Piper De l influence de la grandeur des objets lumineux sur la puissance d excitation qu ils manifestent. Piper Sur le rapport de clarté des sensations provoquées par une excitation monoculaire et par une excitation binoculaire. Schaternikoff De l influence de l adaptation sur les phénomènes de papillottement. Kries Sur la perception du papillotement chez le sujet normal et chez le sujet atteint de cécité totale pour les couleurs. Braunstein Contribution à la théorie de l excitation intermittente de la rétine saine et de la rétine malade - compte-rendu ; n°1 ; vol.11, pg 573-584
13 pages
Français

Piper De l'influence de la grandeur des objets lumineux sur la puissance d'excitation qu'ils manifestent. Piper Sur le rapport de clarté des sensations provoquées par une excitation monoculaire et par une excitation binoculaire. Schaternikoff De l'influence de l'adaptation sur les phénomènes de papillottement. Kries Sur la perception du papillotement chez le sujet normal et chez le sujet atteint de cécité totale pour les couleurs. Braunstein Contribution à la théorie de l'excitation intermittente de la rétine saine et de la rétine malade - compte-rendu ; n°1 ; vol.11, pg 573-584

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Description

L'année psychologique - Année 1904 - Volume 11 - Numéro 1 - Pages 573-584
12 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1904
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

