L Habileté mentale et l Intelligence. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 776-783
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L'Habileté mentale et l'Intelligence. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 776-783

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L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 776-783
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 17
Langue Français

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2° L'Habileté mentale et l'Intelligence.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 776-783.
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2° L'Habileté mentale et l'Intelligence. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 776-783.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4888776 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
travail auquel nous renvoyons ceux qu'intéresse la question. L'in
térêt en grandirait si nous avions plus de confiance dans l'objectivité-
vraie des états hypnotiques. M. L.
1065. — S. M. RITTER. — Automatic writing by a blind subject
[Ecriture automatique d'un aveugle). — J. of Abn. Ps., XXIII, 3,
1928, p. 382-392.
Le sujet, aveugle depuis l'âge de 2 ans 1 /2 a manifesté à 65 ans.
des phénomènes , d'écriture automatique, alors qu'il n'aurait eu, à
l'état normal, aucune pratique d'écriture ordinaire, mais seulement
du Braille. Les phénomènes observés, d'ailleurs banals, procèdent
de la simple auto-suggestion. On observe des phénomènes de pratique
dans la lisibilité croissante du texte. M. L.
2° L'Habilité mentale et l'Intelligence 1
1066. — W. STERN. — Zur Theorie der Intelligenz (Contribution
à la théorie de l'intelligence). — Z. f. pad. Ps., XXIX, 1, 1928,
p. 1-10.
Dans ce résumé d'une conférence faite au congrès des Psychologues
allemands à Bonn, en 1927', l'auteur reprend son ancienne conception
de l'intelligence qu'il développe à la lumière des expériences récentes
sur les tests d'intelligence et de sa théorie du « personnalisme ».
La définition que W. Stern avait donnée de l'intelligence et qui a
eu le retentissement que l'on sait, envisageait comme
une capacité générale de l'individu lui permettant d'adapter con
sciemment sa pensée aux exigences nouvelles; comme un pouvoir
général d'adaptation mentale (« geistige ») aux nouvelles tâches et
conditions de la vie.
A la suite des recherches récentes sur la psychologie de la pensée
et de l'intelligence, S. note la variabilité des mécanismes (compréhens
ion, comparaison, abstraction, etc.) des actes de l'intelligence ; ces
mécanismes varient complètement d'un cas à l'autre, et il y a même
des cas où il est plus intelligent de s'abstenir de penser. Stern propose
donc de modifier ainsi son ancienne définition : L'intelligence est la
capacité générale d'adaptation aux conditions nouvelles avec uti
lisation convenable (zweckmässige) des instruments de la pensée.
Il y a bien, pour Stern, une « capacité générale », mais c'est le « n
iveau global de la personnalité », une surface qui n'est pas plane,
mais, au contraire, pleine de dépressions et d'élévations. C'est en ce
sens que l'on peut parler de la pluralité de l'intelligence. Elle est la
résultante de nombreuses dispositions dont les unes, les dispositions
directrices (Richtungsdispositionen) sont des tendances à agir en vue
de certains buts ; les autres caractérisent l'équipement mental de
l'individu (Rüstungsdispositionen).
1. Voir aussi les n«» 398-[402-404]-406-562-1176-1218-1244-1280-1295-
1309. INTELLIGENCE. VOLONTE SUGGESTIB1LITÉ 777 PERSONNALITÉ,
Toutes les dispositions d'un individu sont, d'ailleurs, intimement
liées, car toutes relèvent de la personnalité qui est unité, bien qu'unité
multiple. Ce qui caractérise les diverses formes de l'intelligence, ce
ne sont pas tant les différences réelles d'aptitudes, que la relation entre
les tendances et les aptitudes. L'homme qui est dirigé vers les acti
vités « pratiques » mettra ses aptitudes au service de ses intérêts et
son intelligence finira par prendre la forme de ce qu'on a appelé der
nièrement « intelligence pratique ». Néanmoins malgré la richesse des
