L influence de l hérédité et du milieu sur le comportement - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 585-590
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L'influence de l'hérédité et du milieu sur le comportement - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 585-590

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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 585-590
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 51
Langue Français

Extrait

L'influence de l'hérédité et du milieu sur le comportement
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 585-590.
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L'influence de l'hérédité et du milieu sur le comportement. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 585-590.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26987PSYCHOLOGIE DIFFÉRENTIELLE 585
Facteur I. - — En faisant la somme des items, on trouve une corré
lation de .54 entre la stabilité émotionnelle de Cattell et celle de Guilford,
et une corrélation de .52 entre la stabilité émotionnelle de Gattell et
la non-émotivité de Berger. La stabilité constituerait donc
ce facteur I, pas très différent de celui d' Hey mans et Wiersma, et
surtout opérationnel.
Facteur II. — Dans l'ensemble, les corrélations sont faibles, et les
différents items décrivent l'absence d'inhibition ; il s'agit d'activité
allocentrique.
Facteur III. — Les corrélations sont aussi très faibles ; il s'agit
d'activité égocentrique.
Facteur IV. — Les sont encore plus faibles ; il s'agit
de comportement secondaire.
En définitive : d'une part, l'analyse factorielle portant sur
29 variables appartenant aux 3 questionnaires, et d'autre part l'étude
d'un certain nombre de corrélations entre les items, permettent de
retrouver 2 facteurs correspondant opérationnellement à l'émotivité
et à la secondante d'Heymans et Wiersma ; quant à l'activité, elle ne
peut pas être appréhendée indépendamment des motivations du sujet.
M. G.
L'influence de l'hérédité et du milieu sur le comportement.
Leontiev (A. M.). — Le problème du biologique et du social dans la
mentalité de l'homme. — Bull, de Psychol., 1961-62, 15, 297-305.
Cet article reprend une conférence de Leontiev au Congrès interna
tional de Psychologie de Bonn. Sur un sujet particulier, l'audition tonale,
l'A. veut vérifier que le processus essentiel de l'hominisation est celui
de l'appropriation du monde transformé par les productions des géné
rations antérieures, appropriation qui se réalise par l'activité de l'homme
et la médiation de l'entourage social.
L'essentiel de cet article est constitué par le compte rendu de nomb
reuses expériences. L'A. part du fait de la surdité tonale d'un grand
nombre de sujets, mise en évidence dans une épreuve où il faut distin
guer la fréquence de base d'un ou et d'un i, fréquence difficile à distinguer
par suite des spectres différents de ces deux phénomènes. Il pose l'hypo
thèse que la distinction tonale est freinée chez l'enfant qui apprend une
langue basée sur la distinction des timbres. Il constate d'ailleurs que
chez les étudiants vietnamiens (le vietnamien est une langue tonale),
il ne décèle aucun cas de surdité tonale à son épreuve. Il essaie d'autre
part de corriger le déficit des sujets présentant une surdité tonale par
un entraînement portant sur la vocalisation. En effet, il a trouvé une
corrélation élevée entre les erreurs de distinction des fréquences relatives
du i et du ou et les erreurs de reproduction de la hauteur des sons
perçus. Les progrès réalisés par la vocalisation d'abord simultanée puis
suivant le son perçu abaissent en effet très fortement les seuils de dis
tinction du i et du ou.
A. PSYCHOL. 62 38 586 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Les résultats des premières expériences sont corroborés par une
autre série. Ici, il s'agit de distinguer les fréquences de vibration par
l'index de la main, ces fréquences étant marquées par des amplitudes
différentes. Il apparaît que la vocalisation des fréquences correspon
dantes abaissent le seuil de distinction tactile, de même qu'un apprent
issage de réactions de pression (mouvements toniques) proportionnelles
