Livres - compte-rendu ; n°2 ; vol.52, pg 652-668
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Description

L'année psychologique - Année 1952 - Volume 52 - Numéro 2 - Pages 652-668
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1952
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

D. Anzieu
F Bresson
R. Chocholle
G. Durandin
P Fraisse
H. Gratiot-Alphandéry
A.-M. Hiriartborde
V. Ledoux
J. Lévine
Henri Piéron
P. Vautrey
II. Livres
In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 652-668.
Citer ce document / Cite this document :
Anzieu D., Bresson F, Chocholle R., Durandin G., Fraisse P, Gratiot-Alphandéry H., Hiriartborde A.-M., Ledoux V., Lévine J.,
Piéron Henri, Vautrey P. II. Livres. In: L'année psychologique. 1952 vol. 52, n°2. pp. 652-668.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1952_num_52_2_8678— LIVRES II.
FOULQUIÉ (P.), DELEDALLE (G.). —La psychologie con
temporaine. — In-16 de 438 pages, Paris, Presses Universitaires
de France, 1951.
Ce tableau de la psychologie des soixante-quinze dernières années
est vaste et il est toujours juste ou plus exactement chaque partie
est toujours juste car je suis obligé d'avouer que le plan de l'œuvre
ne me satisfait pas.
A vrai dire l'auteur a tenté une histoire de la psychologie en
essayant d'opposer la psychologie objective et la sub
jective. Mais si le problème s'est posé et se pose encore ainsi pour
certains psychologues, beaucoup d'autres le posent en d'autres
termes qui ne sont pas équivalents : empirisme opposé à philosophie,
expérimentation opposée à méthode clinique, etc. Par le fait même
F. est amené à faire des classifications discutables. La psychanalyse
est-elle une psychologie subjective? La psychologie de la forme, la
psychologie phénoménologique sont-elles des synthèses de l'objec-
tivisme et du subjectivisme?
Cette tentative si intéressante prouve simplement qu'il n'est plus
possible de faire un tableau de la psychologie en le centrant sur les
tendances philosophiques des psychologues. Malgré ou à travers
ces tendances, la psychologie se construit et ce qui compte pour
tous les psychologues c'est ce qu'ils peuvent découvrir de l'homme
et ce qu'ils peuvent faire pour l'homme. Il est assez remarquable
que la psychologie appliquée tienne si peu de place dans cet ouvrage.
C'est cependant elle qui a été le ressort de tous les progrès; Galton,
Freud, Binet ont été guidés dans le meilleur de leur œuvre par ces
soucis et la méthode des tests qui ne se pose pas le problème objecti-
visme-subjectivisme a fait faire de grands progrès à la psychologie.
Mais ces critiques faites il faut répéter que ce livre comble une
lacune importante de la bibliographie française où nous avions
d'excellents travaux mais aucun ouvrage d'ensemble.
P. F.
NUTTIN (J.). — Tendances nouvelles dans la psychologie
contemporaine. — In-20 de 58 pages, Louvain, Publications
Universitaires, 1951.
Cette conférence destinée à des non-spécialistes a deux pôles. LIVRES 653
Nuttin fait d'abord une excellente mise au point des tendances de
la psychologie actuelle. Le fait essentiel lui paraît être la rencontre
d'une expérimentale qui se sclérosait dans l'étude des
fonctions et de la psychologie pathologique (surtout psychanalyt
ique) et de la animale. Cette rencontre elle-même
appelait le développement de la psychologie sociale.
Mais l'auteur voit deux dangers dans cette : une impor
tance exagérée d'une image pathologique de l'homme, et une ten
dance à réduire les instincts aux besoins physiologiques. Sans aban
donner le point de vue du comportement, Nuttin pense que les
psychologues doivent découvrir tous les besoins de l'homme y
compris le besoin de « donner un sens à notre existence ».
P. F.
BURLOUD (A.). — De la psychologie à la philosophie. —
In-16 de 239 pages, Paris, Hachette, 1950.
Psychologue et philosophe, A. Burloud a tenu à relier ces
deux domaines de sa pensée et, partant des données positives de la
psychologie, s'élever à une systématisation métaphysique en repre
nant l'éternel problème de l'âme et du corps.
