Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 544-556
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Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 544-556

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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 544-556
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 9
Langue Français
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Extrait

a) Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies.
Illusions et sens spatial
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 544-556.
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a) Lois de la Sensation et de la Perception. Synesthésies. Illusions et sens spatial. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp.
544-556.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4969ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 544
Mais il n'y a pas de précisions statistiques données permettant de
vérifier la valeur, bien faible et même douteuse de cet « indicateur ».
D'autre part, sur 10 sujets, a été mesuré le pH avant et pendant
un effort intellectuel, et, sur 6, avant et pendant une rêverie de
relâchement.
Or, au cours de l'effort, la valeur du pH s'élève, donc l'alcalinité
de lasalive augmente, tandis que, dans la rêverie, elle diminue.
Voici, sur les 10 sujets la valeur moyenne au repos et dans l'effort
d'attention du pH (3 des sujets n'ayant pas présenté de variation) :
7,1 et 7,75 ; et, sur les 6 étudiés au cours de la rêverie (dont 2 n'ont
pas présenté de variation) : 7,25 et»7,0.
Ceci est à rapprocher de la diminution de l'alcalinité du sang au
cours du sommeil, et la donnée est intéressante et présente une tout
autre valeur que la première. H. P.
V. — Sensation et Perception
1° Généralités
a) Lois de la sensation et de la perception. Synesthésies. Illusions et
sens spatial 1
— W, N. KELLOGG. — An experimental comparison of psy- ß
chophysical methods {Comparaison expérimentale de méthodes psy
chophysiques). — Ar. of. Ps., 106, 1929, 86 p.
Toutes les méthodes psychologiques ne sont pas équivalentes ;
chacune a ses avantages dont il faut tenir compte pour une recherche
particulière, qu'il s'agisse de physique ou de psychologie. L'auteur a
comparé avec une grande précision les deux méthodes les plus co
uramment employées : celle dite d'erreur moyenne (E),dans laquelle
l'observateur ajuste lui-même l'intensité d'un stimulus pour l'éga
liser à un étalon fixe, et celle des stimuli constants (C) qui comporte
la présentation par paires de fixés d'avance, l'observateur
devant émettre des jugements de. supériorité, d'infériorité ou d'égal
ité relativement à chacun de ces couples. Les excitations choisies
étaient, d'une part, un son de fréquence 1.000, fourni par un oscilla
teur, et réglable en intensité (7 échelons égaux d'énergie pour la
méthode C, réglage continu pour E) ; d'autre part, la double plage
lumineuse d'un photomètre de Woodworth, à cube de Lummer-
Brodhun, présentant au point de vue réglage de clartés des particu
larités semblables à celles de l'excitation auditive. 5 sujets bien en
traînés ont pris part aux expériences, qui étaient réparties en
13 séances analogues.
1. Voir aussi les n°» 477, 792, 854, 855, 1009, 1065, 1247. SENSATION ET PERCEPTION. GÉNÉRALITÉS 545
L'erreur constante, systématique, et l'erreur variable (dispersion)
ont été comparées dans les deux méthodes et pour les deux catégories
de stimuli. La dispersion des jugements est toujours beaucoup plus
faible quand le sujet a lui-même le contrôle du stimulus, c'est-à-dire
dans la méthode E. Cette dernière convient donc particulièrement à
l'étude de la sensibilité différentielle et des diffé ences individuelles
à ce point de vue. Mais la méthode des stimuli constants se montre
plus cohérente, l'erreur variable changeant moins, d'une séance à
l'autre, qu'avec la méthode E. Elle convient mieux pour le contrôle
de la loi de Weber.L'erreur constante est également plus stable avec C,
ce qui recommande son emploi dans les déterminations physiques.
Enfin, en ce qui concerne la grandeur absolue de l'erreur constante,
E est la méthode la plus avantageuse en vision, C en audition.
