Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. - compte-rendu ; n°1 ; vol.43, pg 698-730
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Description

L'année psychologique - Année 1942 - Volume 43 - Numéro 1 - Pages 698-730
33 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1942
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage.
In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 698-730.
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VII. Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage. In: L'année psychologique. 1942 vol. 43-44. pp. 698-730.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1942_num_43_1_7959ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 698
pouls si l'observation porte sur des durées de 10 à 15 sec, mais que
si elle porte sur 3 sec, on observe de rapides changements de fr
équence. Les stimuli sonores produisent une décroissance de la
équence moyenne du pouls de 3 battements par min., pendant une
période de 3 à 6 sec, après la présentation du stimulus, avec récupé
ration en 12 à 15 sec. On n'a pas observé de relation nette entre la
grandeur du changement de fréquence du pouls et le degré d'excita
tion motrice éprouvé par le sujet dans les conditions de l'expérience.
V.
VII. — Habitude et mémoire. Apprentissage. Témoignage
936. — J. DELAY. — Les dissolutions de la mémoire. — In-8° de
152 pages. Paris, Presses Universitaires, 1942.
Neurologiste, psychiatre et psychologue, J. D., dans cette thèse
de doctorat en philosophie expose, sur la pathologie de la mémoire,
une conception originale dérivant des notions fondamentales mises
en lumière par Hughlings Jackson.
D'après lui les « amnésies neurologiques » et les « amnésies psy
chiatriques » s'opposent comme, dans la doctrine jacksonienne,
s'oppose la neurologie « science des dissolutions locales du système
nerveux » et la psychiatrie « science des uniformes de
l'activité psychique ».
Les premières amnésies comportent un déficit limité à une fonc
tion psychosensorielle ou psychomotrice déterminée par altération
territoriale d'un analyseur cérébral, au sens de Pavlov,
organique ou fonctionnelle (par inhibition) ; elles se présentent sous
la forme d'agnosies et d'apraxies, par atteinte de la forme sènsorio-
motrice de la mémoire, régie par les lois biologiques de l'habitude
et relevant de purs automatismes.
Tout à l'opposé, les amnésies psychiatriques comportent, avec
le maintien de la mémoire sensorio-motrice, une incapacité psychique
générale par atteinte de la personnalité social«, avec abolition
de ce que Pierre Janet a appelé la « conduite du récit » ; il s'agit
de déficits de la mémoire sociale propre à l'homme, déficits généraux
ou partiels, dans des amnésies lacunaires, mais appartenant toujours
au domaine du logique, du rationnel, éminemment socialisé, en dehors
duquel il n'y aurait, ni reconnaissance, ni localisation comme le
soutient M. Halbwachs.
Un troisième type de mémoire peut apparaître dans les dissolu
tions pathologiques, par une libération corrélative de la désoGialisa-
tion, la « mémoire autistique » que révèle le flot d'images du rêve ou
telle prétendue hypermnésie, sorte de mémoire pure relevant de la
psychanalyse, avec jeu des lois du dynamisme inconscient, pour le
cours des matériaux empruntés à la mémoire sensorio-motrice ou aux
éléments disloqués de la mémoire sociale.
Dans les aphasies, D. distingue les agnosies verbales et agraphies,
comme amnésies neurologiques, et l'aphasie proprement dite, oubli
du langage par dislocation des cadres sociaux de la mémoire, apparte
nant aux psychiatriques.
Le système est cohérent, harmonieux, et séduisant, faisant place HABITUDE ET MÉMOIRE. APPRENTISSAGE 699
aux conceptions de Pierre Janet et de M. Halbwachs, avec un fond
d'inspiration bergsonienne, se traduisant en particulier dans la concep
tion des rapports du cerveau et de la mémoire (le cerveau étant
un instrument d'actualisation des souvenirs).
Je ne pense pas toutefois que la réalité se plie entièrement à ce
cadre. Et, dans la plupart des amnésies générales, comme dans cer
taines aphasies, l'élément cérébral et biologique me paraît jouer un
rôle plus important que la désocialisation de la personnalité.