Son point de vue est assez subtil, car s'il reste fidèle à la dualité
fondamentale du corps et de l'esprit, il n'admet pas leur hétérogén
éité, en sorte que le corps peut parfaitement « suppléer » l'esprit;
il en est souvent l'associé, mais peut toutefois en devenir l'advers
aire.
Cette théorie réaliste d'une interaction de deux systèmes de forces
assez voisines s'oppose radicalement à celle du parallélisme comme
aux unifications matérialiste et idéaliste.
Elle s'apparente aux conceptions bergsoniennes, avec la notion
d'une intelligence continuant l'œuvre de l'instinct, c'est-à-dire, en
somme, d'une force psychique venant s'ajouter à l'élan vital animant
la matière vivante. Il faudrait donc trois principes : physique, biolo
gique et spirituel pour rendre compte d'un univers, suspendu « à un
Dieu vivant, qui est lui-même la forme du Monde ».
On arrive là à des croyances métaphysiques qui n'appellent pas
d'utiles discussions.
Mais, quand il affirme que « ce qui se passe dans le psychisme
n'est en aucune façon le reflet de ce qui se passe dans le cerveau,
A. Burloud s'engage dans un domaine où les faits peuvent être inter
rogés et leur interprétation discutée.
Or si, d'une façon générale, l'information psychologique de Bur
loud est solide, sur le terrain biologique et cérébrologique, elle n'est
que de seconde main et n'est certainement pas très au courant.
La conception de Lashley d'une équipotentialité du cerveau, édi
fiée sur ses premières recherches relatives au rat, a été singulièrement ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ksalté« et reteuseJhée à la suite de ses travaux suit les singes, e% Ton
ne peut certainement pas dire aujourd'hui « quse les diverses parties
d»- cerveau sont également propres à reaaotplir le même emploi »!
P<w*p le système aervewx des Arthropodes, dit « très rudimen-
taire«» et pourtaât eapable d'actes « très; adaptés », la notion la plus
élémentaire de zoologie; aurait permis à l'auteuar de rie pas envisager
en \&<m un groupe où les structures et les fonctions soat si variées,
depuis les Copépodes jusqu'aux Hyménoptères, chez lesquels le
« oeiveau » des atbeilâes et de certaines fourmis se montre d'une
steuctaîe si complexe ü
Suar le teruaija limitrophe où les conceptions philosophiques restent
encore ajustables aux faits, je me sens assez en accord avec A. Bur-
loud, quand son empirisme le conduit à rendre compte, pour la pens
ée, de son « adéquation à la réalité » du monde par un jeu continu
d'expériences qui assurent d'abord l'adaptation même des percept
ions. « Psychologiquement et socialement déterminée:, l'histoire
de la pensée appartient à l'évolution naturelle a, nous dit-il. Toutefo
is., sur le rôie de, l'expérience socialisée qui fait bénéficier l'homme
— sans, transmission constitutionnelle — des adaptations progress
ives, d'une longue suite de, générations, l'auteur garde le silence et
sa pensée profonde n'est pas explicitée.
Les, préoccupations morales jouent, certainement un rôle import
ant, dans les systématisations relatives: à la philosophie de la nature,
et ce. n'est pas sans surprise que j'ai appris que, selon A. Burlaud, le
rôle, de la douleur consiste à nous mettre en garde, non point comme
on le dit communément, contre des dangers extérieurs, mais contre
le, danger intérieur que représenté la recherche effrénée du plaisir
(p>. 233.), A l'enfant qui vient de se brûler la main au feu on devrait
donc dire qu'il a été justement puni de sa recherche effrénée de la
jouissance]
H. P.
Vateui philosophique d« te, psychologie. — lu- 12 de 274 pages,
Centre Internationa! de Synthèse:. Paris,. Presses Universitaires.
Cet ouvrage, est un compte rendu des eonf érenees suivies de dis
cussions, faites à la 13e Semaine de synthèse, en 1947, sous la prési
dence d'H» Berr et consacrées au psychisme.
lue G. I. S> depuis sa foadationvteate de remplacer ce qui était sys
tème dans la philosophie traditionnelle par un savoir positif unifié,
afin d'arriver à une explication dix réel, dama la mesure où; l'état des;
connaissantes actuell

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