Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et Sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 546-560
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Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et Sens spatial. - compte-rendu ; n°1 ; vol.29, pg 546-560

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Description

L'année psychologique - Année 1928 - Volume 29 - Numéro 1 - Pages 546-560
15 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1928
Nombre de lectures 21
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

a) Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies.
Illusions et Sens spatial.
In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp. 546-560.
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a) Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et Sens spatial. In: L'année psychologique. 1928 vol. 29. pp.
546-560.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1928_num_29_1_4860546 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
cutanés (action de la chaleur, du froid, de l'adrénaline introduite
par électrophorèse) ont toutes montré une diminution nette de la
réaction galvanique. A. F.
662. — MAX DUGGE. — Uebei die Beziehungen des elektrischen
Gleichstrom-Widerstandes des menschlichen Körpers zur Witterung
(Sur les rapports de la résistance électrique du corps humain au cou
rant continu avec le vent). — Pf. A., CCXVIII, 1927, p. 291-300.
L'auteur juge que l'élévation de la résistance provoquée par le
vent (le föhn en Suisse) et qui paraît connexe à l'influence psychique
permet d'évaluer l'excitabilité sympathique (qui régit les processus
de polarisation cutanée à l'origine de la résistance élevée au courant
continu) et ainsi, indirectement les actions émotives abaissant la rési
stance (réflexe psycho-galvanique). H. P.
•63. — R. J. BARTLETT. — Does the psycàogalvaaic phenomenon
indicate emotion ? (La réaction psychogalvanique indique-t-elle
l'émotion ?) — Br. J. of Ps., XVIII, 1, 1927, p. 30-50.
Le réflexe psychogalvanique accompagne une série d'états com
plexes dont beaucoup ont été décrits comme émotionnels et pa
raissent pourtant, à l'analyse, du domaine de la connaissance ou de
l'effort. Il semble préférable, dans l'état actuel de nos connaissances,
de décrire ces états complexes comme des processus « orectiques »,
dans lesquels il y a un mélange de sentiment et de tendance ; il faut
toutefois remarquer que la réaction se produit, dans les expériences
impliquant un effort, tout au début ; il semble probable que la cause
mentale de la réaction est du type de la joie ou,de la souffrance pas
sive, plutôt que du type de l'effort actif.
L'aspect de la courbe varie avec la nature de l'état mental qui
précède immédiatement la réaction, et l'on peut distinguer en quatre
groupes les circonstances dans lesquelles se produit cette réaction : En
présence d'un événement inattendu {c'est l'expérience de shock) ;
lorsqu'il y a satisfaction ou soulagement ; lorsque le doute, la crainte,
l'anxiété, l'appréhension interviennent ; des états tels que
l'admiration» etc., interviennent. Il est difficile de trouver une fo
rmule commune pour ces quatre groupes d'états. Peut-être la base d&
tous ces phénomènes est-elle le passage à l'attention volontaire.
G. P.
V. — Sensation et Perception
1° Génébalitbs
a) Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthé$ies.
Illusions et sens spatial x
664. — B. D. ADRIAN. — The basis of sensation (La base de la
sensation). — In-8°, 122 pages. Londres. Christophers, 1928.
L'éminent physiologiste de Cambridge dont les travaux ont
1. Voir aussi l«s a» 23-130-151-152-256-379-380 [491-501] 504-514-515-
517-601-777-836-837-839-1320. SENSATION RT PERCEPTION, GENERALITES 547
ouvert plus d'une voie nouvelle dans le domaine de la phj'siologie
nerveuse a exposé dans ce petit volume les faits essentiels acquis-
dans ses récentes recherches sur les courants d'action produits dans
les nerfs afférents par la stimulation des organes récepteurs. En
laissant de côté les détails de F expérimentation et même les nomb
reuses données numériques, qu'on trouvera dans ses mémoires,
Adrian s'est borné eu effet à la description de l'allure générale des
