Les interférences induites par des stimuli intermittents dans l électrencéphalogramme de l homme - article ; n°1 ; vol.38, pg 178-185
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Les interférences induites par des stimuli intermittents dans l'électrencéphalogramme de l'homme - article ; n°1 ; vol.38, pg 178-185

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Description

L'année psychologique - Année 1937 - Volume 38 - Numéro 1 - Pages 178-185
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1937
Nombre de lectures 35
Langue Français

Extrait

G. Goldman
J. Segal
VIII. Les interférences induites par des stimuli intermittents dans
l'électrencéphalogramme de l'homme
In: L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 178-185.
Citer ce document / Cite this document :
Goldman G., Segal J. VIII. Les interférences induites par des stimuli intermittents dans l'électrencéphalogramme de l'homme. In:
L'année psychologique. 1937 vol. 38. pp. 178-185.
doi : 10.3406/psy.1937.5506
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1937_num_38_1_5506du Laboratoire de Physiologie des Sensations Travail
du Collège de France
VIII
LES INTERF RENCES
INDUITES PAR DES STIMULI INTERMITTENTS
DANS NC PHALOGRAMME DE HOMME
par GOLDMAN et SEGAL
Parmi les nombreuses interprétations da rythme de Berger
la plus généralement acceptée est celle qui considère les ondes
autonomes comme manifestation un état de repos des cel
lules corticales comme activité minimale des centres non per
turbés par les influx afférents et qui en se synchronisant
donnent naissance ces grands potentiels on enregistre
même travers la boîte crânienne Une stimulation périphé
rique abolirait le synchronisme les influx afférents impose
raient chacune des cellules une fréquence correspondante
intensité du stimulus et les ondes grand potentiel dispa
raîtraient réellement On peut citer en faveur de cette hypo
thèse le fait signalé par Adrian et Matthews 2) que des ondes
du type sont obtenues par une lumière papillotante 10 par
seconde et que dans des limites étroites il est même possible
de les obtenir avec des fréquences voisines Les influx du nerf
optique synchronisés par le flicker induiraient une réponse
synchrone dans le champ de projection déterminant un phé
nomène analogue mais non identique au rythme de Berger
Il nous paru difficile accepter cette interprétation car
dans ce cas rien ne opposerait entraînement des ondes par
des fréquences plus rapides tandis en réalité la marge de
plasticité ne dépasse que très rarement 10 de la fréquence
primitive Ce fait paraissait indiquer une importance autre
ment grande de cette fréquence qui devait continuer exer
cer son influence même pendant activité Le décrochage des
ondes par suite une variation de la fréquence du flicker
nous donc paru susceptible de fournir des nouveaux faits
pour interprétation du phénomène ET SEGAL ENCEPHALOGRAMME HOMME 179 GOLDMAN
THODE
Pendant les expériences le sujet se trouvait en position
assise dans la cabine blindée qui nous servait de cage de Fara
day et qui contenait également les amplificateurs II fut ainsi
protégé de toutes les impressions optiques provenant de la
manipulation de enregistreur La cabine fut toujours modé
rément éclairée et les différents appareils fixés aux murs assu
raient un champ de vision suffisamment hétérogène pour
empêcher apparition ondes spontanées
Une ampoule de phare automobile montée dans une
lanterne projection servait de source de lumière papillo
tante Limage de son filament pratiquement punctiforme fut
concentrée sur un disque secteurs puis projetée par un
miroir dans la cabine travers une ouverture de la paroi
Une partie du faisceau déviée sur une cellule photo-électrique
servait enregistrement du signal lumineux Pour éviter
action du courant alternatif aux grandes fréquences la
lampe fut chauffée par des accumulateurs Le disque sec
teurs fut entraîné par un moteur universel réglable par un
rhéostat La durée ouverture ne présentait que 20 de
la phase cette extinction relativement longue favorise un
peu les ondes induites
enregistrement des ondes se fit par la méthode classique
Deux électrodes argent chloruré en position monopolaire
furent reliées un amplificateur couplage par condensa
teurs qui éliminait les potentiels lents tandis un filtre de
25 périodes supprimait les myogrammes dans la plupart des
