Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles - compte-rendu ; n°1 ; vol.30, pg 328-347
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Description

L'année psychologique - Année 1929 - Volume 30 - Numéro 1 - Pages 328-347
20 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1929
Nombre de lectures 48
Langue Français
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Extrait

c) Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles
In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 328-347.
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c) Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles. In: L'année psychologique. 1929 vol. 30. pp. 328-347.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1929_num_30_1_4944328 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
c) Mécanismes nerveux. Fonctions sensorielles
238. — J. HENSCHEL. — Reizphysiologische Untersuchungen an
der Käsemilbe Tyrolichus easef Oudemans (Recherches de physio
logie de stimulation sur Vacarien du fromage T. c). — Z. für ver.
Ph., IX, 5, 1929, p. 802-837.
Etude sur l'excitabilité chimique, thermique et lumineuse de cet
acarien qui se rencontre quelquefois dans le fromage.
Des réactions positives sont obtenues à des substances odorantes
naturelles (comme du suc de chenilles dont l' acarien se nourrit) à une
substance chimique définie comme le scatol. Il y a aussi des réactions
à l'humidité.
Le parcours d'un Acarien au voisinage du corps odorant est cir
culaire, autour de ce corps, jusqu'à approche ou contact en certains
cas. Mais il y a un optimum olfactif, qui se manifeste par exemple
par des accumulations d'individus à des distances définies de cri
staux de scatol.
En employant .comme Herter (1924) un bloc chauffé à une extré
mité et refroidi à l'autre, le nombre des individus se massant à un
niveau optimum de température montre que l'optimum dépend de
la température à laquelle ils étaient préalablement adaptés : après
avoir été à 25° C, c'est à 25° qu'ils se tiennent ; si c'était à 18° c'est
encore à 18° ; enfin si c'était 6° à 8°, ils se tiennent à 8°-ll°. En
somme, ils tendent à reprendre la température initiale, en restant
un peu au-dessous si celle-ci était assez élevée, un peu au-dessus si
elle était assez basse.
L'adaptation à une température nouvelle, dont l'effet se traduit
par le changement d'optimum, s'obtient progressivement, et se
montre complète après un peu plus de deux heures. .
Enfin, en employant un dispositif de variation progressive de
l'éclairement, un « Helligkeitsleiter » consistant en une plaque pho
tographique de noircissement progressif, l'auteur a mis en évidence
une sensibilité lumineuse (en l'absence d'organes récepteurs appa
rents) : il existe une clarté optima au niveau de laquelle se massent
la majorité des individus (mais seulement à partir d'un certain stade
de développement, les larves plus jeunes étant presque indifférentes '
à la clarté). H. P.
289. — HEINZ WEBER. — Biologische Untersuchungen an der
Schweinelaus (Hœmatopinus suis L.), unter besonderer Berück
sichtigung der Sinnesphysiologie (Recherches biologiques sur le
pou du cochon, spécialement au point de vue de la physiologie des
sens). — Z. für ver. Ph., IX, 4, 1929, p. 564-612.
L'auteur a examiné le rôle des fonctions sensorielles dans la vie
de ce parasite, et ses observations personnelles se complètent de
données sur les travaux antérieurs, dont 140 sont cités (et l'on n'est
pas peu surpris de trouver sur le pou une si riche bibliographie).
Le pou du cochon que sa taille (qui avoisine 5 millimètres) rend
particulièrement favorable pour une étude expérimentale, possède PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE ET BIOLOGIE 329
une sensibilité thermique assez fine (mais sans données numériques).
La température optima qu'il recherche est de 28,6° (d'après la dens
ité maxima des individus trouvés sur une planche, où la température
yariede façon continue (au niveau où cette température est atteinte),
ce qui correspond à la température moyenne de la peau du dos chez
le cochon (avec une extérieure de 20°). Tout le corps
paraît susceptible de percevoir la température ; à la chaleur rayon
