Organisation psycho-physiologique du travail - compte-rendu ; n°1 ; vol.24, pg 600-607
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Description

L'année psychologique - Année 1923 - Volume 24 - Numéro 1 - Pages 600-607
8 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1923
Nombre de lectures 26
Langue Français

Extrait

d)Organisation psycho-physiologique du travail
In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 600-607.
Citer ce document / Cite this document :
d)Organisation psycho-physiologique du travail. In: L'année psychologique. 1923 vol. 24. pp. 600-607.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1923_num_24_1_4567.
600 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Les mesures faites au moyen de ces tests sur un certain nombre
d'élèves de l'Institut musical de Pittsburgh, concordent avec les
jugements portés sur eux par leurs professeurs et indiquent dans
quelle direction leurs aptitudes doivent être cultivées.
P. G.
B. MUSCIO. — Motor capacity with special reference to vocational
guidance [Uaptitude motrice, considérée particulièrement au point
de vue de V orientation professionnelle). — Br. J. of. Ps., XIII, 2,
1923, p. 157-184.
Cet important travail a porté sur près de 100 sujets. Les conclu
sions sont les suivantes :
II n'y a pas de type moteur : Les termes d'habileté motrice, en
pratique, sont employés à tort, les succès obtenus dans un test
particulier n'impliquant point le succès dans un autre genre de
tests.
L'aptitude motrice est relativement indépendante de l'intelligence.
Mais, puisqu'il n'y a pas de corrélation entre ses différentes variétés,
on ne peut chercher non plus une corrélation d'ensemble avec une
autre aptitude particulière.
Il suit de là qu'au point de vue de l'orientation professionnelle,
chaque carrière particulière demande un examen particulier, com
posé de tests correspondant aux aptitudes spéciales qui y sont
exigées.
G. P.
d) Organisation psycho-physiologique du travail.
E. FARMER. — The Interpretation and Plotting o! output curving
[V Interprétation et la représentation graphique des courbes de pro
duction). — Br. J. of Ps., XIII, 1922, p. 308-314.
Gomment doit-on interpréter la courbe de la production, mesurée
aux différentes heures de la journée ? F. pense que cette courbe ne
saurait être comparée aux courbes de fatigue, obtenues dans les
laboratoires : celles-ci mesurent un effort fait en accomplissant un
travail artificiel, auquel le sujet n'est pas habitué : au contraire, le auquel l'ouvrier est habitué depuis de longues années, devient
presque automatique, et ce sont des facteurs différents, difficiles
d'ailleurs à analyser, qui influencent la courbe de production ; celle-ci
est plus irrégulière souvent que les courbes de laboratoires. Certains
ouvriers travaillent par à-coups ; il est normal d'ailleurs que le
rythme de la production change au cours de la journée. Ainsi la
courbe de ne saurait être considérée comme mesurant
la fatigue. Mais elle peut servir à apprécier la valeur des nouvelles
méthodes de travail. F. distingue 4 cas :
1. La courbe conserve le même aspect, mais elle est dans l'e
nsemble, plus élevée : La nouvelle méthode a donc permis une plus
grande rapidité de production, sans augmenter la fatigue.
2. La courbe reste au même niveau, mais son profil est meilleur. APPLIQUEE 601 PSYCHOLOGIE
II y a eu, non amélioration de la production, mais diminution de la
fatigue pour l'ensemble de la journée.
3. La courbe est plus élevée, mais son profil est moins bon. Il y a
une amélioration de la production, mais aussi augmentation de la
fatigue.
4. La courbe est plus élevée et d'un profil meilleur. Il y a eu à la
fois augmentation de la production, et diminution de la fatigue.
Pour juger de la valeur d'un profil, on ne peut donner de formule
mathématique ; en général, les irrégularités trop grandes sont un
signe de fatigue.
Pour obtenir des courbes comparables dans les différentes sortes
de travail, F. propose l'artifice suivant : On détermine le temps
moyen de l'unité de travail (cette unité étant une opération isolée,
bien définie, par exemple envelopper une tablette de chocolat, etc.).
Ce temps est porté en ordonnée avec la valeur conventionnelle 100,
