Les relations interpersonnelles - compte-rendu ; n°2 ; vol.61, pg 536-546
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Description

L'année psychologique - Année 1961 - Volume 61 - Numéro 2 - Pages 536-546
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1961
Nombre de lectures 13
Langue Français

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Les relations interpersonnelles
In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°2. pp. 536-546.
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Les relations interpersonnelles. In: L'année psychologique. 1961 vol. 61, n°2. pp. 536-546.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1961_num_61_2_26893ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 53G
par le sujet à diverses qualités sociales et le degré auquel il s'attribue
ces qualités. Un certain nombre de résultats différenciant normaux et
malades psychiatriques, hommes et femmes, petite bourgeoisie et
travailleurs manuels sont évoqués.
P. J.
L'étude psychologique des petits groupes.
Montmollin (G. de). — Réflexions sur l'étude et l'utilisation des
petits groupes : II. Le petit groupe comme moyen d'action. — Bull.
C.E.R.P., 1960, 9, 109-122.
L'A. expose comment les « petits groupes » ont été utilisés pour
transformer les individus qui en sont membres. La discussion de groupe
peut être l'occasion d'une psychothérapie où les malades se « défoulent »
plus facilement, apprennent à s'intégrer à un groupe qui les tolère.
Mais le succès de cette méthode est incertain car la « variabilité des
comportements sociaux individuels », le rôle ambigu du thérapeute
empêchent de constituer des documents pour la validation. Dans le
psychodrame, comme dans le sociodrame, les sujets jouent alternativ
ement des rôles différents ; la première méthode vise à liquider des
tensions précises ; la seconde, à objectiver des tensions intergroupes.
Les critiques faites à ces procédés concernent la notion de spontanéité
et l'aptitude au jeu dramatique. Ici encore, l'absence de validation
interdit de conclure.
Le T Groupe s'adresse à des normaux. L'A. compare cette méthode
à une initiation rituelle, caricature de la vie sociale et souligne ses
dangers.
Les « petits groupes » ont aussi été employés pour former et entraîner
des individus. Étudiant cet aspect, l'A. soulève le problème du transfert
de la formation au sein d'un groupe artificiel à l'application dans les
conditions réelles de l'existence. La pression exercée par le groupe sur
l'individu est plus profonde que celle exercée par un individu sur d'autres.
Mais elle dépend des relations qui s'établissent entre l'individu et le
groupe.
Un problème crucial est précisé dans la conclusion : les groupes expé
rimentaux sont-ils représentatifs ? Pour l'A., leur taille n'est pas en
cause ; mais ils sont isolés dans le temps, et abstraits d'un milieu
externe ce qui rend contestable la généralisation des résultats.
G. L.-L.
Les relations interpersonnelles.
Hilkevitch (R. R.). — Social interactional processes : a quantitative
study (Étude quantitative du processus d'interaction sociale). — ■
Psychol. Rep., I960, 7, 145-201.
L'interaction sociale mesurée par les choix sociométriques a-t-elle
lieu de préférence entre des sujets considérés comme égaux ou entre
des sujets à personnalités complémentaires ? Les mesures suivantes sont PSYCHOLOGIE SOCIALE 537
pratiquées sur des écoliers de 8e grade (26 garçons et 29 filles) : 1. Mesure
de choix sociométriques ; 2. Mesure de leur égalité (définie à l'aide
de 18 variables de réputation, c'est-à-dire concernant l'opinion que les
autres ont sur leurs qualités) ; 3. Mesure de certaines variables intraper-
sonnelles du Rorschach. Les scores des trois mesures sont classés en
trois degrés d'intensité.
On voit que les choix sociométriques réciproques vont de pair,
pour certaines variables avec une certaine complémentarité des scores, d'autres avec une congruence des scores (lorsqu'ils occupent
les mêmes degrés de l'échelle). Chez les garçons, il y a significativement
plus de traits complémentaires que de traits congruents. L'interaction
sociale s'établit entre ceux qui se complètent du point de vue de la
