Les comportements sexuels, reproducteurs et parental - compte-rendu ; n°2 ; vol.62, pg 503-506
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Description

L'année psychologique - Année 1962 - Volume 62 - Numéro 2 - Pages 503-506
4 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1962
Nombre de lectures 33
Langue Français

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Les comportements sexuels, reproducteurs et parental
In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 503-506.
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Les comportements sexuels, reproducteurs et parental. In: L'année psychologique. 1962 vol. 62, n°2. pp. 503-506.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1962_num_62_2_26951LE COMPORTEMENT ANIMAL 503
mais elles étaient très profitables aux animaux sauvages. Il a émis
l'idée d'une réduction de ces tendances chez des animaux domestiques,
ceux-ci ayant davantage l'occasion de suivre des objets qui sont sans
signification biologique pour eux.
C'est à partir de cette hypothèse que Gottlieb a entrepris son travail
expérimental.
Afin de pouvoir comparer les résultats, il a utilisé les mêmes espèces
de canards, la seule différence résidant dans le degré de domestication :
— canard Peking : hautement domestiqué ;
—Mallard : sauvage.
Les résultats ont été les suivants :
1) Plus les canards sont domestiqués, moins ils présentent de varia-
2
tions comportementales : — seulement des Peking ont manifesté
26
des réactions d'évitement à la présentation de leurre, contre ■£= des
canards sauvages.
2) La poursuite est plus importante dans le groupe Peking que
dans le groupe Mallard. Ces résultats sont contraires à l'hypothèse selon
laquelle la serait mal adaptée dans les conditions de domest
ication.
3) De même pour Yimprinting ; l'auteur a montré que l'empreinte
était également forte dans les deux groupes de canards sauvages et
domestiques.
Pour expliquer le maintien de la following response et de V imprinting
chez les canards domestiques, l'auteur insiste sur le rôle important que
jouent ces tendances dans l'élevage des jeunes.
N. B.
Les comportements sexuel, reproducteur et parental.
Kühme (W.). — Verhaltensstudien am maulbrütenden (« Betta
anabatoïdes » Bleeker) und am nestbauenden Kampffisch («
splendens » Regan) (Recherches sur le comportement de deux
poissons combattants : B. a., qui incube ses œufs dans sa gueule
et B. s., qui construit un nid). — Z. Tierpsychol., 1961, 18, 33-55.
On relève des différences considérables dans le comportement repro
ducteur, entre deux espèces de poissons combattants appartenant au
genre Betta. Dans son ensemble, ce comportement est beaucoup plus
différencié chez B. splendens que chez B. anabatoides.
A la saison des amours, les mâles et les femelles de splendens dél
imitent un territoire individuel, qu'ils défendent jalousement vis-à-vis
de leurs congénères. Les couples se constituent entre animaux ayant des
territoires voisins. Le mâle construit un nid spumescent, immédiatement
au-dessous du film de surface, puis la pariade commence. C'est une
succession complexe de mouvements ritualisés d'agression et de fuite,
d'intimidation et de soumission, qui prend pour thème et pour « prétexte » 504 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
la défense du territoire. — Chez anabatoides, par contre, on n'observe
pas de comportement territorial, ni de nidification. L'agressivité est
faible et le dimorphisme sexuel comportemental est à peu près nul,
si l'on en excepte l'accouplement proprement dit.
L'accouplement est assez semblable dans les deux espèces (le mâle
se couche sur le flanc, au-dessous de la femelle, se courbe en U et l'enserre
étroitement, en sorte que les pores génitaux des deux partenaires soient
à proximité l'un de l'autre). Mais le comportement parental est rad
icalement différent. Chez splendens, les œufs fécondés sont pris en bouche
par le mâle et déposés un à un dans le nid. Le développement embryonn
aire dure 24-36 h. Après l'éclosion, les larves restent appendues par
leurs organes de fixation à la face inférieure du nid ou aux plantes
aquatiques avoisinantes. Le père prend grand soin de ces larves et
ramène au nid celles qui sont tombées au fond. Au bout de 2-3 jours,