Au cours de son étude, l'auteur s'est préoccupé également de
déterminer l'influence de l'entraînement, de la fatigue, de l'attitude
du sujet, etc., de façon à se placer dans les conditions les plus favor
ables. Il n'a pas observé de progrès continu pour l'erreur constante ;
au contraire l'erreur variable a tendance à diminuer avec la pratique,
plus rapidement, dans le domaine auditif, avec la méthode E, et dans
le domaine visuel, plus rapidement avec la méthode C. A. F.
698. — L..L. THURSTONE. — Fechner's law and the method of,
equal appearing intervals {La loi de Fechner et la méthode des inter
valles d'égalité apparente). — J. of exp. Ps., XII, 3, 1929, p. 214-
224.
On demande de classer un lot de cartes portant un grand nombre
de points noirs disséminés à peu près également sur toute leur surface,
de manière à en constituer dix paquets tels que la densité des points
paraisse croître par intervalles égaux de chaque paquet au suivant.
(Il y a 24 types de cartes, caractérisés par un nombre déterminé de
points.) La loi de Fechner s'applique-t-elle à ces intervalles subjec
tivement égaux ? Non, si on mesure le niveau de la sensation par la
moyenne des points trouvés sur une carte, dans chaque paquet.
Mais cette méthode est incorrecte. Il faut chercher comment chacun
des vingt-quatre types de cartes a été réparti dans les dix paquets et
mesurer la sensation par la valeur médiane de cette distribution. C'est
cette valeur qu'il faut faire correspondre au logarithme du nombre
objectif de points de ce type de carte. On obtient alors une vérifica
tion très satisfaisante de la loi. P. G.
699. — G. BÉNÉZÉ. — Notes sur la loi de Fechner. — R. ph.,
CVIII, 1929, p. 429-432.
Il y aurait avantage à remplacer pour la loi de Fechner, expression
du rapport biologique entre l'excitant et l'excitation, la formule loga
rithmique R = k log E par la formule R = k arc tg E, généralisation
de la formule a. = arc tg l, qui lie une longueur l à l'angle a sous lequel
on la voit.
G.-H. L.
L*ANNÊE PSYCHOLOGIQUE. XXX. :
546 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
700. — H. M. JOHNSON. — Did Fechner measure « introspectio-
nal » sensations ? (Fechner a-t-il mesuré des sensations données par
V introspection ?) — Ps. Rev., XXXVI, 4, 1929, p. 257-284.
On a reproché aux psychologues partisans de la méthode objective
leur inconséquence. D'une part, ils utilisent les méthodes de la psy
chophysique. D'autre part, Watson, comme on le sait, conteste la
validité de toute introspection. J. répond à cette objection en s'ef-
forçant de montrer qu'en réalité, ce qu'on mesure en appliquant les
méthodes de Fechner, ce ne sont pas des sensations, au sens des
introspectionnistes.
Les formules fondamentales de Fechner s'appuient sur des défi
nitions et non sur la description de faits observables par l'introspec
tion. La différence de sensation la plus petite perceptible n'est pas
donnée par l'observation intérieure, mais par une comparaison entre,
d'une part, l'échelle des stimulus et, d'autre part, l'échelle des réponses
classées. Warner Brown a trouvé que la sensibilité d'un sujet, en ce
qui concerne le seuil différentiel des poids, était 18 % plus grande,
si l'on demandait au sujet de répondre « lourd » ou « léger » à la
question : Le second poids est-il lourd ou léger en comparaison du
premier ? au lieu de le prier de pousser vers l'expérimentateur le
poids qu'il estime le plus lourd. La réaction varie donc selon les
instructions données au sujet et selon le critère adopté» pour définir
la sensation. C'est donc purement par convention que l'on peut rap
porter ces réponses à la sensation (au sens de l'introspection).
D'autre part, le fait que le sujet ne réagit pas ne prouve nullement
l'égalité de grandeur de ce que Fechner appelle sensations. Il y a des
sensations dont le sujet n'a pas conscience ou de la différence des
quelles il n'a pas conscience.
Les behavioristes ont donc raison d'affirmer que la psychophysique
n'est pas une véritable science ou qu'elle n'est pas possible comme
science basée sur l'expérience. G. P.
701. — L. F. RICHARSON. — Thresholds when sensation is regar
ded as quantitative (Les seuil

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