les de production étant évalués par leurs rapports à ce temps
moyen. Les valeurs portées en abscisse sont naturellement les heures
de la journée. On peut, de cette manière, obtenir des profils compar
ables pour des genres de travaux très différents. Les temps de pro
duction doivent être mesurés par un observateur exercé. Il serait à
désirer qu'un certain nombre de courbes de ce genre puissent être
recueillies et rassemblées.
G. P.
BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL. — L'Hygiène de
l'œil et le travail industriel. — In-8 de 160 p., Genève, 1923 (Etudes
et documents, F., N° 6).
Cette brochure réunit d'utiles documents, relatifs aux problèmes
de l'éclairage industriel : un exposé des principales définitions d'uni
tés lumineuses (flux, intensité, éclairement, brillance, etc.), d'après
André Blondel et le Comité National britannique d'éclairage, une
revue des principales sources éclairantes et de leurs caractéristiques,
ainsi que des appareils réflecteurs et diffuseurs, une détermination
des éclairements nécessaires pour divers travaux, quelques données
sur l'œil et la fatigue oculaire, enfin une étude sur les rapports des
accidents du travail avec l'éclairement, et des documents sur la
réglementation industrielle de l'éclairage. Une bibliographie et des
notes variées, souvent supérieures au texte, complètent cet en
semble. La partie physiologique n'est évidemment pas très au point,
elle comporte même un certain nombre de confusions et d'erreurs ;
toute une série d'importants travaux, même de caractère pratique, et
en particulier tous ceux de Ferrée, restent ignorés.
Mais, dans l'ensemble, il y a là un effort qui pourra faciliter la
diffusion des règles pratiques d'éclairage rationnel.
H. P.
L. BARGERON. — Recherches sur les conditions d'éclairage des
ateliers de composition typographique. — Notes et Mémoires de
l'Institut Lannelongue, 5, 1923, 58 p.
L'enquête de l'auteur a mis en évidence la mauvaise organisation
de l'éclairage dans presque tous les ateliers. 602 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Quelques recherches sur le rendement dans la composition à la
main, ont montré que celui-ci augmentait quand l'intensité lumineuse
était accrue jusqu'à une certaine limite (20 à 25 lux) en éclairage
artificiel, toutefois avec rendement maximum, toujours, à la lumière
du jour.
Avec égalité d'intensité lumineuse, le rendement est supérieur,
quand l'œil du travailleur est mis à l'abri du rayonnement direct,
et l'éclairage diffus se montre le meilleur.
Il y a confirmation des données générales acquises sur les principes
de rationnel et de l'importance, dans l'organisation du
travail professionnel, d'un aménagement convenable de la lumière.
H. P.
K. MARBE. — Ueber Unfallversicherung und Psychotechnik (Assu
rance contre les accidents et psychotechnique). — Prakt. Ps. 4, 1923,
n° 9.
Dans son ouvrage « Gleichförmigkeit in der Welt » ( Uniformité
dans le monde), K. Marbe avait posé le principe suivant : la probabil
ité pour un individu d'être victime d'un accident dépend du nombre
des accidents antérieurs dont il a été victime.
3.000 personnes ont été examinées par un élève du professeur de
Würzbourg ; ces personnes ont été réparties en 3 groupes : 1. Celles
qui, dans les 5 premières années d'assurance, n'avaient eu aucun
accident ; 2° Celles qui, dans le même laps de temps, en avaient eu
un ; 3° Celles qui en avaient eu plusieurs. Puis on a compté le nombre
d'accidents de ces personnes dans les 5 années suivantes, pour arrivre
aux moyennes respectives de : 0,52 ; 0,91 ; 1,34.
En vue de contrôle, on nota le nombre d'accidents dans les 2 pre
mières années d'assurances et dans les 2 dernières ; on constata que
le groupe I (pas d'accidents les 2 premières années), accusait,
pour les deux dernières années, une moyenne de 0,24 et que le
groupe II (un ou plusieurs accidents), arrivait à une moyenne de 0,42.
J. F.
M. FROIS. — L'organisation technique du travail, la sélection pro
fessionnelle et les^ Accidents du travail. Rapport à la « Conférence
de l'Organisation française» (Paris, juillet 1923, p. 141-144).
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