— Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 625-638
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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 625-638
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

X. — Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 625-638.
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X. — Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 625-638.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30736PHONATION. LANGAGE 625
79 % l'ont exécuté selon leur mode habituel, 11 % ont ressenti
moins d'émotion, 10 % étaient gênés par l'image.
4 autres poètes ont jugé les 113 poésies obtenues, distinguant
facilement les des autres intellectuels. Chez les poètes, Ja
forme est plus parfaite et plus moderne, les mots plus rares, le
contenu plus symbolique et profond, les métaphores plus nombreuses,
le surnaturel plus fréquent, les souvenirs personnels beaucoup moins
nombreux. >
Chez tous les sujets, P. distingue 4 étapes, parfois chevauchantes,
dans la création lyrique : préparation (les idées affluent), incubation
(une idée surgit, disparaît, à plusieurs reprises, pour devenir l'idée
maîtresse), illumination da poésie se trouve construite), control«
(critique, achèvement). Le processus de l'incubation est étudié et
discuté, avec références à Helmholtz, Poincaré, Wallas, etc. L'A.
critique le concept de « travail subconscient » appliqué aux périodes
de repos qui suivent l'effort de recherche ; ces périodes ont pour effet
essentiel de délivrer l'esprit des obsessions, on supprimant simplement
l'importance du facteur « récence « pour les différentes idées et asso
ciations formées pendant la recherche. G. D.
1077. — J. LÉVY-VALENSÏ. — L'inspiration poétique et la psycho
pathologie. — L'hygiène mentale, XXX, 2, 1935, p. 21-42.
L'inspiration poétique obéit aux mêmes lois que certaines mani
festations morbides, la manie, la schizoïdie, la mélancolie surtout.
Mais il faut que ce soit déjà le génie qui délire pour que le délire
soit encore du génie. M. II.-P.
1078. — J. BAHLE. — Persönlichkeit und Kunstwerk im zeitge
nössischen Musikschaffen (La personnalité et V œuvre d'art dans
la création musicale contemporaine). — Z. f. Ps., CXXXV, 1935,
p. 131-155.
B. étudie les rapports de la personnalité et de l'œuvre chez
deux musiciens contemporains, K. Spanich et H. Hermann, qui ont
tous deux travaillé sur un même poème de Klœber, en notant eux-
mêmes les phases du développement de leur inspiration : choix du
texte ; impression créatrice originelle ; transformation de cette
impression et production technique. L'idée centrale est celle du pas
sage des formes affectives schématiques aux formes musicales
concrètes par une. sorte de transposition (les deux artistes ont
d'ailleurs de grandes différences et presque une opposition de tempé
raments). Cette transformation ne peut être suivie que sur les motifs
musicaux que B. reproduit et commente dans son article. P. G.
X. — Phonation. Langage. Ecriture. Dessin. Musique1
1079. — V. E. NEGUS. —The mechanism of phonation (Le mécanisme
de la phonation). — Acta oto-laryngologica, XXII, 1935, p. 393-419.
Figuration de larynx chez l'homme et divers animaux et discus
sion du mécanisme phonatoire.
1. V. aussi les n<* 232, 423, 424, 449, 458, 503, 548, 1078, 1290, 1319,
1457, 1458.
l'année psychologique, xxxvi 40 626 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
L'auteur n'attribue pas le son à la tension des cordes vocales,
ni la hauteur tonale au degré de leur tension.
La phonation serait due à l'action synergique de certaines fibres
du groupe sphinctérien, aidées par les fibres des muscles dilatateurs
qui ferment la glotte et assurent l'élasticité de ses bords.
Ce sont les variations de la contraction du muscle thyro-aryténoï-
dien qui modifieraient la hauteur tonale des sons vocaux. La longueur
des cordes vocales influence le taux de vibration et leur forme la
qualité de la voix.
Le pharynx, le nez et la bouche, constituent des résonateurs
importants. H. P,
1080. — R. HUSSON. — Rôle de la fourniture laryngée dans la
formation du timbre des voyelles parlées et chantées et genèse
des passages et des registres de la voix. — C. R., CC, 1935, p. 1630-
1632.