la vessie natatoire des jeunes devient fonctionnelle et ils tendent alors
à s'éloigner du nid. Le père essaie bien de les y ramener en les attrapant
dans sa gueule, mais il ne peut y suffire et la plupart lui échappent.
Pour les rassembler, il use alors du procédé suivant : il se dresse obl
iquement, le museau juste sous la surface de l'eau, et fait trembler
fortement ses nageoires pectorales pendant 1-5 mn : les jeunes perçoivent
les vibrations communiquées à l'eau jusqu'à une distance de 40 cm
environ et ils se dirigent tout droit vers l'épicentre. Le mâle peut
alors les attraper dans sa gueule et les rassembler à nouveau aux abords
du nid. Cette activité devient de plus en plus fréquente, au fur et à
mesure que la mobilité des jeunes se développe ; elle disparaît seulement
5 jours après l'éclosion. — La vibrotaxie des jeunes peut être évoquée
expérimentalement au moyen d'un leurre, pourvu que la fréquence
de ses vibrations n'excède pas quelques périodes par seconde.
Chez anabatoides, le comportement parental, de même que les acti
vités précopulatoires, est beaucoup moins complexe que chez splendens.
Après l'accouplement, les œufs fécondés sont pris en bouche par la
femelle et rejetés en direction du mâle. Celui-ci emmagasine toute la
couvée (150 œufs environ) dans sa gueule. L'incubation dure environ
11 jours, bien que les jeunes soient déjà en mesure de nager et de s'al
imenter au bout de 8 jours. Pendant l'incubation, les œufs ou les larves
qui échappent fortuitement au père ne sont jamais repris. Si, par
rencontre, un courant d'eau les ramène dans sa bouche, il les rejette
au même titre que n'importe quel corps étranger.
J. Me.
Brawn (V. M.). — Reproductive behaviour of the cod (« Gadus calla-
rias » L). (Comportement reproducteur de la morue). — Behav., 1961,
18, 177-198. — Sound production by the cod (« Gadus callarias » L.)
(Production de sons chez la morue). — Behav., 1961, 18, 239-255.
L'auteur a observé le comportement d'un groupe de 13 morues,
6 mâles et 7 femelles de 60 cm de long environ, gardées en captivité COMPORTEMENT ANIMAL 505 LE
dans un grand aquarium. Il a étudié plus particulièrement le compor
tement reproducteur et l'émission de sons.
Il existe une relation très étroite entre la dominance et l'activité
reproductrice des mâles : trois semaines avant le frai, les mâles les plus
vigoureux établissent des territoires d'où ils chassent les moins
forts et les femelles immatures.
La pariade est amorcée par une femelle qui pénètre dans le territoire
d'un mâle. Celui-ci reconnaît sa partenaire à sa nage lente et calme, et
il ne la chasse pas. Par contre, des intrus mâles, dont la nage est rapide
et saccadée, sont attaqués et chassés. La pariade du mâle dure de 10
à 15 mn, la femelle nage alors vers la surface et pond. Après le frai, elle
retourne au fond de l'aquarium, et rejoint le groupe des morues inactives.
Le comportement agressif, pendant toute la période du frai, semble
très important parmi les mâles. Il les incite à frayer et à attaquer les
mâles les plus faibles pour éviter qu'ils ne fraient à leur tour. Ce compor
tement d'agression est renforcé par une émission de sons, qui stimule
également la ponte des femelles.
Cette production de sons a été étudiée dans le deuxième article.
Le « grognement » des morues a une fréquence de 50 cycles par
1
seconde, et dure D - de seconde environ.
II est particulièrement important chez les mâles pendant la période
du frai (février-mars). Sa fréquence augmente alors après le coucher
du soleil, tandis qu'aux autres moments de l'année, toute émission de
sons cesse à l'obscurité. Les sons produits pendant la séquence d'intimi
dation d'un mâle plus faible, ou d'une femelle immature, ne sont
valables que s'ils sont produits à moins de 6 inches du poisson à effrayer.
Dans un nouvel environnement, les morues sont généralement
silencieuses ; il en va de même si on les place à des températures infé
rieures à 4° C.
N. B.
Thiessen (D. D.), Rodgers (D. A.). — Population density and
endocrine function (Densité de population et fonction endocrine). —
Psychol. Bull, 1961, 58, 441-451.
De nombreuses recherches ont montré l'existence d'une relation
inverse entre la densité d'une population animale et sa fécondi

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