Les tests et leur emploi. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 745-767
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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 745-767
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 16
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

2° Les tests et leur emploi.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 745-767.
Citer ce document / Cite this document :
2° Les tests et leur emploi. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 745-767.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8266LES TESTS ET LEUR EMPLOI 745
II n'y a pas de corrélations évidentes entre ce test et les acquisi
tions de chaque individu ; il y a une corrélation faible, cependant,
avec les résultats académiques ; il est évident, pourtant, que, dans
ce groupe, les étudiants qui s'intéressent plus à la carrière d'ingé
nieurs seront plus satisfaits que les autres de leur travail ; mais il
n'est pas prouvé que l'intérêt pour un travail, une étude, amène de
la satisfaction.- R. G h.
1690. — C. H .GRIFFIN et H. BOROW. —An engineering and phys
ical Science aptitude test ( Un test d'aptitude aux études d' ingén leurs
et de la physique). — J. ofappl. Ps., XXVIII, 5,1944, p. 376-387.
Un test a été établi en rassemblant différentes épreuves d'autres
tests. Six sections furent créées : Mathématiques, formulation,
compréhension de la Physique, raisonnement mathématique, compréh
ension verbale, compréhension mécanique ; le test demande
90 minutes. Les normes ont été établies pour 6.695 jeunes gens
et 22.295 jeunes filles.
Le test fut, ensuite, appliqué à des étudiants dans des écoles
d'ingénieurs. Les résultats furent comparés aux résultats scolaires
en Mathématiques appliquées, Chimie, Physique, Travaux Prati
ques ; les corrélations sont, souvent, aussi élevées que 0,79.
Une forme abrégée a été mise au point, d'une durée de 50 minutes,
et peut servir à prédire les succès, dans la partie technique principa
lement ; les corrélations avec les résultats du travail à l'école sont,
souvent, aussi bonnes que celles du test complet.
Le test est, souvent, plus difficile pour les jeunes filles que pour
les jeunes gens, mais il -permet de reconnaître, de cette façon, des
jeunes filles possédant de fortes qualités techniques. R. Ch.
2° Les tests et leur emploi
1691. — Mme H. PIÉRON. — Une nouvelle fiche collective d'intelli-
genee pour adultes cultivés (Fiche M. H. P. n° 1). — B. I. N. O. P.,
2é série, I, 1-2, 1945, p. 10-25.
Présentation d'une fiche d'intelligence destinée à des sujets adultes
ayant reçu umf forte culture secondaire ou une culture supérieure.
Elle permet d'établir un profil en 8 points : compréhension, critique,
invention, intelligence logique, intelligence verbale, intelligence
numérique, générale (bon sens) et efficience totale.
L'épreuve comprend 73 questions ; le temps d'application est
de 1 heures 1/4.
L'article comporte : une description complète de la fiche, un
barème de notation, et un étalonnage portant sur 565 sujets
(325 filles et 240 garçons) possédant du baccalauréat complet à la
licence. L'âge n'a aucune importance, mais les sexes donnent des
étalonnages différents. G.. B.
1692. — Mme H. PIÉRON. — Fiche abrégée d'examen psychologique*
de M. et Mme Henri Piéron. — B. I. N. O. P., 2e série, I, 3-4, 1945,
p. 41-59.
Fiche collective établie pour permettre l'examen psychologique
complet et rapide d'un grand nombre d'enfants. Elle permet dq • 746 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
dresser un profil en 10 points : attention, étendue mémoire pratique,
mémoire pratique (exactitude), mémoire concrète, niveau d'infor
mation, intelligence générale (capacité), intelligence générale (rende
ment), technique, coup d'œil (erreurs en millim.), repré
sentation spatiale.
L'A. nous donne : une présentation détaillée du test, des indi
cations de correction, et un étalonnage établi sur 520 filles et
825 garçons. G. B.
1693. — PAUL L'ARCHEVÊQUE. — Épreuve collective d'habileté
mentale générale. — Bulletin de l'Institut Pédagogique Saint-
Georges, Université de Montréal, n° 7, 1944.
