Psycho-physiologie (Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc.). - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 371-375
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Psycho-physiologie (Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc.). - compte-rendu ; n°1 ; vol.21, pg 371-375

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Description

L'année psychologique - Année 1914 - Volume 21 - Numéro 1 - Pages 371-375
5 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1914
Nombre de lectures 13
Langue Français

Extrait

Henri Piéron
IV. Psycho-physiologie (Interactions. Influences diverses,
physiques, chimiques, etc.).
In: L'année psychologique. 1914 vol. 21. pp. 371-375.
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Piéron Henri. IV. Psycho-physiologie (Interactions. Influences diverses, physiques, chimiques, etc.). In: L'année psychologique.
1914 vol. 21. pp. 371-375.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1914_num_21_1_8027PSYCHO-PHYSIOLOGIE 371
et l'exactitude des mouvements donnant une évaluation de l'habileté
motrice.
Les recherches ont été faites dans des écoles de Virginie, chez des
jeunes gens et jeunes filles, de onze à dix-sept ans (486 blancs et 421
de couleur).
Malheureusement, il y avait une forte proportion de mulâtres, et il
était impossible de sélectionner des nègres purs, la plupart ayant une
certaine quantité de sang blanc.
Gela ôte aux résultats une grande partie de leur valeur : d'une
manière générale, le niveau des nègres atteignait les trois quarts de
celui des blancs, les mulâtres et quarterons étant supérieurs aux
nègres n'ayant que peu ou pas de sang blanc. Mais il n'y a pas de
différence systématique évidente selon les âges.
L'auteur, à côté de son travail expérimental, résume les études
antérieures relatives à la psychologie des nègres.
H. P.
IV. — Psycho-physiologie (Interactions.
Influences diverses, physiques, chimiques, etc.).
E. GLEY et MAURICE MENDELSSOHN. — Quelques expériences sur le
réflexe salivaire conditionnel chez l'homme. — B. B., LXXVIII, 1915,
p. 645-649.
Les auteurs ont cherché à créer un réllexe conditionnel, eu asso
ciant à l'ingestion d'un gâteau sec au chocolat des excitants auditifs
(courte série d'arpèges de sol sur la flûte) ou lumineux (lumière élec
trique intense brusquement dirigée sur les yeux) chez un porteur —
par traumatisme de guerre — d'une iistule du canal de Sténon, et
dont on enregistrait la sécrétion parotidienne (par la chute des gouttes).
Pendant huit jours, après une série de 5 excitations associées, deux
à trois fois par jour, on faisait agir l'excitant conditionnel seul. Mais
en aucun cas, dans la limite de ce nombre d'associations (40 à 50) il
n'est apparu de réflexe conditionnel. L'expérience n'a pu être poursuiv
ie davantage.
Les auteurs pensent que le nombre d'essais ne dut pas être suffisant,
et invoquent l'influence possible des différences individuelles. Le
sujet dont il s'agissait était un soldat russe, de « médiocre excitabilité
cérébrale ».
H. P.
LÉON BINET. — Le rythme cardiaque chez le soldat combattant. —
Presse médicale, 1916, p. 356-337.
Parmi les observations de guerre de l'auteur, il y a lieu de signaler
celles qui concernent l'influence des émotions.
Dans la moitié des cas, il y a eu ralentissement du pouls (de 70 à
50 pulsations à la minute dans un cas) ; dans l'autre moitié des cas, ou ' J (
372 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
il n'y a pas eu de modification de rythme (2 fois sur 10), ou il y a eu
accélération (de 60 à 120 pulsations dans un cas).
Pour des émotions semblables, il n'y a donc pas une formule
unique ; l'excitation peut porter davantage sur le vague ou sur le sym
pathique.
Dans les commotions, sur 16 cas, l'auteur a observé 8 fois des accé
lérations, 3 fois du ralentissement, et 5 fois des irrégularités seu
lement.
H. P.
LÉON BINET. — Le pouls cérébral dans les émotions. — G. R., GLXVI,
1918, p. 505-508.
Chez des individus porteurs de brèches crâniennes, on peut voir,
dans les émotions, le cerveau se congestionner ou s'anémier; et les
modifications du pouls cérébral, qui traduisent cette congestion ou
cette anémie, sont parallèles à celles du pouls digital. Les réactions
