Les tests - compte-rendu ; n°1 ; vol.51, pg 451-466
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Description

L'année psychologique - Année 1949 - Volume 51 - Numéro 1 - Pages 451-466
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1949
Nombre de lectures 12
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

1° Les tests
In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 451-466.
Citer ce document / Cite this document :
1° Les tests. In: L'année psychologique. 1949 vol. 51. pp. 451-466.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1949_num_51_1_8541II. — Psychologie clinique. Y
lo Les tests
98. — Analyse des profils obtenus avec l'échelle Wechsler-Bellevue r
(1) GARFIELD (S. L.). — An evaluation of
patterns in Schizophrenia (Étude des profils W.-B. dans la schizo
phrénie). — J. consult. Psychol., 1949, 13, 279-287. — (2) JOHN
SON (L. C). — Wechsler-Bellevue pattern analysis in schizo
phrenia (L'analyse du profil au W.-B. dans la schizophrénie) . —
J. consult. Psychol., 1949, 13, 32-33. — (3). SCHLOSSER (J. R.),.
KANTOR (R. E.). — A comparison of Wechsler's deterioration
ratio in psychoneurosis and schizophrenia (Comparaison de r indice
de détérioration de Wechsler dans les psychonévroses et la schizo
phrénie). — J. consult. Psychol., 1949, 13, 108-110. — (4) WIT-
TENBORN (J. R.). — An evaluation of the use of Wechsler-
Bellevue subtest scores as an aid in psychiatrie diagnosis (Examen
de la valeur des des épreuves du W.-B. pour aider au diagnostic
psychiatrique). — J. consult. Psychol., 1949, 13, 433-439. — (5)
HEYER (A. W.). — «Scatter analysis» techniques applied to
anxiety neurotics from a restricted culturo-educational environ
ment (Application des techniques de « scatter analysis » à des névro
sés anxieux provenant d'un même milieu). — J. gen. Psychol.,.
1949, 40, 155-166. — (6) LEVINE (L.). — The utility of Wechsl
er's patterns in the diagnosis of schizophrenia (La valeur des
profils du W.-B. pour le diagnostic de la schizophrénie). — J. cons
ult. Psychol., 1949, 13,28-31. — (7) ALTUS (W. D.), CLARK
(J. H.). — Subtest variation on the W.-B. for two institutionalized
behavior problem groups (La dispersion au W.-B. chez deux groupes
de desadaptés internés). — J. consult. Psychol., 1949, 13,444-447.
— (8) ALTUS (X. D.). — Adjustement and subtest variation on
the army Wechsler for the mentally limited (L'adaptation de
retardés mentaux et leur dispersion au Wechsler de l'armée). —
J. gen. Psychol., 1949,40,167-176. — (9) ALLEN (R. M.). — A.
comparison of the test performances of the brain-injured and the
brain-diseased (Comparaison des performances aux tests de malades
du cerveau et blessés du cerveau). — Amer. J. Psychiat., 1949,
106, 195-198. — (10). PASCAL (G. R.), ZEAMAN (J. B.). — A
note on the validity of W.-B. scatter (Note sur la validité de la<. 452 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dispersion au W.-B.). — Amer. J. Psychiat., 1949, 105, 840-842.
— (11) BROWN (M. N.). — A critique of the W.-B. system of
weighted Scores (Critique du système des scores pondérés du W.-B.).
— J. clin. Psychol., 1949, 5, 170-172. — (12). — JOHNSON
(T. F.). — Some needs in research with the W.-B. scale (Quelques
recherches nécessaires concernant l'échelle W.-B.). — J. gen. Psyc
hol., 1949, 41, 33-36. — (13) HUNT (W. L.). — The relative
rates of decline of Wechsler-Bellevue « hold » and « don't-hold »
tests (Les différents taux de déclin au W.-B. dans les tests qui
<( tiennent » et ceux qui « ne tiennent pas »). — J. consult. Psychol.,
1949, 13, 440-443. — (14) GERSTEIN (R. A.). — Analyzing
and extending the use of Wechsler-Bellevue vocabulary responses
(Analyse et extension de V utilisation des réponses au vocabulaire du
W.-B.). — .]. consult. Psychol., 1949, 13, 366-370. — (15)
HAM ISTER (R. C). — The test-retest reliability of the Wechsl
er-Bellevue Intelligence test (form I) for a neuropsychiatrie popul
ation (La fidélité de la forme I du W.-B. chez un groupe de malades
mentaux). — J. consult. Psychol., 1949, 13, 39-43. — (16) GIBBY
(R. G.). — A preliminary survey of certain aspects of form II of
the W.-B. scale as compared to form I (Étude préliminaire de cer
tains aspects de l'échelle W.-B. forme II comparée à la forme 1).
— J. clin. Psychol., 1949, 5, 165-169. — (17) COTZIN (M.),