Des essais préalables de 405 questions (80 de classification, 60 de
similitude, 55 de choix logique, 70 de sens des mots, 40 de sens de
proverbes, 70 de connaissances, et 30 de nature numérique) ont
- permis d'établir leur difficulté et de constituer deux formes équiva
lentes (à 150 questions) d'un test, étalonnées dans 44 classes de filles
et 45 de garçons (1.921 sujets en tout). Temps accordé tel que 90 %
des sujets achèvent le test. Pour simplifier les corrections, les réponses
consistent à indiquer un chiffre dans la marge. Les groupes de
questions ont, avec le test total, des corrélations comprises entre
0,81 et 0,94.
Entre les 2 formes du test les corrélations ont été de 0,77 (garçons)
et 0,82 (filles).
Avec les succès scolaires, de 0,58 à 0,63, avec l'inte
lligence appréciée par 21 professeurs, corrélation moyenne de 0,66
(valeurs partielles de 0,50 à 0,95). ' H. P.
1694. — F. GÉDÉON. — L'intelligence des relations spatiales.
Aptitude aux mathématiques et aux sciences. — Bulletin de l'Ins
titut pédagogique Saint-Georges, à Montréal, n° 8, 1945.
L'auteur a complété et perfectionné le test de Dounaïevsky, et,
après 3 ans de tâtonnements, a étalonné les deux formes du test
(30 exercices avec 3 exemples communs), où l'on demande 3 dessins
continuant chaque série (de 4), sur plus de 4.000 sujets.
On donne 1 point par dessin correct, sauf si le premier est mauvais
(ce qui entraîne le zéro). Les indices de fidélité sont de 0,94 à 0,93
pour chaque forme, la corrélation des deux formes atteignant 0,85
chez les garçons et 0,82 chez les filles. La réussite moyenne est de 56,6
et 54,8 pour les deux formes sur 164 sujets, pour 1.380 filles elle est
de 34,86 et 40,84; pour 1.336 garçons (de 7 classes), de 42,48 et 46,96.
Avec un maximum de 150, à 12 ans 1/2, la réussite est de
29 (garçons) et 25 (filles), et s'élève, à 18 ans 1/2 au maximum
de 60 chez les garçons, à 17 ans 1/2 au maximum de 45 chez les
filles, dont l'infériorité est constante et manifeste.
> ■■ La corrélation de ce test avec le form-board crayon-papier de
Minnesota a été de 0,53 (garçons), avec un test général d'aptitude
intellectuelle, de 0,48 (300 sujets) avec la réussite, en mathématiques,
de 0,58 à 0,75 (4 classes) chez les filles, de 0,34 à 0,78 (classes de
diverses écoles) chez les garçonsr Ce serait un bon test d'aptitude
scientifique. H. P. LES TESTS ET LEUR EMPLOI 747
1695. — L. S. PENROSE. — An economical method of presenting
matrix intelligence tests (Méthode économique de présenter les
tests d'intelligence dits « matrices r>). — Br. J. of Med. Ps., XX, 1944,
" p. 144-146.
L'auteur décrit une nouvelle version de sa « matrice %. Le test
présente 5 éléments dont l'un introduit une hétérogénéité dans la
série, c'est l'élément hérétogène qui doit être barré. Il est construit
sur les bases suivantes : On part d'un système de trois paires de
qualités dont on peut tirer 8 combinaisons possibles. Quand un
pareil système a été bâti, il suffit de prendre 5 des combinaisons
quelles qu'elles soient pour obtenir un item du test. On peut aussi
utiliser quatre qualités et en tirer toutes les combinaisons possibles,
n'importe quelle série de 5 éléments forme un item. On peut encore
utiliser 2 qualités seulement dont une répétée 4 fois — ou 3 qualités
donnant 2 paires d'éléments et un élément hérétogène. M. B.
1696. — J. C. RAVEN et J. B. WALSHAW. — Vocabulary tests
(Tests de vocabulaire). — Br. J. of Med. Ps., XX, 1944, p. 185-194.
R. et W. affirment que les tests de vocabulaire se sont montrés à
plusieurs reprises un des moyens les plus satisfaisants d'apprécier
l'aptitude verbale acquise par une personne grâce à son activité
intellectuelle passée. Ils décrivent en détail la technique employée
pour construire une échelle de vocabulaire qu'ils considèrent comme
un complément excellent des tests dits « matrices progressives » qui
sont destinés à apprécier l'activité intellectuelle d'

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