. pp. 396-420.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1925_num_26_1_6270396 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Le commencement de l'hypnose est marqué par une chute de la
pression et une diminution numérique des pulsations, qui se relèvent
un moment quand on donne la cigarette, mais surtout avec la ciga
rette allumée. Deux autres sujets non hypnotisés et au courant des
conditions réelles de l'expérience ont donné les mêmes résultats, mais
le relèvement des courbes est encore plus faible avec la pseudoc
igarette. Les effets sur la circulation doivent donc être attribués au
tabac plutôt qu'à la suggestion. P. G.
V. — Sensation et Perception
1° Généralités. Lois de la Sensation et de la 'Perception
La forme. Synesthésie. Illusions et sens spatial
L. CARMICHAEL. — An evaluation o! current sensationism [La
valeur des doctrines actuelles de la sensation). — Ps. Rev., XXXIII,
3, 1925, p. 192-215.
C. passe en revue les conceptions que se font de la sensation les
différentes écoles actuelles de psychologie : l'école structurale, l'école
fonctionnelle, l'école behavioriste, et enfin la jeune école configura-
tionniste (celle de la Gestaltpsychologie) à laquelle vont plutôt ses
sympathies. Il admet pourtant qu'on conserve pratiquement le point
de vue de l'atomisme psychologique, et qu'on continue à parler
d'arcs réflexes et de fonctions simples, qu'on tente une description
de la vie mentale en partant de ces idées et en s' appuyant sur des
données expérimentales mais à la condition qu'on se rende bien
compte qu'on n'a ainsi qu'une vue partielle et limitée de la véritable
réalité. De même, l'atomisme neurologique, tel que le professent les
behavioristes a sa valeur en tant que méthode, mais à la condition
qu'on en reconnaisse aussi les limitations. Sous ces réserves, la notion
de sensation peut rendre des services, bien qu'elle ne soit qu'une
abstraction, mais une abstraction grâce à laquelle nous pouvons
saisir quelque chose de la forme générale que prend l'organisme, eu
conséquence de ses rapports avec le milieu. G. P.
J. VON KRIES. — Ueber Empfindungsmannifaltigheiten und ihre
geometrische Darstellung [Sur les variétés de sensations et leur
représentation géométrique). — Z. für Sin., LVI, 5-6, 1925, p. 281-
317.
Pour les différents sens, on a distingué des séries de qualités irr
éductibles des sensations, et l'on a fait des classifications de ces él
éments sensoriels fondamentaux. On a tenté, en outre, d'en donner
des représentations géométriques. Von Kries envisage successive
ment, pour la vue, les tables de couleurs, les solides à trois dimens
ions, la représentation d'Ostwald, l'octaèdre de Henning, enfin le
prisme olfactif, du même auteur, laissant l'audition de côté. L'exposé
aurait gagné à être illustré. H. P. SENSATION ET PERCEPTION 397
O.-H. MERGELSBERG. — Der Satz von der Ausschliesslichkeit
der Empfindungsgrundlage {Le principe de V exclusivité de* fonde
ments sensoriels). — A. f. ges. Ps., LI, 3-4, 1925, p. 273-336.
L'auteur, un élève de Lindworsky, se propose de démontrer la
thèse empiriste : les sensations sont la source unique de nos connais
sances. Il s'attache à rechercher les bases sensorielles des phénomènes
complexes, tels la perception visuelle de la profondeur, la perception
en profondeur des surfaces colorées, la localisation spatiale par la
vue, la perception du mouvement et la notion du temps. Il essaie de
montrer, le plus souvent, par un examen phénoménologique, qu'il
s'agit dans ces différents cas de perceptions de complexes dans les
quels les données sensorielles immédiates sont enrichies par le résultat
de l'expérience antérieure du sujet, expérience faite essentiellement
d'associations entre les éléments sensoriels divers. D. W.
R. PAULI et A. WENZ. — Experimentelle und theoretische Untersu
chungen zum Weber-Fechnerschen Gesetz [Recherches expériment
ales et théoriques sur la loi de Weber- Fechner). — A. f. ges. Ps.,
LI, 3-4, 1925, p. 399-494.