GALLAGHER (J. J.). — Validity of short form of the W.-B.
scale for mental defectives ( Validité des formes abrégées du
chez les retardés). — J. consult. Psychol., 1949, 13, 357-365.
Depuis la publication par le Dr Wechsler en 1939 de son échelle
d'intelligence pour adultes, de nombreux auteurs, parmi lesquels
il faut citer Gilliland, Magaret, Rabin et principalement Rapaport
et Wechsler lui-même, se sont attachés à faire en outre de cette bat
terie un instrument diagnostique en tentant d'analyser, avec des
procédés divers, les formes de dispersion que peuvent présenter cer
tains groupes cliniques entre les scores des onze « subtests ». La
mesure de la détérioration mentale est un des aspects, et non des
moindres, de cette « scatter analysis », retour légitime aux tentatives
classiques de « profil psychologique », avec cette fois des épreuves
bien étalonnées dont les scores pondérés permettent la comparaison,
et surtout une attitude plus empirique à peu près libérée de toute
classification à priori.
Cependant les premières applications cliniques de la méthode
révèlent des discordances sérieuses dans les résultats et ne sont pas
sans susciter de nombreuses réserves et critiques. Les résultats négat
ifs invoqués ne paraissent pas finalement condamner le principe
même de la « scatter analysis » mais faire ressortir certaines causes
d'erreurs dont la connaissance précise pourra sans doute permettre
une mise au point ultérieure.
Déjà dès 1942 Webb, dans une étude comparative sur un groupe LES TESTS 453
de malades, concluait à la valeur très faible de l'échelle de Wechsler
comme moyen d'évaluer la détérioration, et, en 1943, Gilliland, Wit-
tman et Goldman (J. gen. Psychol.) dans une étude analogue ne
trouvaient pas des profils essentiellement différents entre normaux
et groupes psychiatriques. Plusieurs auteurs avaient à leur suite
présenté des conclusions critiques de cet ordre et nous en trouvons
une véritable floraison, dans les revues psychologiques américaines de
1949. Elles concernent principalement des profils statistiques et des
groupes de schizophènes.
Gar field (1) poursuivant une étude commencée en 1948 (J.
Cornp. Psychol.) montre que les profils présentés par divers auteurs
comme caractéristiques des schizophrènes présentent, sauf pour
deux « subtests », de notables divergences entre eux et avec celui
que lui donne un groupe de 109 malades du même type. Johnson (2)
qui veut éprouver le profil donné par Wechsler sur ces mêmes malades
aboutit à des conclusions identiques; de même que J. R. Schlosser
et R. E. Kantor (3) qui ne retrouvent pas chez leurs 163 sujets le
critère proposé par Wechsler et Rapaport pour différencier schizo
phrènes et névropathes (absence de « détérioration » chez ces derniers,
les déficiences réparties à la fois dans l'échelle verbale et dans l'échelle
performance arrivant à se compenser). C'est sur les données mêmes
de l'auteur que Witterborn (4) recherche la validité des profils pro
posés par Rapaport en essayant de vérifier trois postulats qu'impli
querait cette validité. Sa conclusion rejoint les précédentes : si les
échecs à certaines épreuves particulières peuvent être considérés
comme significatifs les profils proprement dits portant sur l'e
nsemble de l'échelle ne présentent aucune constance.
Constatant ces discordances, A. W. Heyer (5) tente d'éliminer
l'intervention possible du facteur socio-géographique en prenant
des sujets provenant uniquement de six Etats du Sud-Est des
U. S. A.; il limite et précise par ailleurs le diagnostic psychiatrique
(névrose d'angoisse) établi indépendamment par trois médecins.
Malgré ces précautions, ses conclusions ne sont guère plus posi
tives. La variabilité du groupe psychiatrique n'appara't pas signi-
ficativement plus grande que celle des normaux et le profil lui-
même, très différent de celui de Rapaport, n'est pas non plus
discriminatif. Toutes ces études utilisent le profil moyen d'un groupe.
Mais, même valable, ce profil permet-il un diagnostic individuel?
C'est le problème qu'envisage Levine (6) qui fait examiner
110 malades, dont 46 schizophrènes, par cinq psychologues entraî
nés qui doivent, sur la seule base du Wechsler-Rellevue, les classer
dans une des cinq catégories prévues par Wechsler (schi

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