force de la personnalité, de l'autorité, de l'acceptabilité sociale. Les
traits congruents se trouvent surtout dans la sphère intellectuelle.
Chez les filles, le choix réciproque est davantage fondé sur la simi
litude. Les seuls traits complémentaires se situent dans l'adaptation
de l'affectivité et de l'intelligence.
R. F.
Lott (B.), Lott (A.). — The formation of positive attitudes toward
group members (La formation d'attitudes positives à l'égard des
membres du groupe). — J. abnorm, soc. Psychol., 1960, 61, 297-300.
Les A. cherchent à reformuler les problèmes de relations inter
personnelles et de performance en groupe dans les termes des théories
S-R de l'apprentissage. — C'est en fonction de cette théorie qu'ils
supposent que les membres d'un groupe qui ont été récompensés pour
leur performance en présence de leurs camarades de groupe tendront
davantage à avoir vis-à-vis de ceux-ci des attitudes positives que des
membres de groupes qui n'ont pas été récompensés. On retrouve ici
la théorie de Dobb inspirée des schémas de Hull sur la genèse des att
itudes : une attitude est une réponse « expectative », réponse anticipée
et fractionnelle qui est évoquée par un élément d'une situation dans
laquelle antérieurement un individu s'est trouvé récompensé. L'expér
ience a été réalisée sur des enfants qui appartiennent aux mêmes classes
d'une école primaire, elle comporte trois parties : 1. Une séance de tests
sociométriques ; 2. A quelque temps de là, on choisit 88 sujets qui sont
répartis en 16 groupes de 3 membres de telle sorte que dans aucun
groupe il n'y ait de choix réciproques ; on fait jouer les enfants à un jeu
dans lequel il s'agit d'atteindre un objectif en évitant une série d'obstac
les ; en fait, il s'agit d'un jeu truqué de telle sorte que certains soient
toujours récompensés pour leur réussite, d'autres jamais parce qu'ils
échouent toujours ; il y a des groupes dans lesquels les 3 membres sont
récompensés, d'autres dans lesquels seulement 2 membres sont récompens
és, d'autres dans lesquels aucun membre n'est récompensé, il y a une
séance de jeu (3 essais) le matin, et une autre (3 essais) l'après-midi ;
3. Le soir même, et sous une autre forme que pour les premières épreuves,
A. PSYCHOL. 01 35 538 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
on fait de nouveau passer un test sociométrique. Les résultats vont dans
le sens de l'hypothèse : en effet, pour les sujets récompensés, pour
48 choix, 11 se portent sur un membre de leur groupe expérimental,
37 sur un non-membre, tandis que pour les sujets non récompensés,
pour 48 choix, 3 seulement se portent sur un membre de leur groupe
expérimental, 45 sur un non-membre ; la différence est significative.
Dans la discussion, les A. insistent sur l'importance des mécanismes
du renforcement, puisque les attitudes positives ont été induites après
une relativement courte séquence expérimentale, à l'aide d'une
« récompense » presque dérisoire (il s'agissait de petites voitures en
matière plastique) alors que les enfants se connaissaient pour appartenir
à la même classe de longue date ; on ne peut faire appel ici à l'instabilité
affective des enfants d'école primaire, caries A. ont contrôlé la stabilité
des affections qui s'est trouvée exceptionnellement forte pour les sujets
utilisés, bien que temporairement affaiblie par la manipulation expéri
mentale. Ils insistent également sur le fait que la « cohésion » a été ici
réellement manipulée alors que dans d'autres recherches, elle n'est que
verbalement suggérée aux participants.
G. M.
Zajonc (R.), Morrissette (J.). — The role of uncertainty in cognitive
change (Le rôle de l'incertitude dans le changement cognitif). —
/. abnorm, soc. Psychol., 1960, 61, 168-175.
En généralisant à la psychologie individuelle le schéma lewinien
de changement social les auteurs cherchent à mettre en évidence le
rôle joué par le niveau et les variations de la certitude sur les changements
pouvant intervenir dans les jugements. On présente aux sujets (96),
à l'aide d'un tachistoscope, 18 fois

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