Le conditionnement et l apprentissage chez l homme - compte-rendu ; n°1 ; vol.60, pg 165-178
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Le conditionnement et l'apprentissage chez l'homme - compte-rendu ; n°1 ; vol.60, pg 165-178

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Description

L'année psychologique - Année 1960 - Volume 60 - Numéro 1 - Pages 165-178
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1960
Nombre de lectures 23
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Le conditionnement et l'apprentissage chez l'homme
In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 165-178.
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Le conditionnement et l'apprentissage chez l'homme. In: L'année psychologique. 1960 vol. 60, n°1. pp. 165-178.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1960_num_60_1_6793LES PROCESSUS d'aCQU ISITION 165
boîte sur deux dans une cage au cours d'essais successifs. On procède
avec des couples où les deux macaques sont alternativement 1' « info
rmant » qui opère et l'opérateur, qui n'est guidé que par ce qu'il a vu
faire en face des mêmes problèmes. Alors que l'informant passe en 6 jours
de 70 à 90 % de réussites, l'opérateur qui, au début, procède au hasard
(25 % de succès), passe en 6 jours à 30, 50, 65 et 70 % de succès. Mais il
s'agit d'une communication purement imitative.
Le conditionnement et l'apprentissage chez l'homme.
Sinkovskaia (K. V.). — (En russe) (L'influence de la consigne
verbale sur la vitesse de transformation des réflexes conditionnels
salivaires et moteurs chez des enfants d'âge scolaire). — J. vysch.
nerv. Deiat., 1958, 8, 659-664.
L'A. utilise avec 7 enfants la méthode sécrétoire-motrice de Krasno-
gorski, le renforcement étant une framboise ; on établit un condition
nement et on mesure la quantité de salive sécrétée par 30 s d'action
isolée du stimulus conditionnel. Celui-ci est constitué ici par des chiffres
ou nombres (« 8 », « 10 »...), prononcés par l'E. ; on établit également une
différenciation avec d'autres nombres.
Si l'on présente alors à l'enfant des opérations arithmétiques simples
dont le résultat est un chiffre qui a servi de stimulus conditionnel (par
exemple : « 7 + 3 » ou « 100 : 10 »), on constate l'apparition d'une sécré
tion, mais avec une latence plus longue et une amplitude plus faible.
Il n'y a pas de salivation pour les problèmes dont le résultat est un
stimulus inhibiteur.
L'expérience est reprise 1 ou 2 semaines plus tard, mais avec des
problèmes plus complexes : la sécrétion devient alors très faible et
même inexistante.
On procède alors à la transformation du réflexe conditionnel au
moyen d'une consigne verbale. La réaction étant évoquée par le st
imulus « 12 », et le stimulus « 9 » étant inhibiteur, on dit à l'enfant :
« Maintenant, quand on dira « 12 », tu n'auras plus de groseille, mais
quand on dira « 9 », tu en auras. » On constate que « 9 » évoque immédia
tement une sécrétion salivaire, alors que « 12 » a cessé de la déclencher.
Une nouvelle inversion avec une consigne inverse donne, 10 jours plus
tard, le même résultat positif et rapide.
L'expérience a été faite sur 4 enfants ; les 3 autres servent de groupe-
contrôle : l'inversion est recherchée, sans consigne verbale, par change
ment du renforcement. On observe des symptômes d'inquiétude chez
les sujets avec des manifestations verbales (« je n'y comprends rien ») ;
l'inversion complète n'est atteinte qu'au 5e jour (l'A. ne donne pas le
nombre d'essais) ; elle est plus rapide pour le stimulus inhibiteur qui
devient positif que pour le stimulus positif devenu inhibiteur. Une
nouvelle inversion se réalise plus vite que la première, mais elle demande
encore 3 jours.
J. L. N. 166 ANALYSES R1BLI0GRAPITIQU F.S
Alexeenko (N. Iu.). — (En russe) (L'interaction de réactions
conditionnelles élaborées simultanément à un stimulus auditif sur
la base de renforcements verbal et inconditionnel). — /. vysch.
nerv. Deiat., 1958, 8, 322-328.
Sur un son de 700 hz, on établit deux réactions simultanées : palpé
brale par renforcement inconditionnel (jet d'air), motrice par renfo