vaso motrices se montrent donc de même sens à la périphérie et dans
les centres au cours des émotions.
H. P.
A. FE LECKT. — The influence of the emotions on respiration [L'in
fluence des émotions sur la respiration). — J. of exp. Ps., I, 1916,
p. 218-241.
L'auteur enregistre la respiration des sujets pendant qu'ils ima
ginent, tâchent de revivre certaines émotions.
Il y aurait, en rapport avec les attitudes émotionnelles, des diff
érences spécifiques dans le comportement respiratoire (profondeur de
la respiration, travail total, rapport de l'inspiration à l'expiration).
Toutefois, entre la colère et la haine, la différence n'est pas nette.
H. P.
HENRI PIËRON. — Sur les variations de la résistance du corps d'ori
gine affective. — B. B., LXXVIII, 1914, p. 332-334.
Le sujet, ayant les mains paraffinées — à l'exception d'une surface
de grandeur connue — plongeant dans des vases de grand volume
remplis d'eau physiologique à 30° où étaient amenées des électrodes
d'argent chloruré, était traversé par un courant venant d'un accu
mulateur et passant par un galvanomètre ; traversant le même galva
nomètre, un autre circuit, de sens contraire, comprenait un autre
accumulateur et des boîtes de résistance.
Dans ces conditions, le jeu des fiches ayant amené le galvanomètre
au zéro, toute variation de résistance entraine une déviation qui est
aussitôt compensée, et l'on a la mesure directe de la variation.
Une série d'émotions (bruits, pincements) ont donné — avec des résis
tances initiales de 27 500 à 115 000 ohms (suivant la grandeur des
surfaces cutanées conductrices) — des chutes ohmiques de 500 h 3 000
(entre 1,19 et 7,27 p. 100 de la résistance initiale). 373 PSYCHO-PHYSIOLOGIE
II parait bien y avoir parallélisme entre l'intensité de l'émotion et
l'intensité de la variation.
Une discussion succincte du mécanisme probable (sudoral) de cet
abaissement de résistance termine la note. On peut signaler que, tra
versé par deux courants inverses, l'organisme présente une diminution
parallèle de résistance sous l'influence des émotions.
H. P.
A. D. WALLER. — Galvanometric records of the emotive response
to air raids (Enregistrements galvanometric ues des émotions provoquées
par les aériens). — The emotive response to ordinary stimulat
ion, real and imaginary (Réponse émotionnelle à une stimulation
ordinaire, réelle ou imaginaire). — Lancet, 1918, p. 311 et p. 380-381. —
The galvanometric measurement of « emotive » physiological
changes (La mesure galoanométrique des changements physiologiques
émotionnels). — Pr. of R. S., B. 91», 1918, p. 214-217.
L'éminent physiologiste Waller s'est bien tardivement avisé de la
réalité des variations psychogalvaniques d'origine émotive; incrédule
jusque-là, il croit avoir démontré le premier leur existence indubit
able, mais il ne connaît que les travaux de Veraguth, Petersen et
Jung, et Goldscheider, et ignore, en particulier, que le phénomène
fut découvert par Féré.
Quoi qu'il en soit à cet égard, les recherches de Waller sont très
intéressantes. Il a constaté qu'une femme émotive donnait des réac
tions à un bruit inattendu, à une pensée effrayante ou pénible, à la
menace d'une brûlure, et, au cours d'un raid aérien sur Londres,
l'annonce de l'arrivée des avions ennemis entraîna une chute de la
résistance du corps de 56 000 à 27 000 ohms. Une demi-heure après
le retour au calme, la résistance remontait à 44 000, puis à 60000 ohms.
Cette épreuve d'émotivité lui a paru utilisable pour les examens
militaires, en particulier chez les pilotes d'avions; il donna le résultat
de l'examen à ce point de vue de 20 hommes et femmes, d'émotivité
très inégale.
Waller a recherché la réaction avec des électrodes placées en diff
érentes régions; le pied et surtout la main sont les lieux d'élection, à
la face palmaire du moins, la face dorsale ne donnant à peu près rien-
II pense que les glandes sudoripares doivent être incriminées, mais, en
utilisant des applications locales d'atropine il n'a pas obtenu de modif
ications, pas plus d'ailleurs qu'en utilisant la bande d'Esmarch — fait
déjà connu.
Mais il faut signaler qu'avec l'atropine des résultats inverses de ceux
de Waller avaient été déjà obtenus.
H. P.
O. VERAGUTH et H. BRUNSGH WEILER. — Recherche

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