L. PERRIER BRUSLE Position de thèse
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Lætitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004 La dernière frontière Dynamiques d’appropriation et construction territoriale à la frontière orientale de la Bolivie « Où l’on découvre les effets géopolitiques ambigus de la double appartenance de ce continent : Extrême-occident structuré par des frontières d’États-Nations, Tiers monde américain quadrillé de fronts pionniers » 1 Michel Foucher Les quelques lignes qui suivent sont le fruit d’un travail de terrain mené en Bolivie entre 2001 et 2004, dans le cadre d’une thèse de doctorat de géographie. Rédigées au milieu du gué, à l’heure où la logorrhée du doctorant ne connaît pour limite que celle de sa propre fatigue, elles condensent quatre années de travail en quatre pages. Exercice périlleux. Je me propose de contourner la difficulté en revenant aux fondamentaux. Pour cela rien de plus simple que de répondre à deux questions : quelles réflexions étaient à l’origine de cette étude ? A quelles conclusions est-on arrivé, quelques années plus tard ? Questions taraudantes, il est vrai. Cela revient à se demander pourquoi tout a débuté et comment en finir ? 1) Du pays andin à sa frontière orientale La Bolivie, pays andin Tout commence par une position de recherche paradoxale : le choix de porter son regard sur les terres orientales, qui sont loin de l’essence de ce pays résolument montagnard et andin. La Bolivie est le comble même du pays andin, puisque sans façade maritime, elle ...

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Extrait

Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
1
La dernière frontière
Dynamiques d’appropriation et construction territoriale à
la frontière orientale de la Bolivie
« Où l’on découvre les effets géopolitiques ambigus de la double appartenance de ce continent :
Extrême-occident structuré par des frontières d’États-Nations, Tiers monde américain quadrillé de
fronts pionniers »
Michel Foucher
1
Les quelques lignes qui suivent sont le fruit d’un travail de terrain
mené en Bolivie entre 2001 et 2004, dans le cadre d’une thèse de
doctorat de géographie. Rédigées au milieu du gué, à l’heure où la
logorrhée du doctorant ne connaît pour limite que celle de sa propre
fatigue, elles condensent quatre années de travail en quatre pages.
Exercice périlleux. Je me propose de contourner la difficulté en revenant
aux
fondamentaux
. Pour cela rien de plus simple que de répondre à
deux questions : quelles réflexions étaient à l’origine de cette étude ? A
quelles conclusions est-on arrivé, quelques années plus tard ? Questions
taraudantes, il est vrai. Cela revient à se demander pourquoi tout a
débuté et comment en finir ?
1) Du pays andin à sa frontière orientale
La Bolivie, pays andin
Tout commence par une position de recherche paradoxale : le choix de
porter son regard sur les terres orientales, qui sont loin de l’essence de
ce pays résolument montagnard et andin. La Bolivie est le comble même
du pays andin, puisque sans façade maritime, elle semble condamnée
à suivre la voie des hauteurs, celle de l’Altiplano. Comme si elle avait
troqué l’azur de la voûte céleste, dont elle est si proche, contre le bleu
des océans qu’elle a perdu. L’office du tourisme bolivien ne vend-il pas le
pays comme celui au « ciel le plus pur de l’Amérique Latine » ? Cette
image de marque n’est pas seulement une représentation exogène au
pays, à laquelle les Boliviens auraient adhéré en dernier ressort. Elle
est au coeur de l’identité nationale. Les auteurs boliviens n’ont de cesse,
1
Foucher, Michel 1991
Fronts et frontières : un tour du monde géopolitique
, p. 135
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
2
depuis Jaime Mendoza
2
, de rappeler que tout ce qui fait la Bolivie et
justifie son existence se trouve dans le
macizo andino
. Du berceau andin
émerge la Bolivie, avant même sa constitution en tant que République
indépendante
3
, dans sa dimension territoriale comme dans son identité
nationale. Les structures de l’espace expriment la prégnance des Andes.
En 2001 c’est encore sur l’Altiplano, et dans ses pourtours péri-andins,
que se concentre la
population. Au-delà, les marges sous peuplées
donnent l’impression que la Bolivie nage dans un territoire trop grand
pour ses quelques 8 millions d’habitants. Une frontière interne s’établit,
au commencement des plaines, à la limite de l’espace réellement occupé.
Même à partir de 1954, lorsque la réforme agraire lance les paysans
andins à la conquête de la frontière agricole, la limite impérieuse n’est
jamais dépassée.