La différenciation vocalique est conditionnée essentiellement
par le son laryngien (un otaudion ayant été mis à la place du larynx
chez un sujet laryngectomisé, il n'y eut plus de différenciation
des voyelles). des"
Et la réaction résonateurs vocaux sur le larynx permet,
conjointement à la notion de résonance multiple établie par Kuchar-
ski, d'expliquer les passages de la voix, le changement de registre
se produisant chaque fois que, en montant la gamme sur une voyelle
donnée, un harmonique renforcé est remplacé par l'harmonique
immédiatement inférieur (à condition que l'intensité en soit suff
isante) ce qui s'accompagne d'une perturbation des actions dyna
miques s'exerçant sur les cordes vocales en vibration, d'où des exci
tations proprioceptives et des réflexes musculaires.
La voix de poitrine comporte une participation importante
du résonateur pharyngien (associé au buccal) au fonctionnement
total, tandis que dans la voix dite de fausset ou de tête, c'est le
résonateur buccal seul qui est relancé par la fourniture laryngée.
H. P.
1081. — E. W. SCRIPTURE. — Macrophonie speech (Parole macro
phonique). — J. of exp. Ps., XVIII, 1935, p. 784-791.
La parole myokinétique est l'ensemble des mouvements des
organes vocaux ; la parole macrophonique est l'ensemble des dépla
cements de l'air produits dans les cavités de l'appareil phonateur
par ces mouvements ; c'est elle qu'enregistre la méthode de l'abbé
Rousselot ; la parole microphonique est formée de vibrations trans-
missibles qui résultent de ces déplacements locaux de l'air ; c'est
elle qui s'inscrit sur les appareils enregistreurs ordinaires des sons.
et qui atteint l'oreille. Dans l'enregistrement d'un mot prononcé
il est impossible de découper des unités correspondant aux différentes
lettres ; celles-ci correspondent à des systèmes de vibration qui
empiètent les uns sur les autres dans le mot. P. G.
1082. — AG. GEMELLI et GIUSEPPINA PASTORI. — L'analisi
elettro acustïca del Linguaggio (L'analyse HeetroaeousUque du. PHONATION. LAXGAGE 627
langage). — 2 vol. in-8° de 250 pages et 88 planches. (Vol. VII
des Public, délia Univ. cattolica del Sacro Cuore). Milano, 1934.
Signalons ici l'importante publication du travail d'ensemble
des auteurs, très richement illustré par une collection de planches
reproduisant des enregistrements qui constituent des documents
objectifs de haute valeur.
Les résultats principaux de ces recherches ont été déjà l'objet
d'analyses dans les volumes XXXIV (n°s 1419 et 1420) et XXXV
(n°s 1108 et 1109) de V Année. IL P.
1083. — G. MILLARDET. — Dentales et dentition dans les Landes
(Essai de phonétique et de physiologie comparées). — ■ J. de Ps.,
XXXII, 1935, p. 338-354.
Contribution à l'étude de l'origine physiologique des évolutions
phonétiques. Celles qu'on peut constater dans le département des
Landes ne sont pas liées aux altérations pathologiques de l'appareil
passif de la phonation. D'après les aires géographiques de la dentition,
établies à un point de vue purement objectif par des médecins de
l'armée, la dentition, excellente dans le sud du département, est
gravement altérée dans le nord, où, pour des raisons géologiques
les eaux ont une acidité qui attaque les sels de chaux composant
l'ivoire des dents. Or aucune corrélation n'apparaît entre les alté
rations des consonnes dentales importées avec la romanisation
et l'état pathologique de la dentition. Les causes profondes du méca
nisme physiologique de l'évolution phonétique ne doivent pas être
cherchées dans l'appareil passif de la phonation, mais dans les organes
actifs, les centres nerveux, centres auditifs et centres moteurs et
coordinateurs des mouvements complexes d'articulation. Lorsque
se manifeste quelque insuffisance des organes passifs, les organes
actifs, notamment la langue, exécutent les mouvements compensat
oires qui sauvegardent dans son aspect général le timbre désiré du
phonème à prononcer, la mesure où il a frappé l'atte

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