De véritables amnésies de fixation ont une genèse organique,
évidente dans certains cas, comme dans les insuffisances d'oxygène
respiratoire, et l'on ne peut admettre que les amnésies de fixation,
par exemple à la suite de traumatismes, relèvent uniquement d'un
acte de synthèse mentale portant sur la mémoration comme activité
psychique supérieure, socialisée.
Mais, en tout cas, en renouvelant de façon originale, par sa systé
matisation harmonieuse, le problème de la psychopathologie mné
monique, J. D. provoquera d'utiles discussions et de nouvelles
recherches et aura ainsi contribué au progrès de la science.
Et, comme le dit Pierre Janet dans sa préface au livre de D.,
« cet important travail sur la dissolution psychologique sera très
utile aux philosophes et aux psychologues à qui il présente sous un
jour nouveau tant de faits bien étudiés sous leur aspect psycholo
gique et avec le langage de la psychologie ». H. P.
937. — H. PEAK. — Negative practice and theories of learning (Prat
ique négative et théories de V apprentissage). — Ps. Rev., XLVIII,
4, 1941, p. 316-336.
En 1928, Dunlap fit connaître le fait que les erreurs peuvent être
corrigées, en pratiquant les erreurs elles-mêmes, à condition de
connaître leurs incorrections. C'est ce qu'on appelle la pratique négat
ive, par opposition à la pratique positive où l'on répète la réponse
correcte. Par exemple, Dunlap a montré qu'on corrige beaucoup plus
rapidement la tendance à écrire hte au lieu de the (à la machine) par
cette méthode négative. On a tiré de ce fait des arguments contre la
théorie qui donne à la répétition le rôle principal dans l'apprentissage.
De nombreux travaux ont été consaarés à cette question. P.
conclut qu'il est exact que la répétition de la mauvaise réponse,
lorsqu'on connaît son caractère incorrect, améliore la performance.
Mais on ne peut conclure de là que la répétition ne joue- aucun rôle
dans l'apprentissage. P. critique sur ce point les explications de
Dunlap. G. P.
938. — P. T. ORATA. — Recent research studies on the transfer of
training with implications for the curriculum, guidance, and
personnel Work (Recherches récentes sur le transfert de l'apprentis
sage avec les qu'elles comportent pour le curriculum,
l'orientation et le travail individuel). — J. of Ed. Res., XXXV, 2,
1941, p. 81-101.
Cette revue qui contient une liste de 196 références de publications
postérieures à 1935 en relève brièvement les points essentiels :
confirmation expérimentale du transfert, critique de la théorie des 700 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
éléments identiques de Thorndike qui semble délaissée au profit
d'une conception « gestaltiste » ; affirmation du rôle de la pénétration
intellectuelle (insight) et de la généralisation. Une importance parti
culière est attribuée au travail de Katona qui apporte une moisson
de faits expérimentaux plaidant en faveur de la thèse défendue
dès 1927 par O. et qui envisage le transfert comme une reconstruc
tion et une réorganisation de l'expérience. D. W.
939. — L. G. TENNIES. — Memory trace and perception in the blind
(Traces mnémoniques et perception chez V aveugle). — J. of exp.
Ps., XXX, 1942, p. 23-39.
Des expériences sur la et la mémoire chez l'aveugle
ont été faites à l'aide de figures en fil métallique (cercles, angles, etc.).
Le but principal de ce travail était de savoir si, avec le temps, des
figures perçues et enregistrées deviennent « meilleures », et si le
changement de l'image mnémonique est progressif. Les résultats
montrent que les figures deviennent meilleures dans l'image mnémon
ique, et qu'elles ont tendance à s'agrandir ou à se rétrécir sans que
l'on puisse prédire d'ailleurs dans quel sens jouera cette tendance.
L'auteur souligne que ces résultats soulèvent plus de questions
qu'ils n'en résolvent. . V.
940. — W. S. HUNTER. — Visually controlled learning as a function
of time and intensity of stimulation (Apprentissage contrôlé
visuellement et ses relations avec la durée et

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