rcement verbal (« appuyez »). On établit ensuite une discrimination pour
un son de 800 hz.
Si on dit alors aux 10 sujets : « Maintenant il ne faudra plus appuyer »,
chez 8 d'entre eux la réaction palpébrale disparaît en même temps que
la réaction motrice, et cela alors que le renforcement est conservé (la
réponse inconditionnelle palpébrale a également lieu) ; la disparition
n'est pas dépendante des latences, puisqu'elle se produit pour les sujets
dont la réponse palpébrale précédait la réponse motrice aussi bien que
pour les autres.
Par contre, si l'on essaie d'éteindre la réaction palpébrale en conser
vant la réponse motrice, on y parvient difficilement.
De la même façon, si l'on inverse la valeur signalétique des stimuli,
soit en rendant les deux stimuli positifs, soit en rendant positif celui
qui était inhibiteur et inversement, on constate les faits suivants : la
modification de la réponse palpébrale n'a pas d'influence sur la réaction
motrice ; par contre, si l'on dit aux sujets : « Maintenant, appuyez
pour tous les sons » (ou : « Maintenant, appuyez pour le son aigu, et
n'appuyez plus pour le son grave »), on trouve, chez 4 sujets sur 5 dans
le premier cas, et chez 11 sur 12 dans le second, des modifications du
réflexe palpébral ; des 11 derniers sujets, 4 manifestent une désinhi-
bition de la discrimination, 1 une inhibition de la réaction positive, et les
six autres ont une double modification (parallèle par conséquent à celle
de la réponse motrice).
Chez 6 nouveaux sujets, on refait les mêmes expériences, mais en
élaborant et en traitant séparément dans le temps les deux réactions ;
on ne constate aucune influence mutuelle des modifications.
J. L. N.
Murdock (B. B. Jr). — Intralist generalization in paired-associate
learning (Généralisation intraliste dans l'apprentissage de couples
associés). — Psychol. Rev., 1958, 65, 306-314.
E. Gibson avait constaté dans son étude sur la généralisation que
celle-ci commençait par croître au début de l'apprentissage, pour décroître
ensuite, après être passée par un maximum. D'autres études ont retrouvé
ensuite ce phénomène. L'auteur montre que ce maximum est sans doute
dû à un artefact de la technique utilisée. On constate en effet dans de
telles études 4 types de réponses : les réponses correctes (Sa-Ra), les
réponses incorrectes, c'est-à-dire des erreurs d'appariement de la réponse
au stimulus (Sa-Rfc), des intrusions, réponses qui n'appartiennent pas LKS PROCESSUS D'ACQUISITION Ifi7
à la liste, et enfin des omissions (absence de réponse). Seules les réponses
incorrectes peuvent être considérées comme des généralisations. L'hypot
hèse de l'auteur est que la généralisation décroît continuellement depuis
le début de l'apprentissage, et que, pour le constater, il suffit de faire
disparaître omissions et intrusions, les premières en forçant le sujet à
répondre, les secondes en faisant apprendre préalablement les réponses
au sujet, l'apprentissage consistant alors uniquement dans l'association
d'une réponse déterminée à chaque stimulus. Il montre en outre que la
probabilité de généralisation ne peut que décroître alors. L'auteur en
déduit que, dans le transfert, on ne doit pas observer un premier
accroissement du transfert négatif en fonction du degré d'apprentissage
de la première tâche, mais une décroissance continue. L'article est
illustré par des résultats repris dans la littérature.
F. B.
An nett (J.). — Learning a pressure under conditions of immediate
and delayed knowledge (Apprentissage d'une pression dans des
conditions de connaissance immédiate et différée des résultats). —
Quart. J. exp. Psychol., 1959, 11, 3-15.
On peut concevoir un apprentissage comme une route jalonnée de
repères classés suivant leur informativité : la connaissance des résultats
peut être utilisée ainsi. C'est la variable qu'étudie J. Annett dans toute
une série d'expériences.
Le sujet doit apprendre à effectuer une pression précise du doigt sur
une clé reliée à un potentiomètre. L'appareil se complique suivant les
situations expérimentales : dans la situation A, le sujet peut lire, reflétée
par un miroir, la mesure de s

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