nante l'orientation des antennes indique une réceptivité élective ;
au contact, l'abdomen paraît spécialement sensible.
La sensibilité < lfactive se manifeste par les réactions très nettes
qu'exerce l'odeur du cochon, odeur de la peau ou du sang, déjà, chez
quelques individus, à une distance de 30 centimètres, la réception
étant antennaire.
La lumière provoque la suppression de l'activité, qui reprend
à l'obscurité. Il y a réception oculaire et phototactisme négatif vis-
à-vis d'une source lumineuse. A la lumière, il suffit d'une ombre pour
provoquer l'activité.
Aux vibrations et secousses, le pou réagit en s'immobilisant, les
contacts sont de peu d'effet. Mais la sensibilité tactile se manifeste
par l'influence de la rugosité du support qui, au même titre que la
température, accélère les mouvements et les translations.
Enfin le géotropisme négatif (attitude telle que l'abdomen est en
bas et la tête en haut, sur support vertical) est conditionné par le
poids de l'abdomen et disparaît qund ce dernier est sectionné.
H. P.
240. — W. K. WEYRAUCH. — Sinnesphysiologischfr Studie an
der imago von Forficula auricularia L. auf ökologischer Grundlage
[Etude de physiologie sensorielle sur V imago de F. A., d'un point
de vue (écologique). — Z. für ver. Ph., X, 4, 1929, p. 665-687.
Étude sur les facteurs sensoriels de répartition et d'habitat du
perce-oreille.
Au point de vue tactile, la sensibilité est fine ; le moindre courant
d'air agit ; ce sont surtout les antennes qui sont réceptrices pour de
faibles ébranlements, d'autant mieux perçus que la forficule, recherche
le contact, s'appliquant étroitement aux surfaces voisines (thigmo-
tactisme positif), et s'introduisant dans des fentes étroites où la
surface de contact est. accrue.
L'animal fuit la lumière ; mais un rassemblement de forficules
dans un petit espace perçoit des secousses mécaniques, les animaux
deviennent phototropiques positifs ; ils vont vers la lumière. Il y a
géotropisme négatif et hydrotropisme négatif. Au-dessus de 30° à 35°
la forficule fuit la chaleur, mais, au-dessous paraît pratiquement
indifférente, le sens thermique étant peut-être développé, en tout
cas n'intervenant guère dans la répartition et le choix de l'habitat.
H. P.
241. — KONRAD HERTER. — Reizphysiologisches Verhalten
und Parasitismus des Entenegels Protodepsis tesselala 0. F. Muller
(Comportement en physiologie d'excitabilité et parasitisme de la
sangsue du canard P. t.). — Z. für ver. Ph., X, 2, 1929, p. 272-308.
La sangsue en question s'installe dans les cavités du corps des piBLlOGRAPflïQUES ANALYSES
oiseaux et en particulier des canards, pharynx, trachée, etc., pour
sucer le sang, en parasite tejnporaire.
L'étude systématique qu'en a faite l'auteur a mis en évidence
une série de réactions aux stimuli : thigmotactisme positif (moins
net chez l'animal affamé que rassasié) ; rhéotactisme ; mouve
ments d'alarme pour des secousses, mais attraction vers une source
de vibrations dans l'eau (ce que l'auteur appelle un « VibrotropotaG-
tisme » ; géotactisme positif chez les individus rassasiés, négatif
chez les affamés ; pouvoir de reconnaissance chimique et de diff
érenciation de l'odeur du canard (sécrétion des glandes du croupion) ;
phototactisme négatif chez les individus rassasiés, positif chez les
affamés à la lumière diffuse du jour ; réaction aux ombres, dispa
raissant très vite par répétition. Les réactions différentes des sangsues
rassasiées et affamées sont en rapport avec l'activité facilitant, pour
ces dernières, la recherche de l'hôte, et qui les entraîne dans la région
(Jes couches d'eau (superficielles et éclairées), où les vibrations dues
au barbotage du canard les attirent vers le bec auquel elles vont se
fixer, pour pénétrer ensuite dans les cavités du pharynx ou de la
trachée. H. P.
242. — KONRAD HERTER. — Temperaturversuche mit Egeln
(Recherohes thermiques avec des sangsues). — - Z. für ver. Ph., X, 2,
1929, p. 248-271.
L'auteur a examiné l'influence des élévations de température sur
un grand nombre d'espèces de sangsues, comparant en particulier
le niveau thermique provoquant des réactions protectrices et le
niveau nocif, les deu

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