Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 433-446
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Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 433-446

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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 433-446
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 26
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers.
Caractérologie pathologique
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 433-446.
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a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers. Caractérologie pathologique. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp.
433-446.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5797PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 433
500. — F. A. WOODS. — The inheritance of strong parental instinct
(La transmission héréditaire d'un fort instinct paternel). —
J. of Heredity, XXX, 1939, p. 313-320.
Lorsque l'instinct paternel est très développé, il incite à avoir des
-enfants, et joue un rôle dans la fécondité des familles ; dans la mesure
où il se transmet héréditairement, il favorise le maintien de la
fécondité dans une lignée. Ce caractère héréditaire serait, d'après
l'étude, faite par l'auteur, de familles royales, associé à certaines
supériorités morales et mentales.
En dehors de ces familles, W. trouve que le taux de fécondité est
nettement plus élevé chez les hommes d'affaires les plus éminents
de Grande-Bretagne que chez les artistes ou les littérateurs.
H. P.
501. — R. S. FRIEND. — Influence of heredity and musical environ
ment on the scores of kindergarten children on the Seashore
measures of musical ability (Influence de l'hérédité et de Ventourage
musical sur les résultats fournis par les enfants du jardin d'enfants
dans les tests de Seashore). — J. of appl. Ps., XXIII, 3, 1939,
p. 347-357.
Les tests de discrimination des intensités, des hauteurs tonales et
<ies consonances adaptés à l'usage des jeunes enfants ont donné,
sur un groupe de 42 enfants d'âges variant de 51 à 74 mois, une
fidélité 0,78 (sur l'ensemble des 3 tests et par deux applications) et
■des intercorrélations 0,54 (intensité et consonances), 0,57 (hauteur et
consonances) et — 0,63 (hauteur et intensité). D'autre part, les
tests ayant pu être appliqués à 25 pères et à 35 mères, les corrélations
•entre les résultats des enfants et ceux des parents ont donné des
résultats peu cohérents. Avec l'entourage musical (présence des
instruments musicaux, fréquence de leur emploi), les corrélations
sont même négatives... D. W.
5° Psychologie pathologique
a) Généralités. Symptomatologie. Syndromes divers
Caractérologie
502. — M. TRAMER. — Inanitas et inanitio mentis. Une introduct
ion. — Revue suisse d'Hygiène, 1939, n° 5. Extrait, 20 pages.
Il peut se produire, sous l'influence d'une lésion, d'un « musèle-
ment » de tendances collectives (aspirations à un accord, une apparte
nance, une intégration dans une collectivité, famille, tribu, nation),
un vide psychique, par manque d'impulsions et d'actions. Ce vide,
cette « inanitas mentis » dont on éprouve le sentiment, entraîne une
réaction, une « faim » psychique, tendant à une réadaptation ou à une
exploitation de nouvelles ressources psychiques. L'absence de jeu,
dans la vie de l'enfant, conduit ainsi à un ennui, avec sentiment de
vide, qui se rattache à une telle « inanitas », susceptible, en fran
chissant les bornes du pathologique, de devenir une « inanitio »,
analogue à l'inanition physiologique, mais toujours incomplète
cependant. La névrose de monotonie, dans le travail^ la névrose de
h ANNEE PSYCHOLOGIQUE. XL 28 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 434
la proscription, dans l'organisation sociale, rentrent dans cette
catégorie de troubles pathologiques.
Les états varient, suivant que la privation affecte davantage la
sphère intellectuelle ou celle de l'émotion, la « sous-alimentation »
d'ordre émotif — dont T. donne deux exemples cliniques — étant le
plus fréquemment à l'origine des troubles observés dans les cliniques
psychiatriques.
L'auteur relève des remarques et des observations dans la litt
érature montrant que le rôle pathogène de l'inanition psychique avait
été dépisté par plusieurs auteurs (en particulier par Kraepelin
chez les détenus) mais sans que son unité nosologique ait été reconnue.