Carte : La population par municipes frontaliers en 2001
L’Oriente, le pays de l’Eldorado
A l’immense espace oriental, qui tient entre la frontière interne et la
frontière juridique externe, revient la part du rêve. C’est l’
Oriente.
Maintenons l’hispanisme, malgré son allure de barbarisme. Le traduire
nous ferait oublier que, dans les pays andins, le terme évoque bien plus
qu’une position géographique. L’
Oriente,
est une région idéelle,
imaginée par les peuples de la montagne bien avant d’être possédée.
Conservons aussi son emploi au singulier, envers et contre toute
l’hétérogénéité des basses terres, où les plaines arides du Chaco laissent
place, 3000 km plus au nord, aux forêts tropicales du bassin amazonien.
Il rappelle la genèse de cette région : inconnue dans ses détails,
instituée comme l’Ailleurs par excellence. Et un ailleurs meilleur, car,
aux pieds des Andes, commencent le pays de l’Eldorado. L’altérité du
milieu naturel, comme l’absence d’appropriation politique, expliquent la
construction de cette représentation qui a précédé de beaucoup l’arrivée
des Espagnols. Les conquistadores n’ont eu qu’à s’en emparer pour
l’enrichir de leurs propres rêves. Sa longévité et sa persistance, malgré
les changements de cadres politiques, témoignent de son caractère
structurant dans l’espace andin. C’est pourquoi, depuis que la Bolivie
existe, lorsqu’on parle de son avenir, on évoque uniquement l’
Oriente
.
Là, la nature exubérante pourvoira à ceux qui ont faim. Là, les fleuves
fourniront une sortie maritime au pays enclavé. Là, les terres à foison
permettront, avec l’aide de colons étrangers, de construire une nouvelle
Bolivie plus blanche et plus moderne, en réglant, par le déplacement
2
Mendoza, Jaime 1935 El macizo boliviano.
3
Je fais allusion ici aux structures anté-boliviennes du territoire, mises en place durant les
quatre siècles de l’Audience de Charcas, circonscription administrative de la Vice-royauté du
Pérou.
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
3
géographique, les problèmes sociaux de l’Altiplano et l’
atavisme indien
4
du pays le plus pauvre et le plus indigène de l’Amérique du Sud. « Du
passé faisons table rase et marchons à la conquête de l’Est », pensent les
élites du pays, d’un bout de siècle à l’autre.
Une région
frontier,
un projet de société
La conquête de l’Est, la
frontier …
Ces expressions placent le propos
dans le champ lexical nord-américain de la frontière en marche
5
. C’est la
frontière par excellence, non pas tant parce qu’elle avance, mais parce
qu’elle s’établit à la césure magistrale entre la civilisation et le monde
sauvage. Or, si le
wilderness
se trouvait à l’ouest en Amérique du Nord,
il était au centre en Amérique du Sud, coincé dans un étau de plus en
plus resserré entre la colonisation espagnole, appuyée sur les Andes, et
la colonisation portugaise, partie du littoral atlantique. L’Oriente
bolivien participe de ce vaste ensemble, perceptible à l’échelle sud-
américaine.
Cette « périphérie centrale », pour reprendre l’oxymore en vigueur, n’est
pas que sauvage. En l’absence de civilisation, la table rase est aussi un
espace vide. La nature a horreur du vide, dit-on. Les sociétés,
lorsqu’elles entreprennent de se constituer en nation et d’établir un
territoire, le honnissent plus encore. Il faut donc repousser la frontière
qui n’est plus seulement l’espace des possibles, mais une forme vive qui
avance. En constante dilatation, elle a pour cette raison même pu
devenir un projet de société. Du nord au sud de l’Amérique l’esprit
frontière plane. En bien des points du continent son avancée est
devenue l’unique dessein commun de sociétés qui avaient peu à
partager. En Bolivie la conquête des terres pionnières est une nécessité
définie par les gouvernements dès le début de la République. Mais c’est
dans les deux dernières décennies du XIX
ème
siècle que ce projet
politique s’ancre plus profondément dans la société pour devenir,
jusqu’à aujourd’hui, un « élément significatif de l’imaginaire collectif »
6
.
S’approprier l’Est, construire sur cette table rase une nouvelle Bolivie,
sortir du massif andin, se désenclaver, intégrer les régions disparates
du pays et intégrer ce dernier dans l’Amérique du Sud, telles sont les
visées.
