La sommation spatiale des excitations thermiques - article ; n°1 ; vol.39, pg 199-217
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Description

L'année psychologique - Année 1938 - Volume 39 - Numéro 1 - Pages 199-217
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1938
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

E. Geblewicz
VII. La sommation spatiale des excitations thermiques
In: L'année psychologique. 1938 vol. 39. pp. 199-217.
Citer ce document / Cite this document :
Geblewicz E. VII. La sommation spatiale des excitations thermiques. In: L'année psychologique. 1938 vol. 39. pp. 199-217.
doi : 10.3406/psy.1938.5629
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1938_num_39_1_5629des Laboratoires de Physiologie des Sensations Travail
du Collège de France
et de Psychologie expérimentale de la Sorbonne
VII
LA SOMMATION SPATIALE DES EXCITATIONS THERMIQUES
Par GEBLEWICZ
TAT Dû PROBL ME
On remarqué déjà depuis longtemps que pour la même
intensité du stimulus la sensation de chaud devient plus
intense quand la surface excitée augmente observation
suivante de Weber 1846 est souvent citée 143 14
134 25 305 27 683 Quand on plonge dans de
eau chaude un doigt seulement on éprouve une sensation
de chaleur cette sensation devient plus vive quand la main
entière est plongée dans la même eau Ainsi on aper oit que
eau température de 295 paraît plus chaude on
plonge la main que eau température de 32 dans
laquelle on plongé seulement un doigt Une illusion analogue
peut être éprouvée pour la sensation de froid avec de eau aux
températures de 17 et 19 Ce fait invoqué comme exemple
une sommation spatiale des stimulations thermiques peut
trouver aussi autres explications Ainsi Goldscheider 14
134 fait remarquer que la vivacité accrue de la sensation
peut être attribuée la sensibilité de la main plus grande
que celle du doigt aux excitations thermiques Piéron 20
403-404 estime que accroissement de la vivacité de la
sensation aussi bien que abaissement du seuil en cas une
surface plus grande application du stimulus peut être dû
en grande partie des raisons purement physiques II est
très probable dit-il que on utilise un corps qui est
de plus grande surface avec une même différence de tempé
rature on réalise en fait un échauiîement plus grand au
niveau des appareils sensibles de la peau Il faut se dire que
quand on applique un corps quelconque sur la peau il
élévation thermique avec conduction en profondeur vers les 200 MEMOIRES ORIGINAUX
appareils cutanés mais il aussi une conduction latérale
qui est ailleurs plus grande que la conduction en profondeur
Il là une sorte de diffusion qui provoque une perte au
tant plus grande que le stimulus est plus petit si on utilise
un stimulus de plus grande surface au même point pour une
même différence de température la même profondeur
élévation sera plus grande par conséquent le rôle de la
surface peut expliquer par la quantité efficace réelle du
stimulus
II est possible toutefois que les facteurs purement phy
siques mis part il existe des phénomènes de sommation de
nature physiologique et abaissement du seuil pour les sur
faces application plus grandes peut être dû au fait un
nombre plus grand des appareils sensibles entre en jeu Cepen
dant ce dernier phénomène pas pu être mis en évidence
en cas excitation simultanée de plusieurs points thermiques
solés La première recherche systématique consacrée ce
problème été publiée en 1911 par Barnholt et Madison
Bentley Les auteurs ont répété abord expérience de
Weber avec un résultat positif et ensuite ont eu recours aux
autres techniques expérimentales pour pouvoir choisir entre
possibilités explication ils ont considérées comme pro
bables priori Trois entre elles ont déjà été proposées par
Stumpf confusion extension spatiale et intensité
excitation des régions plus sensibles quand la main est
progressivement plongée dans de eau chaude ou froide
augmentation du facteur affectif sensory feeling accom
pagnant la sensation quoi les auteurs ont ajouté autres
explications plausibles savoir adaptation absence
ou présence de sensations organiques accompagnant la sen
sation de chaud ou de froid la confusion de la sensation
