Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 284-295
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Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 284-295

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 284-295
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 45
Langue Français

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c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les
Invertébrés
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 284-295.
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c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 284-295.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30679284 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
déjà un effet accélérateur sur la locomotion de la Planaire. Avec
dilution à 100 ce, en utilisant 0,3 ce, on fait passer la vitesse de 3,25
à 5,8 cm. par minute (l'effet accélérateur se prolongeant 40 minutes).
L'effet accélérateur des stimulations chimiques disparaît après
ablation de la région antérieure de la Planaire, supprimant les récep
teurs spécialisés. . H. P.
c) Mécanismes nerveux et fonctions sensorielles chez les Invertébrés
259. — FR. M. HORTON. — On the reactions of isolated parts,
of « Paramecium caudatum ». — J. of exp. B., XII, 1, 1935,.
p. 13-16.
La région antérieure de la paramécie, après section des divers
segments jusqu'à enlèvement de la vacuole postérieure, ne diffère-
pas de l'animal entier (pour les mouvements de natation, la réaction
de fuite à l'acide sulfurique dilué).
Il en est de même pour la région postérieure (réactions plus
fortes même à l'acide) quand on a sectionné en avant jusqu'à enl
èvement de la vacuole antérieure, et la natation spiralée se produit
encore en l'absence de la couronne ciliaire orale. H. P.
260. — FR. TONNER. — Schwimmreflexe und Zentrenfunktion
Bei Aeschna-larven (Réflexes de' natation et fonction des centres
chez les larves d'Aeschna). — Z. für ver. Ph., XXII, 4, 1935,
p. 517-523.
L'analyse des mouvements de natation de cette larve de la
grande Libellule, de l'influence des destructions nerveuses, et des
stimulations réflexogènes, montre que la contraction abdominale
commandée par le ganglion abdominal est inhibée par le ganglion
sous-oesophagien, cette inhibition étant empêchée par action du
ganglion cérébroïde, ce dernier commandant les mouvements des
pattes (choc de rame et mouvements consécutifs déclenchés par
les antennes, disparaissant par section de celles-ci). H. P.
261. — R. RUGH. — Pituitary-induced sexual reactions in the-
Anura (Réactions sexuelles induites par action pituitaire chez
les Anoures). — B. Bul., LXVIII, 1935, p. 74-81.
On peut se servir de la réaction sexuelle (réflexe d'embrassement
du mâle, ponte de la femelle) comme critère de dosage de l'hormone
pituitaire.
Des mâles de Crapaud (Bufo fowleri) ainsi activés embrassent
d'autres ou des femelles de grenouilles, tandis que les mâles
de grenouille gardent une réaction discriminative pour leurs femelles.
H. P.
262. — R. COUTEAUX. — Les mouvements péristaltiques des Lomb
rics et leurs conditions sensorielles. — B. S. Z., LX, 1935, p. 119-
127.
La traction de l'extrémité du Lombric déclenche une onde-
péristaltique, par excitation musculaire suivant les uns, tégumen-
taire suivant les autres. Un attouchement léger donne bien une- SENSORIELLES DES INVERTÉBRÉS 285 FONCTIONS
réponse musculaire : il y a une réaction régionale complexe, raccourc
issante, et un allongement postérieur.
Mais le facteur de « déblocage » qui déclenche le péristaltisme est
l'extension passive de la couche musculaire longitudinale. H. P.
263. — ULRICH GODGLÜCK. — Umdrehbewegungen und Licht
reaktionen der kataleptischen « Neides tipularius L. » (Mouve
ments de retournement et réactions à la lumière du N. t. cataleptique).
— Bi. Zentr., LV, 1935, p. 187-197.
Dans cette espèce, un choc sur le thorax d'un individu placé
sur le dos entraîne l'immobilité cataleptique, immobilité qui n'est
pas complète, l'insecte se redressant parfois peu à peu sans se réveiller.
La lumière a une action kinésique au cours de la catalepsie.
Par exemple, sur 260 cas à la lumière et 153 à l'obscurité, on