4
« L’atavisme indien » est récurrent dans l’analyse que les élites font du sous-développement
du pays tout au long du siècle. Il ne recule, ces dernières années, qu’à la faveur d’une idéologie
prônant les vertus du multiculturalisme
5
Décrite entre autre par Turner. voir : Turner, Jackson 1893
The Significance of the Frontier in
American History
6
Pilar Garcia, Jordan 2001
Cruz y arado, fusiles y discursos, la construccion de los Orientes en el Peru y Bolivia 1820 -
1940
p 252 Plus loin l’auteur affirme « La colonisation de ces régions a tenu une place centrale dans
l’imaginaire national bolivien, et a été le référent idéologique de la majorité, sinon de la totalité des
gouvernements républicains au XIX et XXème siècle. » page 269.
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
4
Seulement ce grand chambardement bolivien est toujours pour demain.
Et c’est là un des traits majeurs du mythe
eldoradesque
. En
conséquence la région vit au rythme d’une double temporalité
paradoxale. Sur la frontière, pendant longtemps, rien ne changeait. Les
échecs successifs des projets de colonisation font que la région ne
s’inscrit pas dans un temps linéaire qui marque l’espace par la
transformation progressive des paysages. « C’est comme si le monde
faisait des tours sur lui-même. »
7
, s’exclame Ursula, personnage
romanesque de Gabriel Garcia Marquez, perdue dans le temps radoteur
d’une autre frontière orientale. Mais, la succession des revers ne fait pas
qu’empêcher la région d’avancer. Elle l’installe symboliquement dans le
futur. L’Oriente participe au destin national en devenant son avenir.
2) De la frontière orientale au pays andin
Les dynamiques récentes à la frontière
Un temps suspendu, une région idéelle constituent les aspects saillants
d’une mythologie orientale qui avait retenu mon attention dès mon
premier séjour en 1997. Si son omniprésence en Bolivie aurait peut-être
justifié une étude, c’est surtout l’observation des dynamiques récentes à
la frontière qui m’a convaincue de l’intérêt d’un tel travail. Car, depuis
1985
8
, les politiques orientales ont changé de nature. Longtemps elles
n’avaient été que velléitaires. Elles deviennent, à partir de cette date,
efficaces. Rien ne le dit mieux que la mise en place progressive d’un
réseau routier qui permet d’arrimer, enfin, la marge au reste du
territoire. Auparavant, les municipes frontaliers n’étaient
intégrés
, pour
reprendre la terminologie officielle, que par voie aérienne. Ce n’est plus
le cas aujourd’hui. Avec l’achèvement des routes, les compagnies de
transport collectives ont commencé à desservir la frontière
9
. La
distance-coût en a été considérablement réduite.
Et les commerçants sont descendus des Andes pour peupler la frontière.
Là où toutes les politiques étatiques de colonisation agricole avaient
échoué, un mouvement spontané de migration a réussi à constituer la
7
Garcia Marquez, Gabriel 1967
Cent ans de solitude
, p. 282.
8
Année qui marque le retour à la démocratie en Bolivie, le début d’une certaine stabilité
politique et la mise en place d’une nouvelle politique économique massivement soutenue par
les grands organismes créditeurs internationaux : BID (Banque inter-américaine de
développement), CAF (Corporation andine de développement) et Banque Mondiale.
9
A l’exception notable de l’ensemble urbain Puerto Suarez / Quijarro qui n’est pour l’instant
desservi que par la ligne de chemin de fer orientale qui part de Santa Cruz. Mais la route est en
construction aujourd’hui.
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
5
frontière vive
10
,
à laquelle rêvaient les militaires boliviens depuis de
nombreuses années. Car ces commerçants venus vendre des produits
asiatiques importés d’Iquique
11
aux Brésiliens et s’adonner à la
contrebande, ne font pas que gagner de l’argent et développer les villes.
« Les frères collas
12
», issus du noyau national andin,
bolivianisent
la
région en imposant des schémas culturels nationaux depuis longtemps
oubliés par les frontaliers d’origine, devenus brésiliens, à force d’avoir
vécu si longtemps, loin de la mère patrie, la Bolivie, et si près de la mère
nourricière, le Brésil.
Carte 2 : Les migrations dans les municipes frontaliers (version couleur ou noir et
blanc).
Retour au pays andin
Cette dynamique frontalière étonnera peu ceux qui connaissent les pays
sud-américains, où la frontière fait bien plus souvent référence à une
zone de conquête qu’à la limite juridique d’un État. Les caractéristiques
de l’espace national, et celles du discours bolivien sur son territoire,
devaient pourtant donner une résonance toute particulière à ce banal
processus d’occupation d’une marge jadis vide.