phénomènes qu'il a étudiés. Mais il a tenté en même temps d'établir
des rapports entre les données d'expérience afin de fournir une sorte
'de vue d'ensemble sur le mécanisme de la décharge nerveuse dans
les nerfs afférents et au niveau des organes récepteurs.
On sait à quels résultats ont abouti les recherches d'Adrian. et de
ses collaborateurs : quand un organe récepteur est soumis à ure exci
tation strictement localisée comportait le déclenchement de l'influx
nerveux dans une seule fibre, les courants d'action enregistrés par
les moyens appropriés accusent une succession régulière, plus ou
moins prolongée. La fréquence de ces décharges est variable et dé
pend de l'intensité du stimulus appliqué à l'organe ser.soriel. Elle
s'accroît notamment avec les intensités excitatrices croissantes
jusqu'à une certaine limite. Bref, c'est Jïar l'accroissement de la fr
équence des courants d'action et non par l'augmentation de l'ampli
tude du phénomène électrique enregistré que se traduit l'effet de
l'augmentation de la force du stimulus. La loi de « tout ou rien »
se montrerait ainsi valable, mais dans un sens limité, elle signifierait
que la grandeur de la réponse nerveuse envisagée en dehors de la
fréquence est nulle ou bien conserve toujours une valeur constante.
Il importe de noter que plusieurs enregistrements des courants
d'action reproduits dans le livre d'Adrian ne présentent pas une
régularité parfaite dans la succession des « décharges ». Toutefois les
rythmes plus compliqués, susceptibles d'ailleurs d'une analyse et
d'une décomposition en séries régulières, proviennent de la présence
de plusieurs fibres excitées, dont les influx interfèrent.
Adrian a établi ces faits importants en faisant des expériences sur
les différents objets physiologiques. Il engendrait les courants
d'action en faisant contracter par la suspension d'un poids variable
le gastrocnémien et le petit muscle sterno-cutané de la grenouille et
en recourant à l'excitation mécanique (tact, pression) soit de la peau
de la grenouille, soit du coussinet de la patte du chat. Les effets de
l'excitation douloureuse furent également étudiés.
Ce qui fait cependant l'intérêt du livre d'Adrian, c'est la tentative
de rapprochement entre le mécanisme de la fibre nerveuse et celui
de l'organe de réception sensorielle. Si ur,e fibre nerveuse, dit
Adrian, donne normalement sous l'action d'un stimulus électrique
une seule réponse, c'est parce qu'elle est caractérisée par une adap
tation très rapide. Que si cette adaptation était moins rapide, sans
doute, nous verrions se produire en raison de la période réfractaire,
des courants d'action successifs, toutes les fois que nous utiliserions
un stimulus de durée prolongée. Or, les organes récepteurs outre
qu'ils possèdent un pouvoir d'adaptation beaucoup moindre, pré
sentent lorsqu'on les compare à ce point de vue, des « adaptabilités »
différentes. La mesure de cette adaptabilité est donnée par la durée 548 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de la décharge périodique produite sous l'action d'un stimulus cons
tant. Un diagramme permet de saisir d'emblée les différences en
question. C'est notamment pour les contractions du muscle que la
durée de la décharge périodique est la plus longue. Viennent ensuite
les organes de pression présentant aussi une adaptation assez lente.
Au contraire les organes du tact paraissent être caractérisés par une
adaptation infiniment plus rapide. La fréquence des courants
d'action baisse rapidement et l'influx cesse de se manifester avant
que la durée du phénomène ait dépassé une seconde alors que pour
les récepteurs musculaires la diminution de la fréquence ne se produit
qu'après plusieurs secondes.
Cette variété dans la réponse des organes récepteurs au point de
vue de la durée et du taux d'amortissement de la décharge pério
dique (le terme d'amortissement ne peut s'appliquer ici, bien entendu,
qu'à la diminution progressive de la fréquence, « l'intensité » du cou
rant d'action restant toujours la même), Adrian cherche à la ratta
cher à l'existence de deux types de réflexes décrits par Sherrington.
Ce dernier a opposé les réflexes « posturaux » aux réflexes «

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