Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 443-458
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Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. - compte-rendu ; n°1 ; vol.35, pg 443-458

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Description

L'année psychologique - Année 1934 - Volume 35 - Numéro 1 - Pages 443-458
16 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1934
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce.
In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 443-458.
Citer ce document / Cite this document :
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce. In: L'année psychologique. 1934 vol. 35. pp. 443-458.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1934_num_35_1_5298PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 443
de la ville. L'enquête présente est une étude poussée de 6 de ces jeunes
élèves, et de 3 jeunes gens qui ont été soumis à ce régime pendant
leur séjour à l'hôpital. Sur ces 9 cas, 5 étaient des psychopathes sans
psychose réelle, et 4 ne présentaient qu'un problème de conditions
du milieu.
Cette étude comportait un questionnaire de 36 questions choisies
parmi celles de l'étude sur la personnalité par Hoch et Amsden,
remis aux maîtres d'école des enfants. Les réponses montrent que
l'adaptation des jeunes patients est satisfaisante quant au groupe.
L'A. conclut donc que la ligne suivie par cet hôpital est la bonne.
J. F.-W.
523. — W. VAN DE WALL et E. D. BOND. — The use of music
in a case Of psycho-neurosis (L'utilisation de la musique dans
un cas de psychonévrose). — Am. J. of P., sept. 1934, p. 287-302.
Il s'agit d'un essai intéressant mais bien luxueux, consistant à
réadapter, en l'intéressant aux arts, et spécialement à la musique,
une jeune femme de 29 ans qui depuis l'âge de 9 ans souffrait de
fortes douleurs sur presque toutes les parties du corps, douleurs,
d'origine apparemment fonctionnelle, qui la rendaient incapable de
tout travail. Il était assez facile d'intéresser cette personne très musi
cienne elle-même et d'une famille de musiciens. En outre, la jeune
femme se trouvait dans des conditions assez exceptionnelles : dans
une grande ville où l'on faisait beaucoup de musique, elle était
entourée de 2 dames musiciennes, un technicien et un régisseur de
musique, qui tous collaboraient à la rééducation de la malade par le
chant, le piano, la danse et le jeu théâtral. L'essai a pleinement
réussi, en transformant l'état de repliement pitoyable sur elle-même
d'avant le traitement en une activité heureuse et pleine de compassion
pour l'entourage. J. A.
b) Psychanalyse. Schizophrénie. Autisme. Démence précoce1
524. — M. BRIERLEY. — Present tendencies in Psychoanalysis
(Tendances actuelles dans la Psychanalyse). — Br. J. of Med. Ps.,
XIV, 3, 1934, p. 211-229.
Étude sur les premières théories de Freud, sur les nouveaux
concepts apparus entre 1905 et 1923, sur les développements récents
et sur les enseignements tirés de la psychanalyse des enfants, part
iculièrement en Angleterre où l'influence de Melanie Klein est en ce
moment prépondérante. J. F.-W.
525. — H. LUNGWITZ. — Die Entdeckung der Seele. Allgemeine
Psychobiologie (La découverte de l'âme ; psychologie générale). —
1 vol. in-8° de 707 pages. Kirchhain N.-L., Kurt .Schmersow,
2e édition, 1932.
L'A., phénoménologiste éclectique, présente une troisième hypo
thèse biologique en ce qui concerne le meurtre traditionnel imputé
à la famille primordiale (la première étant celle de Freud : les fils
tuent l'aïeul ; la seconde celle de Götz : les aïeux tuent leurs fils) :
1. Voir aussi les Nos 381, 495, 575, 444 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'aïeule tue et dévore l'homme post coitum : elle procède de la même
façon à l'égard de ses fils prolifiques l'un après l'autre ; dans les
intervalles de chaque année, elle mange aussi ses autres enfants.
(Admettons, pour comprendre notre propre existence, que quelques
enfants ont pu échapper à ce sort funeste). De cette hypothèse, L. en
déduit une autre touchant l'ontogenèse des sentiments, dont il
discerne 5 types principaux : la faim (sentiment du vide des cavités