formes qualitatives de l'intelligence les différences de niveau général
persistent : un homme d'un certain niveau d'intelligence pourra ne
fournir qu'un rendement médiocre dans un domaine qui est étranger
à ses préoccupations et ne l'intéresse pas. Mais le psychologue averti
ne confondra pas ce rendement avec celui qui sera fourni par un être,
inférieur, là comme ailleurs, par défaut général d'intelligence.
Quelques remarques sur l'intelligence pratique complètent cet
article où l'on retrouve avec plaisir la pensée si nuancée et si riche
de W. Stern. D.W.
1067. — G. SPEARMAN. — The substructure of the mind (La
substructure de V es prit). — Br. J. of Ps., XVIII, 3, 1928, p. 249-261;
S. expose à nouveau, sous une forme très claire, sa théorie bien
connue des deux facteurs et les raisons qui militent en faveur de son
adoption.
Il étudie successivement l'hypothèse d'éléments extrêmement
nombreux (théorie du sable), en nombre mo
déré (théorie des galets). Ces deux théories mathématiques ne per
mettent pas d'expliquer les corrélations trouvées par les observat
eurs entre les aptitudes. Reste donc l'hypothèse d'une énergie gé
nérale appelée « g », se surajoutant à l'action des aptitudes particul
ières « s ». C'est la théorie dite des deux facteurs. G. P.
1068. — K. PEARSON et M. MOUL. — The mathematics o! intell
igence {Les mathématiques de V intelligence). — Biometrika, XIX,
3-4, 1927, p. 246-291.
Spearman a récemment poussé très loin la démonstration de la
thèse célèbre qu'il défend depuis plus de 20 ans, et, à l'entendre, la
théorie des deux facteurs serait définitivement prouvée, avec une-
exactitude comparable à celle de nos meilleures lois physiques.
Nous avons maintenant l'avis du grand statisticien anglais Pears
on, qui, disons-le tout de suite, est loin d'être aussi optimiste. Dans
une note qui fera époque dans l'histoire des controverses attachées-
aux théories de l'intelligence, P. passe au crible d'une analyse ma
thématique inexorable les méthodes statistiques employées par Sp.
et le matériel expérimental auquel elles se sont appliquées.
On sait que, d'après la nouvelle forme que Sp. a donnée à sa dé
monstration, il faut commencer par tirer du tableau primitif des
intercorrélations un ensemble d'expressions, appelées différences de
tétrades (avec P. nous dirons simplement tétrades, T. pour abréger)
et qu'il est nécessaire, et suffisant, que toutes les T. soient nulles
pour que soit parfaitement prouvée la validité de la conception de
Sp. En fait on doit s'attendre à des fluctuations autour du zéro : il 778 ANALYSE« BIBUOGBAPfilQUES
faut seulement que ces fluctuations ne dépassent pas celles qu'on
peut attendre des erreurs d'échantillonage. La formule capitale est
-donc celle qui permet de calculer théoriquement l'erreur probable
de T. ou mieux, comme dans la dernière expression proposée par Sp.
et Holzinger (1926), l'écart probable de la distribution des T. Cet
indice est ensuite comparé à l'écart médian observé. Comme l'allure
des distributions semble très voisine d'une courbe normale (voir
The Abilities of man, p. 146-149), une telle confrontation paraît lég
itime : elle conduit à la constatation de la quasi-égalité des deux
valeurs (0,061 et 0,062, 0,051 et 0,05.2) ce qui ne laisse pas d'être
impressionnant. Mais écoutons P., en nous contentant d'un bref
énoncé de ses critiques :
1° La formule complète de l'écart probable est extrêmement
compliquée. H. et Sp. en ont donné une forme approchée qui est
mauvaise pour deux raisons, et qui, chose grave, surestime l'écart
•dans une proportion supérieure à la propre erreur probable de cet
écart.
2° La méthode de comparaison n'est pas satisfaisante. Il ne suffit
pas de dire que 0,052 est très voisin de 0,051, il faut encore montrer
qu'il n'en diffère pas d'une quantité notablement supérieure à son
erreur probable : c'est là l'objection fondamentale, et P. montre
son importance sur les deux principaux exemples donnés par Sp.
(expériences d'H. et expériences de Simpson). Auparavant, il s'est
attaqué au problème fort compliqué du calcul de l

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