Partie expérimentale. — Les recherches personnelles des auteurs
portent sur la détermination des seuils différentiels de pression.
Ils ont expérimenté sur eux-mêmes à l'aide de l'esthésiomètre de
Pauli, muni d'une pointe de 0,lmm2 et de poids de 5, 20, 30 ou 40
grammes. L'intervalle entre les deux excitations était de 0,5", de
2" ou de 6". L'excitation étalon était présentée tantôt avant, tan
tôt après l'excitation à comparer.
Voici les seuils différentiels relatifs :
Sujet A Sujet B
sujets doyenne
Poids Intervalle Intervalle 2
"* -S-
6,5" 2" 6" o,5" a" 6" Moyenne Moyenne
0,28 0,20 0 ,26 ,24 0 ,29 0 ,30 0 29 0,27 5 0 ,27 0
0,30 0 20 0,30 0 ,33 0 ,25 0 ,29 ,23 0 ,23 0 25
0,21 30 0,13 0 ,20 0 ,21 0 ,18 ,21 0 ,23 0 22 0,20 0
0,16 ,22 0 18 0,21 40 0,21 0 ,24 0 ,27 0 ,24 0 ,17 0
L'examen des résultats, en partie encore inédits, obtenus par
d'autres chercheurs dans le domaine des sensations tactiles et gus-
tatives conduit les auteurs aux conclusions suivantes :
La loi de Weber ne se vérifie que d'une manière approximative.
Toutefois, de gros écarts lorsqu'ils se rencontrent dans les zones
d'intensités extrêmes, peuvent, de l'avis des auteurs, être expliqués
par des facteurs secondaires : difficulté de percevoir des excitations
faibles ; mise en jeu des éléments nerveux autres que l'élément
sensoriel intéressé dans les excitations très fortes. '
298 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Pour les sensations gustatives (sucré et salé) on constaté l'augment
ation de la sensibilité dans les zones d'intensité moyenne ; or, il
s'agit précisément des sensations les plus agréables.
Partie théorique. — Cette seconde partie est consacrée à la recherche
d'une explication rationnelle des lois de la sensation, et en particulier
de la loi des seuils différentiels relatifs (à laquelle les auteurs conti
nuent de joindre le nom de Weber).
On ne s'étonnera pas de l'allure du phénomène si l'on pense à ce
fait, général en biologie, que les réactions des systèmes vivants
finissent par s'amortir quand les actions extérieures vont en crois
sant. On peut ériger cette propriété en principe (dit de « Relativité»)
et expliquer ainsi, outre la loi de Weber, les lois des tropismes, de la
croissance et du rendement des plantes, les phénomènes de mémoire
(acquisition, oubli), etc.
^ Mais, à moins qu'on se satisfasse d'une interprétation finaliste,
l'analyse des mécanismes élémentaires permet seule de comprendre
clairement ce qui se passe dans chaque cas particulier.
En ce qui concerne les phénomènes de sensation, une explication
physiologique doit s'appuyer sur des considérations de probabilités
et sur des lois physico-chimiques (cinétique chimique et loi d'action
de masse, diffusion, loi des chaînes de concentration). C'est ce qu'on
voit en détail dans l'exposé critique de diverses théories mathémat
iques de l'excitation (Wertheim-Salomonson, Schjelderup, Pütter,
Lehmann, Kœhler, Lasareff) que les auteurs confrontent ensuite
avec les lois de l'établissement de la sensation, leurs propres re
cherches sur les seuils différentiels et les rapports entre les courants
d'action et la force de l'excitant. Il en découle qu'aucune des théories
exposées n'est absolument satisfaisante.
Donnons pourtant une idée d'ensemble de ce que les auteurs pa
raissent avoir dégagé de cet inventaire. Pour eux, les meilleures
déductions sont celles qui partent d'une réaction monomoléculaire
réversible, dont l'équilibre est déplacé sous l'influence du stimulus.
La concentration de la substance excitante est donnée à tout instant
par la formule : {
L J k

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