ème inCongrès Mondial de PhilosophiePhilosophie et Culture, Actes du XVII (1983), Montréal, Éd. du Beffroi et Éd. de Montmorency, 1986, pp. 289-294.
Si l’on prend Marx pour objet d’étude, dans un tel congrès, alors il n’est certainement pas intempestif de s’intéresser plus particulièrement à sa philosophie.
Cela ne signifie pas que l’on tienne cette philosophie pour légitimement séparable de
la totalité de la pensée et de l’activité de Marx, – de son économie, de sa doctrine
politique, de sa vie militante. Un isolement artificiel et momentané ne se justifie que par les besoins de l’étude et les exigences de l’horaire. En arrière-fond de cette séparation, il convient donc de maintenir toujours la nécessité d’une réunion en un tout vivant des divers aspects d’une pensée et d’une œuvre que nous ne sommes capables d’examiner que par fragments. De la philosophie de Marx elle-même, d’ailleurs, et après l’avoir isolée, nous ne pourrons prélever que quelques caractéristiques, sans prétendre à une analyse
exhaustive. Nous voulons surtout mettre en évidence quelques traits remarquables
dont la réunion rend compte de l’originalité de cette philosophie.