D’une part, parce que cette mise en valeur de la frontière vient au
secours d’un des grands mythes nationaux, celui qui veut que la Bolivie,
idéalement placée au centre du continent, soit un pays de contact. En
achevant les routes, en renforçant les villes frontalières, le pays
multiplie ses chances, jusque là ténues, d’accueillir quelques uns des
fameux corridors d’intégration bi-océaniques qui doivent coudre
ensemble les États d’Amérique du Sud. Pour la Bolivie, qui pense son
existence même menacée, cette position stratégique, rendant sa survie
nécessaire, est une aubaine.
D’autre part, cette dynamique d’occupation frontalière trouve un écho
tout particulier dans un pays qui a mal à ses frontières. Depuis
l’indépendance, il n’y en a pas une qui n’ait pas reculé
13
. Si les marges,
loin du noyau national, ont toutes été progressivement cédées aux
voisins, c’est le Brésil qui s’est taillé la part du lion de la dépouille
10
L’expression est caractéristique du jargon militaire sud-américain. La frontière est dite
« vive » lorsqu’elle est peuplée par des nationaux, à même de la défendre contre de supposées
menaces d’invasion des voisins.
11
Iquique est un port chilien sur le Pacifique qui possède une zone franche immense. La
plupart des produits asiatiques (électroménagers, jouets, babioles diverses etc.) sont introduits
en Bolivie depuis cette zone franche sans s’acquitter des taxes d’importation.
12
Le terme de colla sert à qualifier les Boliviens des Andes. Il est forgé à partir du substantif
aymara Kollasuyo, une des quatre divisions administratives de l’empire inca. L’expression de
« frère colla » est régulièrement utilisée à la frontière par les vieux frontaliers. Mais la fraternité
exprime plus ici la distance et l’étrangeté, que la familiarité. Les frères sont mis à distance.
13
La Bolivie a perdu 54% du territoire qui lui avait été concédé lors de son indépendance en
1825
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
6
bolivienne
14
. Dans ce contexte, le peuplement de la frontière, en
garantissant sa stabilité, rassure les Boliviens sur le devenir de leur
territoire. Car, en définitive, au-delà de la frontière orientale, c’est bien
tout le territoire bolivien qui a été transformé. Qu’il gagne en cohésion
et que les lignes de fractures traditionnelles reculent, et c’est la nation
bolivienne, dont la seule référence commune est justement ce territoire,
qui se renforce. Comme si, en Bolivie, la nation naissait aux frontières
au lieu de s’y terminer.
Reste à souligner un paradoxe. L’attractivité de la frontière est telle
aujourd’hui, qu’elle semble vivre son intégration au reste du territoire à
un rythme plus rapide que le reste de la région orientale. Entre la
frontière interne, aux pieds des Andes et la bande frontalière,
récemment arrimée à l’espace national, une zone méconnue, sous-
peuplée,
eldoradesque
en somme
,
se maintient.
J’espère que le lecteur aura trouvé ici, les raisons d’un travail fondé sur
un jeu de va-et-vient entre l’étude des dynamiques locales à la frontière
et ses répercussions sur la conformation et le devenir du couple
« territoire/nation » bolivien.
14
46% des territoires perdus l’ont été au profit de ce pays
Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
7
I
NDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES
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Laetitia Perrier Bruslé – Position de thèse – le 25 avril 2004
8
Quelques sites internet en ligne
Initiative pour l’intégration dans la région sud-américaine
http://www.iirsa.org
Institut
national
de
statistique
bolivien
(dernier
recensement
2001) :
http://www.ine.gov.bo/
Programme des Nations Unies pour le développement (nombreuses études en ligne
sur la Bolivie) :
http://www.pnud.bo/webportal/
Bolpress (Actualité bolivienne en ligne) :
http://www.bolpress.com/
CEDIB (Centre de documentation et d’information sur la Bolivie, ressources en
ligne) :
http://www.cedib.org/
Groupe Retis ( réseau d’étude des frontières brésilienne – Université de Rio de Janeiro
) :
http://www.igeo.ufrj.br/fronteiras/links.htm
Nasa
(photos
satellites
de
la
frontière
Bolivie-Brésil)
http://visibleearth.nasa.gov/Countries/Bolivia/113.html
Site de Roberto Laserna (politiste bolivien, membre du CERES – centre d’étude de la
réalité économique et sociale)
http://www.geocities.com/laserna_r/
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