H. P.
503. — O. MIYAGI. — Le nirvanisme morbide ou la perte du sent
iment de la distinction du subjectif et de l'objectif (résumé fran
çais). — Jap. J. of exp. Ps., V, 1939, p. 5-7.
M. décrit, sous le nom de « nirvanisme », une perte de la distinction
du subjectif et de l'objectif, dont les caractères ont été décrits par
deux schizophrènes, lorsqu'ils sont revenus à l'état normal grâce à un
traitement insulinique (après 10 ans dans un cas, 1 an dans l'autre).
Dans cet état, survenant par crises, difficile à décrire — exprimé
par un des malades par l'image de l'oiseau volant — les objets, ks-
circonstances se fondaient, le temps coulait un peu plus lentement ;
il n'y avait ni dépersonnalisation, ni déréalisation.
Il y aurait là une accentuation de l'autisme, et la conscience
serait complètement désocialisée. L'expérience esthétique s'en rap
proche. Serait-ce une régression à un stade infantile, se demande M. ?
H. P.
504. — P. N. B. VALDENAIRE. — Hérédité morbide et affections
neuropsychiques. — Thèse de méd. de Nancy, 1939.
Recherche de l'hérédité chez 18 femmes d'un asile. Dans l'asce
ndance des folies maniaques dépressives et plus encore des démences
précoces, on trouve souvent des affections neurologiques (épilepsie,.
sclérose en plaques, P. G.).
L'alcoolisme se rencontre dans la moitié des cas ; la syphilis
domine dans l'arriération mentale et la démence précoce ; la tuber
culose est fréquente dans l'ascendance des démentes précoces, rare
dans celle des maniaques dépressives. Les deux catégories de psy
choses dépendraient de facteurs héréditaires récessifs. H. P.
505. — TR. BURROW. — The economic factor in disorders of
behavior (Le facteur économique dans les désordres du comporte
ment). — Amer. J. of Orthopsychiatry, IX, 1939, p. 102-108.
Le plus important apport dans la science psychiatrique est,
d'après l'auteur, le travail original de Breuer et Freud de 190>
(Studien über Hysterie), dont le principe est que les désordres de la
personnalité névrosique sont dus à la confusion des symboles ou
idées avec les états affectifs ou les émotions qui les ont accidentell
ement accompagnés, le génie de Freud ayant ensuite été caricaturé
par de pseudo-disciples dans leurs élucubrations idéologiques. PATHOLOGIQUE At5 PSYCHOLOGIE
Cette confusion fondamentale, dans les névroses, entraîne une
adaptation biologiquement absurde, qui correspondrait, selon T., à
une phase primitive d'humanité (d'où ses recherches de « phylo-
biologie »).
L'attention, de rôle écologique, économique, destinée à assurer la
vie des organismes, se trouve déviée par l'interposition de faux
affects.
A ce propos l'auteur rappelle ses efforts pour distinguer deux
modes d'attention (avec recherche de corrélatifs physiologiques dans
la respiration et le pouls), l'un correspondant à une structure écolo
gique primaire du comportement (faim, jeu, attrait sexuel, activité,
repos, etc.), et qu'il appelle « cotention », l'autre dépendant de
l'organisation des symboles sociaux, ou attention proprement dite.
H. P.
506. — P. G. SCHUBE et J. G. COWELL. — Art of psychotic persons
(Art de psychosiques). — Ar. of N., XLI, 1939, p. 711-720.
Chez 168 malades (dont 122 femmes) des dessins ont été recueillis
dans des conditions semblables et évalués au point de vue de la
productivité, du dessin, de l'imagerie et de la technique (de 0 à 100),
avec un coefficient moyen servant à distinguer un type restreint
(au-dessous de 40) et un type actif (au-dessus de 60). Au premier
type appartiennent surtout les psychoses dépressives et alcooliques
et les psychonévroses, au second les paranoïas, démences précoces,
manies, psychoses toniques.
La nature et le degré du type changent différemment dans les
deux cas au cours des aggravations ou améliorations mentales. Trois
exemples de dessins avec leurs notations illustrent la méthode.

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