à la fréquence.
De ces expériences, l'A. tire la conclusion que les réceptions sensor
ielles ne dépendent pas seulement des organes mais de la formation
de systèmes fonctionnels de perception qui permettent d'intégrer le
biologique et le social, l'inné et l'acquis.
P. F.
Burt (C). — The gifted child (L'enfant doué). — Brit. J. slat.
Psychol., 1961, XIV, 2, 123-139.
Dans cet article, Burt examine les opinions de certains auteurs qui
estiment que la moyenne des différences individuelles dues à la sélection
génétique est trop faible pour être d'importance pratique, et en parti
culier que les aptitudes des personnes douées sont surtout les résultats
des avantages fournis par le milieu pendant l'enfance.
Burt adopte le point de vue de Galton selon lequel il n'y a pas de
différence de nature entre les sur-doués, les normaux et les anormaux.
Si l'on admet que l'hérédité joue pour les enfants anormaux, elle doit
aussi jouer pour les enfants très doués. Burt cite une recherche généa
logique de Galton sur 1 000 hommes de génie où Galton a trouvé qu'un
homme de génie a 200 fois plus de chance d'avoir un fils sur-doué
qu'un père pris au hasard dans la population.
Cependant, la critique la plus générale est que les enfants des parents
doués bénéficient de conditions plus favorables à leur développement
intellectuel. Burt rappelle alors que, selon la théorie mendélienne, les
influences génétiques ne sont pas seulement responsables des ressem
blances, mais également des différences entre les membres d'une même
famille. Il cite un grand nombre de biographies d'hommes de génie
issus des classes sociales humbles, où certains ne reçoivent ni éducation
régulière, ni encouragements pour suivre leur voie.
Néanmoins, Burt reconnaît qu'il y a des enfants sur-doués qui n'ont
pu se développer faute d'une éducation adéquate. C'est dans le but
de détecter ces futurs génies qu'il préconise un système de sélection
et d'éducation spéciale pour ces enfants qui constituent une grande
richesse de la nation.
Burt rapporte d'autre part des recherches qu'il a faites dans des
orphelinats où tous les enfants ont les mêmes conditions d'enviro
nnement : il trouve également que les enfants les plus doués sont issus
des pères les plus haut placés dans l'échelle socio-professionnelle.
Si certains socio-psychologues critiquent la représentativité de cet
échantillon, ils peuvent se référer aux résultats d'une autre expérience PSYCHOLOGIE DIFFÉRENTIELLE 587
où Burt fait passer des tests d'intelligence à une population d'enfants
tous issus de la classe sociale moyenne supérieure, pour réduire les
différences dues au milieu. Il a trouvé que la variance n'a pas beaucoup
diminué : 15,0 points pour la population générale; 11,8 points pour ce
groupe. Ainsi, il reste encore une forte variation malgré l'uniformité
de la classe sociale.
Il y a également de grandes discussions sur le nombre relatif des
enfants doués dans les différentes classes socio-professionnelles. Une
expérience récente de Burt, s'ajoutant à de nombreuses autres du même
type, montre que si l'on considère le pourcentage d'enfants doués de
chaque classe par rapport au nombre total d'enfants de la même classe,
on trouve que ce pourcentage est très supérieur dans les classes pro
fessionnelles supérieures. Cependant, parce que les classes socio-profes
sionnelles moyennes et inférieures sont de loin les plus nombreuses,
le nombre absolu d'enfants doués issus de ces classes est bien plus grand
que le nombre absolu d'enfants doués issus des classes supérieures.
Les socio-psychologues ont souvent critiqué les tests en disant qu'ils
ne sont pas des mesures d'intelligence innée et qu'ils sont plus adaptés
aux enfants des classes privilégiées car ceux qui les construisent sont
eux-mêmes issus de ces classes.
Cependant, selon Burt, ce n'est qu'une question de méthode, une
démarche expérimentale rigoureuse peut très bien permettre de
construire des tests qui n'avantagent aucune classe sociale en part
iculier. Il déplore néanmoins que certains éducateurs construisent
en effet des tests pour les utiliser sans aucune étude exp

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