La Dernière mode de Mallarmé sous les feux du drame solaire - article ; n°132 ; vol.36, pg 129-139
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Description

Romantisme - Année 2006 - Volume 36 - Numéro 132 - Pages 129-139
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 2006
Nombre de lectures 24
Langue Français

Extrait

Barbara BOHAC
La Dernière modede Mallarmé sous les feux du drame solaire
La Dernière mode, où l’on n’a longtemps voulu voir qu’une excur-sion au royaume de l’éphémère et de la futilité, a déconcerté la critique. « Stéphane Mallarmé, chroniqueur de modes […] chaque fois qu’on y repense c’est avec le même étonnement, comme si l’esprit ne l’avait pas 1 encore accepté » , écrit Jacques Crépet. Un tel jugement trahit non seu-lement les préjugés théoriques qui enveloppent les arts dits mineurs, mais encore l’idée que celui qui avait côtoyé pendant des années le Néant et l’Absolu ne pouvait, sans contradiction, se consacrer à une  2 chose aussi frivole que la mode . Pour éluder le problème, la majorité des critiques font de la revue une série de « vrais et charmants poèmes  3 en prose» selon l’expression de Remy de Gourmont. Ils y ajoutent parfois une explication philosophique, comme le fait Jean-Pierre Richard, qui écrit : « Si j’écarte de moi la solution d’une transcendance esthétique, […] il ne me reste plus qu’à vivre dans la pure immanence. […] l’objet privilégié ce sera peut-être […] le bibelot. […] Sa frivolité de pure surface sert peut-être à étouffer en nous la nostalgie du fonda- 4 mental : avec des riens on cachera le rien » . Jean-Pierre Lecercle prend le contre-pied de cette position et soutient, non sans paradoxe, que « la véritable originalité deLa Dernière Modese situe […] dans l’absence de poésie mallarméenne, absence assumée à part entière par Mallarmé, et à 1. Jacques Crépet, « Mallarmé, chroniqueur de modes »,Le Figaro, supplément littéraire, 9 février 1933, p. 5. 2. Voir Jean-Pierre Richard,L’Univers imaginaire de Mallarmé, Le Seuil, 1961, p. 296. 3. Remy de Gourmont,Promenades littéraires, Mercure de France, 1963, tome III, p. 21. 4. Jean-Pierre Richard, ouvr. cité, p. 298-299.
o Romantisme n 132 (2006-2)
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