en compte 50 % de retournés au réveil dans le premier cas, 7,2 %
seulement dans le second.
Quand les yeux sont noircis, les animaux se retournent dans un
sens quelconque, sinon les deux tiers se retournent à l'opposé de
la lumière ; mais, même avec les yeux noircis, l'action mobilisante'
de la se manifeste, ce qui indique une réception tégumentaire.
H. P.
264. — HANS-WERNER LISSMANN. — Körperhaltung and Bewe
gungsform eines Myriopoden im Zusammenhang mit seiner
Autotomie (Attitude du corps et forme du mouvement d'un Myria*
pode en relation avec sotn autotomie) . — Z. für ver. Ph., XXI,
1935, p. 751-766.
Étude de Scutigera coleoptrata L., qui autotomise facilement
ses pattes par stimulation mécanique, chimique, thermique ou
électrique du tibia, ou du fémur, rarement des tarses.
On obtient Pautotomie dans des segments de l'animal, par
réflexe indépendant des centres céphaliques.
A la suite de la perte des pattes, il y a des modifications d'attitude
et de mouvement ; si un grand nombre de pattes sont autotomisées
d'un seul côté, il y a une incurvation du tronc du côté amputé,
assurant une plus grande stabilité.
La progression est assurée par compensation dans le travail des
pattes restantes qui supplée ainsi à celui des absentes. Et, même
privé de tous ses membres, ce millepattes arrive encore à se déplacer
par reptation en se servant aussi de ses appendices des mâchoires.
H. P.
265. — H.A. ALL ARD. — Synchronous flashing of fireflies (Eclats
synchrones des Lucioles). — Science, LXXXII, 1935, p. 517-518.
On peut induire expérimentalement des émissions d'éclats syn
chrones dans une population de femelles au repos,- mais non chez
des femelles actives, en vol, ni chez les mâles. H. P.
266. — C. L. PROSSER. — Action potentials in the nervous system
of the Crayfish. — III. Central responses to proprioceptive and
tactile stimulation (Potentiels d'action dans le système nerveux 286 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
de V Ecrevisse. — ///. Réponses centrales à la stimulation proprio-
ceptive et tactile). — J. of comp. N., LXII, 2, 1935, p. 495-505.
L'exploration des trajets nerveux, au long de la chaîne ganglionn
aire, à la suite de stimulations des poils tactiles, ou de mouvements
(flexion-extension) des appendices, chez l'écrevisse, montre des volées
prolongées d'influx, dont la grandeur diminue au fur et à mesure
qu'on s'éloigne de la région excitée.
Dans les commissures pharyngées (conduisant aux ganglions
supérieurs, sus-œsophagiens) on recueille des réponses à la stimulation
des antennes et antennules des deux côtés, des deux uropodes, mais
seulement des pattes homolatérales.
. Dans chaque moitié de la corde abdominale, des réponses sont
obtenues à la stimulation des pléopodes et pattes du même côté,
et des poils abdominaux, enfin des antennes et uropodes des deux
côtés.
La nicotine bloque la conduction de la plupart des influx au
niveau de chaque ganglion, où il doit donc y avoir un relais synaptique.
II. P.
267. — C. LADD PROSSER. — Action potentials in the nervous
System Of the crayfish (Potentiels d'action dans le système nerveux
de V Ecrevisse). — J. of Cell. Ph., VII, 1, 1935, p. 95-111.
Étude d'influx afférents produits chez l'Écrevisse par stimulation
de propriocepteurs (déplacement des uropodes et du telson) et de
poils tactiles. Dans le premier cas, on trouve des vitesses de 3 à
10 mètres par sec, un retard ganglionnaire de 3,5 à 4,5 a et un retard
de 0,5 à 1 a pour la traversée de la commissure interganglionnaire.
Dans le second cas, les mesures permettent d'abord de conclure
à un temps d'excitation périphérique de 0,5 à 1 a, s'ajoutant au
temps d'utilisation du stimulus. La fréquence limite pour la stimula
tion des fibres afférentes est d'environ 100 par seconde, la period
réfractaire totale de 10 cr. Ces données ne valent plus pour les réponses
examinées au delà du ganglion caudal. Le retard ganglionnaire
atteint 5 à 7,5 c, la période réfractaire 0,1 sec, et la fréquence
limite 10 par seconde. Les réponses à un stimulus répétitif dispa
raissent rapidement. A. F.
268. — ERNST HORSTMANN. — Die tagesperiodischen Pigment
wanderungen im Facettenauge von Nachtschmette

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