J. Larguier des Bancels
Piper De l'influence de la grandeur des objets lumineux sur la
puissance d'excitation qu'ils manifestent. Piper Sur le rapport de
clarté des sensations provoquées par une excitation
monoculaire et par une excitation binoculaire. Schaternikoff De
l'influence de l'adaptation sur les phénomènes de papillottement.
Kries Sur la perception du papillotement chez le sujet normal et
chez le sujet atteint de cécité totale pour les couleurs.
Braunstein Contribution à la théorie de l'excitation intermittente
de la rétine saine et de la rétine malade
In: L'année psychologique. 1904 vol. 11. pp. 573-584.
Citer ce document / Cite this document :
Larguier des Bancels J. Piper De l'influence de la grandeur des objets lumineux sur la puissance d'excitation qu'ils manifestent.
Piper Sur le rapport de clarté des sensations provoquées par une excitation monoculaire et par une excitation binoculaire.
Schaternikoff De l'influence de l'adaptation sur les phénomènes de papillottement. Kries Sur la perception du papillotement chez
le sujet normal et chez le sujet atteint de cécité totale pour les couleurs. Braunstein Contribution à la théorie de l'excitation
intermittente de la rétine saine et de la rétine malade. In: L'année psychologique. 1904 vol. 11. pp. 573-584.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1904_num_11_1_3692TROISIÈME PARTIE
ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
i
SENSATIONS VISUELLES
L'ADAPTATION DE L'ŒIL A L'OBSCURITÉ
I. — PIPER. — Ueber die Abhängigkeit des Reizwertes leuchtender
Objekte von ihrer Flächen-bezw. Winkelgrösse (De Vinfluence de
la grandeur des objets lumineux sur la puissance d'excitation qu'ils
manifestent). — Zeits. f. Psych. u. Phys. d. Sinnesorg., XXXII,
98-113, 1903.
PIPER. — Ueber das Helligkeitsverhältnis monokular und bin
okular ausgelöster Lichtempfindungen (Sur le rapport de clarté des
sensations provoquées par une excitation monoculaire et par une
excitation binoculaire). — Zeits. f. Psych. u. Phys. d. Sinnesorg.,
XXXII, 161-177, 1903.
II. — L'excitation intermittente de la rétine et l'adaptation. —
SCHATERNIKOFF. — Ueber den Einfluss der Adaptation, auf die
Erscheinung des Flimmerns (De l'influence de Vadaptation sur les
phénomènes du papillottemcnt). — Zeits. f. Psych. u. Phys. d. Sin
nesorg., XXIX, 241-255, 1902.
v. KRIES. — Ueber die Wahrnehmung des Flimmerns durch
normale und durch total farbenblinde Personen (Sur la percep
tion du papillottement chez le sujet normal et chez le sujet atteint de
cécité totale pour les couleurs). — Zeits. f. Psych. u. Phys. d. Sin
nesorg., XXXII, 113-118, 1903.
BRAUNSTEIN. — Beitrag zur Lehre des intermittierenden
Lichtreizes der gesunden und kranken Retina (Contribution à la
théorie de l'excitation intermittente de la rétine saine et de la rétine
malade). — Zeits. f. Psych. u. Phys. d. Sinnesorg., XXXIII, 171-
207 et 241-289, 1903.
I
J'ai analysé dans le précédent volume de Y Année (X, p. 416 et
suiv.) les importantes recherches de Piper sur l'adaptation de l'œil 574 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
à l'obscurité. On trouvera ici le compte rendu d'un certain nombre
de travaux qui les complètent sur divers points.
Fœrster, Aubert, puis Treitel, Charpentier et d'autres ont constaté
que la puissance d'excitation d'un objet lumineux, au voisinage
du seuil, augmente en général avec l'étendue de la surface sensible
intéressée; de telle sorte que, pour une même intensité d'éclai
rage, de très petits objets demeurent invisibles, tandis que des
objets un peu plus grands sont nettement perçus. Le fait paraît du
moins bien établi en ce qui concerne la vision centrale (Riccô,
Charpentier). L'étude des portions périphériques de la rétine, au
contraire, a été fort négligée jusqu'ici, et les recherches récentes de
Piper apportent sur cette question intéressante de précieux ren
seignements, dont quelques-uns sont entièrement nouveaux.
L'auteur s'est proposé de déterminer l'influence de la grandeur
de l'objet lumineux sur la valeur du seuil d'excitation, dans les
conditions d'adaptation à la lumière, d'une part, dans les condi
tions à l'obscurité, de l'autre. Il a utilisé, à cet effet,
l'appareil qu'il avait disposé pour ses recherches sur l'adaptation
de l'œil à l'obscurité. La source lumineuse qui servait à la mesure
du seuil était une surface carrée, plus ou moins étendue, que le
sujet observait — la tête immobilisée — à 30 centimètres de dis
tance. La surface éclairée était obtenue de la manière suivante. Un
carton blanc transparent fixé devant une ouverture de 30 cen
timètres de côté pratiquée dans la paroi d'une caisse à l'intérieur
de laquelle se trouvait une lampe à incandescence. Celle-ci, dont
l'éclat pouvait être diminué à l'aide de plaques de verre laiteux,
illuminait le carton et fournissait ainsi une plage uniformément bril
lante. Cette plage éclairait, à son tour, le verre dépoli d'une
chambre obscure munie d'un objectif; un diaphragme à iris, fixé
devant l'objectif, permettait de varier régulièrement l'intensité
lumineuse. Des écrans opaques, percés d'ouvertures carrées, et
appliqués contre le verre dépoli de la chambre, découpaient les
images de grandeur convenable qui constituaient les excitants.
Les appareils étaient disposés dans deux pièces à parois noircies :
dans l'une se trouvait la source de lumière, ainsi que l'objectif et
le diaphragme de la chambre obscure — laquelle traversait le mur
de séparation; — dans l'autre, le verre dépoli sur lequel apparaiss
ait l'image carrée. Ce dispositif donnait un objet lumineux dont
la clarté était susceptible de modification continué entre des
limites fort éloignées et dont la qualité restait néanmoins constante.
Les intensités correspondant aux divers degrés d'ouverture du di
aphragme et à l'interposition des verres laiteux avaient été détermi
nées avec soin dans une série de mesures photométriques préalables.
Les explorations ont porté exclusivement sur les portions périphé
riques de la rétine. Le bord interne de l'image rétinienne se trouvait
dans tous les cas à 20-25° au moins de la fovea. Dans quelques
séries d'expériences la direction du regard était fixée à l'aide d'un
repère. Les résultats obtenus avec ou sans point de fixation n'of
frent, au reste, aucune différence appréciable. SENSATIONS VISUELLES 575
L'adaptation de l'œil à l'obscurité a été réalisée par un séjour de
30 à 45 minutes dans une chambre obscure. Les recherches anté
rieures de Piper ont montré qu'elle atteint, après cet intervalle de
temps, une valeur très élevée et sensiblement constante. Je repro
duis dans le tableau suivant quelques-unes des déterminations du
seuil, exécutées dans ces conditions d'adaptation « maximale ». On
trouvera, dans la première colonne, les grandeurs des surfaces
excitatrices; dans la seconde, les racines carrées de ces grandeurs
— soit les côtés des carrés considérés; dans la troisième, les
valeurs du seuil — moyennes, dans chaque cas, de six observations;
la valeur du seuil correspondant au carré de 1 centimètre de côté
est posée égale à 10; dans la quatrième colonne, les valeurs d'exci
tation pour les différents surfaces, c'est-à-dire les récipro
ques des seuils, multipliées par 10; la puissance d'excitation du
petit carré est prise comme unité.
II Ill IV III I IV
1 cmc. 1 cm. 10 1 10 1
10 — 3 15 2,94 3,4 3,125 3.2
2.'i — 5 cm. 1,96 5.1 2,13 4,7
100 — 10 1,02 9.8 1,03 9,7
II résulte immédiatement de ces données — comme on voit, en
comparant les nombres portés dans les colonnes II et IV — que,
pour les portions périphériques de la rétine adaptée à l'obscurité,
la puissance d'excitation d'une surface lumineuse s'accroît proportion
nellement à la racine carrée de celle-ci. Ou encore, le produit de la
valeur du seuil par la racine carrée de la grandeur de la surface
lumineuse — ou de son image rétinienne — est constant; soit, en
désignant par s la valeur du seuil e

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