cas inscription se fît avec un oscillographe électromagné
tique de Dubois
SULTATS EXP RIMENTAUX
Chez un sujet assis dans une cabine éclairée et ayant les
yeux ouverts une forte lumière papillotante détermine des
paquets ondes si on fait varier très lentement la vitesse
du disque secteurs Leur fréquence est égale celle des
ondes leur amplitude est pourtant toujours un peu plus
faible Le fait le plus frappant est que ces ondes apparaissent
pas seulement quand la fréquence du flicker devient voisine
de 10/sec. mais chaque fois il un rapport simple entre
celle-ci et le rythme autonome Le graphique reproduit des 180 MOIRES ORIGINAUX
ondes avec le rapport en on voit les rap
ports On obtient ces ondes coup sûr condi
tion que la variation de la fréquence du flicker soit suffisam
ment lente car la marge entraînement étant très étroite il
suffit de passer un peu trop rapidement pour réduire la série
de synchronisation une seule onde isolée
Cette observation confirme nos réserves énoncées au début
La fréquence de 10/sec est une valeur critique importante
et il faut supposer que même dans les périodes activité il
des phénomènes corticaux de cette fréquence qui agissent
sur la synchronisation
observation suivante confirme cette idée entre les
paquets ondes bien développés la ligne du zéro ne présente
pas aspect irrégularité totale tel on obtient par une
stimulation constante Ici et surtout dans les graphiques
enregistrés avec filtre on des figures complexes mais cer
tainement non accidentelles comme on les voit au début et
la fin du graphique Surtout en maintenant constante la
vitesse du flicker on obtient de belles figures on peut sou
vent décomposer en deux éléments un ayant la fréquence
des ondes autre celle du stimulus intermittent Le rapport
des deux fréquences est en général plus complexe que pour les
ondes pures les valeurs etc. reviennent régulière
ment Bref on peut affirmer que la ressemblance que ces
figures présentent avec image bien connue interférences
entre deux fréquences différentes est pas due au hasard1
Un autre fait oppose interprétation des ondes de syn
chronisation comme une série ondes action influx affé
rents synchronisés par le flicker est la forme et la durée
del on-effect obtient facilement chez un sujet ayant les yeux ouverts
dans la cabine éclairée avec un éclairement supplémentaire fort et brusque
Il est beaucoup moins net avec des excitations partir de obscurité
totale car ici onde se confond avec la fin de la série autonome et il est
très possible que les grandes latences on observe pour la disparition
des ondes après éclairement proviennent du fait on considère on-
effect comme la dernière onde de repos 7)
Ces phénomènes paraissent assez fréquents ils ont été observés par
autres auteurs sans ils eussent prêté attention DURUP et FES-
SARD reproduisent une synchronisation de rapport ADRIAN et
MATTHEWS présentent dans leur figure 19 la synchronisation avec
une lumière intermittente de par seconde mais on voit nettement un
rythme de 10 par seconde qui se superpose la fréquence induite Pf
Synchronisation des ondes avec excitation lente rapide la ligne scrroe du signal lumineux fréquence maxima est confuse sui
ta figure
On-effect chez un sujet ayant les yeux ouverts en lumière faible
Action de étendue du champ sur la synchronisation gauche petit champ droite grand interriiplniii esi
ilii la perturbation de appareillage par escamotage du diaphragme
aul plialograiiiiiu An milieu Signal liiniim ux. 1/è iiip- ii eruiide) 182 MEMOIRES ORIGINAUX
Nous en reproduisons dans le graphique deux exemples
obtenus en cabine éclairée avec un stimulus de 100 sec
Pour les fortes intensités utilisées la latence est de 008 sec.
et la durée du phénomène comprise entre 015 et 018 sec Un
phénomène tellement lent ne peut pas déterminer un rythme
de 10 par seconde et en outre il est toujours suivi un temps
de blocage assez long 5)
Les ondes de synchronisation obtiendraient donc par
interférence du rythme de Berger avec la fréquence du sti
mulus Deux hypothèses sont alors possibles pour expliquer
ce phénomène ou bien il agit de véritables interférences
par action de deux rythmes sur un même neurone ou bien
interférence est apparente ne provient que de action
sur la même électrode des ondes provenant de la partie cen
trale de la rétine et des ondes de rep

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