de pression et de température la mise en jeu des organes
isolés plus sensibles1 et la différence dans la propagation
de la chaleur pour les surfaces application de différentes
dimensions Les auteurs croient pouvoir exclure influence
de certains de ces facteurs en faisant appel aux expériences
exécutées dans des conditions déterminées Ainsi ont-ils com
paré les résultats obtenus par la méthode immersion avec
les résultats où excitation se faisait au moyen de cylindres
Ne doit pas être confondue avec la sensibilité plus grande des régions
entières de la peau qui peut être due la moindre épaisseur de epiderme GEBLEWICZ EXCITATIONS THERMIQUES 201
de laiton de différentes surfaces application Après avoir
délimité une surface de 35 40 cm2 soit sur le côté pal
maire de la main soit sur le côté volaire de avant-bras ils
ont comparé intensité de la sensation de froid engendrée
par une série de cylindres la température dont le dia
mètre variait de 14 cm 33 cm Les cylindres étaient placés
sur tous les endroits de la surface délimitée auparavant Dans
ces conditions les sujets dans 70 des cas croyaient éprou
ver une sensation plus intense en cas application une
surface plus étendue Les méthodes immersion et de diffé
rentes surfaces application ont permis éliminer comme
explication adaptation qui ne peut pas avoir lieu en cas
excitations successives de différentes surfaces influence
des facteurs affectifs est négligeable pour les petites surfaces
application et par emploi des stimuli intensité moyenne
les sensations organiques éventuelles qui sont éliminées
par les mêmes précautions que dans le point précédent
les différences de la sensibilité qui étaient partiellement
compensées par application de cylindres stimulateurs sur les
champs communs intérieur de la surface excitation déli
mitée et la confusion entre la sensation thermique et
la pression ou extension qui pu être évitée grâce aux
consignes spéciales et entraînement préalable des sujets
On constate cependant une sensation intensité égale
peut être engendrée par application du cylindre plus grand
sur une surface de moindre sensibilité ou un cylindre moins
grand sur une surface plus sensible Dans les cas les cylindres
ont la même température
Reste résoudre la question des différences dans la conduc
tion en cas de stimulateurs surfaces différentes
Pour vérifier la possibilité de la sommation physiologique
ils ont eu recours la comparaison des sensations provoquées
en excitant par des stimulateurs de 45 et respecti
vement des points isolés de chaud ou de froid Ils ont comparé
abord chez un sujet donné la sensibilité de quelques points
pris isolément et excités successivement Ils ont pu ainsi
dresser la carte des points plus sensibles et des points moins
sensibles Venait ensuite la comparaison des sensations pro
voquées par excitation de points avec celles provoquées par
un seul point excité intensité de la sensation était toujours
déterminée par la sensibilité du point excité Si on ajoutait
un point plus sensible autre moins sensible cela ne changeait 202 MOIRE ORIGINAUX
pas intensité de la sensation une manière significative
Pour conclure Barnholt et Bentley expliquent le fait
connu par observation courante que les surfaces plus éten
dues sont senties comme plus chaudes ou plus froides par
comparaison avec les surfaces plus petites et en cas appli
cation sur elles un corps la même température en partie
par les différences de sensibilité et en partie par la plus
grande conductibilité des grandes surfaces Pour rendre plus
intuitif ce dernier point ils ont construit un modèle physique
Le réservoir mercure un thermomètre mis horizontalement
sortait par une petite ouverture un carton ensemble était
couvert un morceau de cuir En appliquant les cylindres de
différentes dimensions utilisés dans les expériences précédentes
et refroidis au préalable juste au-dessus du réservoir
du thermomètre on constate que le cylindre plus grande
surface application produit une baisse plus marquée de la
température après la même durée de contact Cette expérience
démontre la validité de hypothèse de Piéron mentionnée
plus haut
observation de Siebrand 24 est en accord avec les
résulta

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