du corps), l'angoisse (sentiment d'ouverture des cavités du corps),
la douleur (sentiment de pénétration d'un objet dans l'ouverture),
le deuil de morcellement), la joie (sentiment de rassa
siement). Ces sentiments correspondraient à ceux que l'aïeule aurait
éprouvés en accomplissant ses gestes sexuels et alimentaires.
S'il se produit, chez l'individu, quelque déséquilibre au cours
de l'évolution des systèmes de réflexes nerveux où s'engendrent ces
sentiments, il en résulte des névroses. La thérapeutique consiste à
développer les systèmes de réflexes arrêtés dans leur croissance.
Il s'agit d'une thérapie purement verbale.
Au cours de l'évolution de l'individu, la maturité mentale ne
s'accomplit, selon M. L., que vers 40 ans. Jusqu'à cet âge, la pensée
reste juvénile, infantile même, imbue des préjugés de cause. La
causalité n'existe en effet, d'après l'A., que dans l'intuition infantile
et juvénile. En réalité existe seule la succession des faits dans le
temps et l'espace. Or, seul l'homme mûr se rend compte de cet
état de choses. En conséquence, M. L. ne propose aucun effet causal
ni final à sa thérapeutique (traitée dans un livre ultérieur : Erkenntn
istherapie. V. n° 1415).
L'A. lutte contre tous les mysticismes qui se soient jamais
attachés à la notion de l'âme. A la recherche du substratum bio
logique de l'âme, il découvre les systèmes de réflexes, et il construit
toute une réflexologie. En déboutant la démonstration causale de
ses prétentions, M. L. fait de nombreuses allusions philologiques,
et à chacune de ses hypothèses ajoute d'abondantes spéculations
philosophiques. Croyant avoir réduit tout le problème psychique
à la seule antinomie : corps-âme (« Leib-Seele-Problem »), l'A.
affirme avoir résolu celle-ci par ce qu'il nomme la science psycho
biologique. L. a inauguré et achevé personnellement sa science.
On ne sera donc pas surpris qu'il n'ait eu besoin ni de collaborateurs
ni d'instituts de recherche ; mais il s'est créé une chapelle de disciples
et prétend que toute étude profonde de sa doctrine impose une
adhésion. O. M. -M.
526. — GENIL-PERRIN. — Psychanalyse et Criminologie. —
In-16 de 188 pages. Paris, Alcan, 1934. Prix : 15 francs.
L'auteur a voulu mettre le public cultivé au courant des tenta
tives qui ont été faites d'utiliser la psychanalyse dans la pratique
criminologique, ce à quoi il est formellement opposé, envisageant
seulement la psychanalyse freudienne, et cela « en raison des pro
fondes répercussions sociales que pourrait avoir le succès de semblab
les conceptions ».
Après quelques notions préliminaires sur la psychanalyse, l'auteur
expose comment, dans la doctrine, est envisagé le crime, symptôme PSYCHOLOGIE PATHOLOGIQUE 445
névrosique commis par recherche d'un soulagement moral à une
obsession chez un individu « hypermoral », de quelle nature est
la réforme judiciaire réclamée, et fondée sur la substitution, aux
méthodes répressives, d'un traitement analytique.
Ayant posé la question à de nombreux psychiatres et crimino-
logistes de la possibilité en médecine légale d'utiliser la psychanalyse,
l'auteur résume les réponses obtenues, dont quelques-unes favorables,
un plus grand nombre défavorables, certaines émanant même de
psychanalystes notoires.
Enfin, il procède à une critique directe. Il ramène l'appoint
nouveau à trois données, l'attribution à une intention inconsciente
de délits occasionnels et involontaires, la substitution du trauma psy
chique à la notion de dégénérescence dans l'étiologie de la criminalité,
la découverte par l'analyse des intentions inconscientes ou des trau
mas psychiques.
Le premier point lui paraît dénué d'intérêt. Sur le second et le
troisième, la valeur possible est subordonnée à l'acceptation scienti
fique de la conception freudienne.
C'est le problème de la valeur de la psychanalyse pour le diagnost
ic et le traitement qui est posé. Et pour l'auteur, la solution, de
ce point de vue, est négative. H. P.
527. — L. S. KUBIE. — Relation of the conditioned reflex to psycho
analytic technic (Relations du réflexe conditionné avec la technique
psychoana

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