Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 434-454
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Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.33, pg 434-454

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Description

L'année psychologique - Année 1932 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 434-454
21 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1932
Nombre de lectures 7
Langue Français
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Extrait

a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers.
Caractérologie pathologique. Thérapeutique.
In: L'année psychologique. 1932 vol. 33. pp. 434-454.
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a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. Thérapeutique. In: L'année psychologique.
1932 vol. 33. pp. 434-454.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1932_num_33_1_5177434 ANAtYSES BIBLIOGRAPHIQUES
5° Psychologie Pathologique
■a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie
pathologique. Thérapeutique 1
607. — PIERRE JANET. — La force et la faiblesse psycholo
giques. — In-8° de 326 pages. Paris, Maloine, 1932. Prix : 35 francs.
Dans ce nouveau cours sténographié (celui de 1930), J. examine
les problèmes généraux de psychologie et de pathologie mentale du
point de vue de la notion de force, à laquelle il a toujours donné une
importance particulière.
Les premières leçons définissent par des exemples concrets et des
comparaisons vivantes ce qu'on peut entendre par" force ou faiblesse,
et traitent des délires, des sentiments délation ou de dépression, de
changement ou de besoin, énumèrent les variétés de la force — dis
tincte de la tension — force latente ou mobilisée, examinent les dé
charges et les agitations.
Une deuxième partie est consacrée au « budget de l'esprit », aux
recettes et aux dépenses, aux ressources d'où l'on tire de la force, et
aux exigences qui en font perdre ; le sommeil, les économies, les dé
penses sociales, les dettes, constituent les sujets des leçons. Puis se
pose le problème de l'équilibre, que comporte l'état de santé, et qui
s'obtient par formation du caractère ; on observe des équilibres
oscillants ou partiels, des déséquilibres, dans ce budget de l'esprit,
définissant les diverses affections mentales ; et J. passe en revue les
démences précoces, psychasthénîes, hystéries, délires de persécution,
manies et dépressions, obsessions, asthénies, etc., envisagées dans
une systématisation très personnelle et originale, qui ne laisse pas de
paraître paradoxale à beaucoup de psychiatres.
Une dernière leçon pose le problème de la notion de la force psy
chologique, dont J. reconnaît qu'on ne sait encore rien. H. P.
60S. — GRÉGOIRE I. ODOLESCO. — Les rapports entre la psy
chologie et la psychiatrie. — In-8° de 64 pages. Bucarest, 1932.
Ce travail a été présenté comme rapport au XIe congrès roumain
de Psychiatrie, Psychologie, Neurologie et Endocrinologie.
L'auteur se préoccupe tout d'abord de fixer l'objet et le domaine
de la psychiatrie et de la psychologie et envisage, plus spécialement
dans le problème de IMntelligence, la question des rapports réciproques
de ces deux disciplines, mais aussi dans la question de Inactivité,
de l'affectivité, de la personnalité.
Avant comme objet commun la vie psychique-, la psychiatrie prend,
par l'intermédiaire de la psychologie, contact avec la biologie et
apprend la nature biologique des phénomènes psychiques et de îeurs
troubles, et la psychologie obtient, des données de la psychiatrie,
la possibilité d'éclaircir la plupart de ses problèmes. La psychologie
t. Voir ans-H tes n°* 40, 87, 199V 230, 545-548, 5$3> 665» 708, 947,1172,
117:3, 1252, 1319, 1328, 1329. PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 435
s'étend aux processus pathologiques, la psychiatrie ne doit pas se
désintéresser du normal dont le morbide est une déviation, elle doit
s'appuyer sur une psychologie phénoméniste, scientifique. H. P.
609. — L. REDAL1É. — Les types réactionnels psychiques. — An.
Méd.-ps., XVI, I, 3, 1932, p. 269-277.
En regard des possibilités réactionnelles psychiques de l'individu,
qui sont héréditaires il y a les réactions elles-mêmes qui tiennent aux
circonstances de la vie. La pathologie présente une opposition ana
logue : en regard des symptômes lésionnels il y a les symptômes réac-
tionnels. Suivant les cas ou la maladie, ce sont les uns ou ce sont les
autres qui l'emportent. Certains syndromes mentaux sont exclusive
ment constitués de symptômes réactionnels ; ils ne suffisent pas
pour constituer une entité morbide. Les symptômes réactionnels
peuvent être groupés en différents types : types schi
zoide et cycloïde qui groupent la plupart des réactions psychiques
pathologiques ; types réactionnels hystéroïde et épileptoïde qui sont
d'une importance secondaire ; type réactionnel de Bonhceffer qui
traduit l'envahissement brusque du système nerveux par des facteurs
toxi-infectieux. H. W.
610. — W. ELIASBERG. — Drei Grundtypen psychopatholo-
giaeher Theoriebildung (Trois types principaux de théories pathol
ogiques). — Z. für Ps., CXXVI , 1932, p. 38-50.
Il s'agit ici des principes de psychologie générale (et même de mé
taphysique) dont s'inspirent les doctrines de pathologie mentale.
On peut distinguer trois tendances. La première est naturalistique,
biologique ; elle s'appuie sur l'idée d'évolution et cherche à recons
truire les faits à partir de leurs éléments. La seconde s'attache plus
directement au donné psychique, mais reste fidèle au point de vue
causal-génétique ; elle préfère la motivation à l'explication par Tin-
conscient apsychonome. La troisième veut rester plus purement
descriptive et phénoménologique, mais perd souvent le contact avec
le dynamisme concret et se laisse dominer par une logique intellec
tualiste, P. G.
611. — W. ELIASBERG. — Pathologisches Verhalten im Wirt
schaftsleben (Typen und Theorie i) (Le comportement pathologique
dans la vie économique. Types et théories). — Z. für ang. Ps., XLÏ,
1932, p. 508-509.
Dans sa conférence faite ä une réunion de médecins allemands à
Francfort en octobre 1931, dont le présent article reproduit un
extrait, l'auteur traite la question du lien étroit existant entre la vie
économique et la psychopathologie, des différents types de maladies
nerveuses causées par différentes conditions de la vie économique
actuelle et du grand intérêt que présentent certains faits patholo
giques pour la psychologie du travail. D. M.
612. — R. CHARPENTIER. — De l'idée de dégénérescence à la
doctrine des constitutions. — J. de N. et de Ps., XXXII, 3, 1932,
p. 1137-170.
Sous une forme très littéraire, et fort agréable à lire, c'est presque 436 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
un raccourci de toute l'histoire de la pathologie mentale que nous pré
sente l'A. dans cette belle conférence, puisqu'il remonte à Ferrand
(en 1612 !) avant de passer à Esquirol, Pinel et Morel. Toutes les
classifications de la pathologie mentale sont passées en revue, et il
nous est impossible de suivre le détail de leur exposé critique. La
doctrine des constitutions, née du démembrement de l'état primord
ial de déséquilibre mental de la dégénérescence, est un essai ten
dant à individualiser, pour les uns exclusivement des dispositions
psychiques, pour les autres des complexes somato-psychiques (parmi
lesquels les fonctions endocrino-sympathiques occupent une place
chaque jour plus importante, mais encore insuffisamment précisée).
C'est cette dernière conception qui paraît à l'A. renfermer la plus
grande part de vérité, et les meilleures classifications actuelles, en
restant sur le terrain des constitutions morbides, lui semblent être
celle de Dupré, et celle de Delmas et Boll qui en dérive sous une
forme plus restrictive. M. F.
613. — KARL BIRNBAUM. — Methodologische Principien der
Pathographie [Les principes méthodologiques de la patho graphie). —
Z. für g: N., CXLIII, 1932, p. 69-83.
Le pathographe est guidé par une série de principes hétérogènes
qui l'obligent à changer constamment de point de vue. Ces change
ments de point de vue entraînent des changements de méthode en
rapport avec les particularités de l'objet pathographique. Ainsi, là
où il s'agit de rapports de pathologie grossière et externe, comme dans
les cas de paralysie générale, de démence sénile ou de troubles él
émentaires du cerveau, la pathographie peut rester dans les cadres
des considérations psychiatr

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