— Psychologie appliquée - compte-rendu ; n°1 ; vol.54, pg 246-267
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Description

L'année psychologique - Année 1954 - Volume 54 - Numéro 1 - Pages 246-267
22 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1954
Nombre de lectures 17
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

F. Bacher
G. Bernyer
J. Cambon
S Larcebeau
V. Ledoux
A. Léon
M. Pétin
Maurice Reuchlin
E. Valin
VII. — Psychologie appliquée
In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°1. pp. 246-267.
Citer ce document / Cite this document :
Bacher F., Bernyer G., Cambon J., Larcebeau S, Ledoux V., Léon A., Pétin M., Reuchlin Maurice, Valin E. VII. — Psychologie
appliquée. In: L'année psychologique. 1954 vol. 54, n°1. pp. 246-267.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1954_num_54_1_30187VII. — Psychologie appliquée
EYSENGK (II. J.). — The logical basis of factor analysis (Les bases
logiques de l'analyse faclorielle). — Amer. Psychologist, 1953, S,
105-114.
Dans cet article, Eysenck présente une série de considérations théo
riques tendant à justifier l'emploi des méthodes factorielles en psychol
ogie. L'analyse factorielle, dit-il, est la partie des statistiques qui
traite de l'analyse de l'interdépendance. Cette position de l'analyse
factorielle n'entraîne pas qu'il n'y ait qu'une seule technique, une seule
méthode et un seul but pour tous les travaux effectués dans ce domaine.
En réalité, on distingue, en analyse factorielle, 3 buts principaux, 3 points
de vue principaux de considérer la nature des facteurs qui sont étroit
ement liés à ces buts, et une grande variété de méthodes d'extraction et de
techniques de rotation.
Les 3 buts de l'analyse factorielle sont les mêmes que ceux des autres
branches des statistiques. On peut utiliser les facteurs :
1° Comme statistiques descriptives : un facteur, quelle que soit su
fonction, est toujours descriptif d'un échantillon donné, d'une popul
ation. C'est la position de Kellcy. La définition des facteurs n'implique
dans ce cas aucune signification psychologique ;
2° Pour suggérer une hypothèse ;
3° confirmer ou réfuter une hypothèse.
A chacun de ces buts, Eysenck fait correspondre une définition
formelle des facteurs : le facteur est alors simplement défini par sa
fonction.
Considérant le 2e et le 3e but de l'analyse factorielie, Eysenck insiste
tout d'abord sur le fait qu'elle ne peut s'appliquer à n'importe quel type
d'hypothèses, mais seulement à celles qui concernent la structure et
l'organisation. Elle ne peut, en outre, à des données réunies
au hasard, sans aucune espèce d'hypothèse dans l'esprit ; l'utilisation de
données non sélectionnées peut conduire à des échecs qui ne peuvent être
invoqués pour fournir des arguments contre la méthode elle-même.
Lorsque l'analyse factorielle est employée pour suggérer, confirmer ou
réfuter une hypothèse, il y a nécessairement un rapport causal impliqué
dans la notion de facteur, et, nous dit Eysenck, les facteurs peuvent alors
être considérés comme « des influences causales hypothétiques sous-
jacentes, déterminant les parentés observées dans un groupe de varia
bles ». Et ceci l'amène à discuter de la nature des facteurs isolés. Selon le
but assigné à l'analyse factorielle, les facteurs seront considérés : comme
des concepts purement statistiques (Kelley), comme dos principes
de classification (Burt), ou « comme s'ils » étaient des agents eau- PS Y C [TO LOO IE /VPPI.IO. I'EK Ik I
sals (Thurstone, Spearman). Eysenck reconnaît que des critiques ont été
formulées à cette dernière conception des facteurs, et que quelques
auteurs ont affirmé que môme si de telles causes pouvaient être décou
vertes dans la vie mentale, l'analyse factorielle n'avait pas le pouvoir de
les identifier et de les isoler. Eysenck répond tout d'abord que la plupart
des objections s'attaquent à la « réification » des facteurs et tiennent à une
profonde incompréhension de la nature des lois scientifiques et des
concepts. « Une loi scientifique n'est pas une partie de la nature, mais
seulement une manière de comprendre la nature. Il n'est pas raisonnable,
dit-il, de critiquer l'analyse factorielle parce qu'elle possède certains
traits qui sont caractéristiques de toute science. » II s'efforce ensuite de
donner des preuves positives de l'efficacité des méthodes factorielles en
s'appuyant sur 4 exemples ; mais, il ne nous apparaît pas que ces exemp
les apportent les preuves annoncées, et fournissent des arguments
capables de réfuter les critiques d'une conception causale des facteurs
formulées par des auteurs tels que Burt.
Dans la dernière partie de son exposé qui traite des méthodes d'ana
lyse factorielle, Eysenck indique que si toutes les peuvent
convenir à un but purement descriptif, la simple structure de Thurstone
lui apparaît comme seule capable de dégager des facteurs auxquels on
puisse donner une signification psychologique.
Au total, si Eysenck n'apporte pas encore d'arguments décisifs pour
légitimer l'emploi des méthodes factorielles et préciser la nature des
facteurs, il a le mérite de rouvrir un débat en reposant un problème
essentiel que les chercheurs qui utilisent l'analyse factorielle ne peuvent
négliger.
G. B.
REUCHLIN (M.), VALIN {Y).). — Tests collectifs du Centre de
Recherches (B. C. R.). — B. I. N. O. P.. 1953. 3, 147 p.
Cette publication rend compte de l'étude de la batterie de tests du
Centre de Recherches de l'Institut national d'Étude du Travail et
d'Orientation professionnelle. Quinze épreuves plus ou moins inspirées
des récents travaux de factorialistes ont été classés par hypothèse
en 4 groupes : 3 épreuves étaient qualifiées de « spatiales >\ 4 étaient
« numériques », 4 « verbales » et 4 de « raisonnement « (induction,
déduction, etc.).
Toutes avaient été primitivement éprouvées quant à la difficulté de
leurs items et remaniées ou complétées après un essai sur 300 élèves de
lre année de Centres d'Apprentissage parisiens, mais l'étude principale
porte sur 1.908 garçons et filles urbains et ruraux de classes de fin
d'études primaires tirées au hasard dans 6 académies métropolitaines
elles-mêmes tirées au hasard.
Une élude comparative des résultats a d'abord permis de constater
par l'analyse de variance que la moyenne des garçons était supérieure à la
moyenne des filles dans 9 épreuves (surtout numériques et spatiales) et 248 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
que la moyenne des urbains était supérieure à celle des ruraux dans
9 épreuves (verbales et de « raisonnement »).
La fidélité calculée par la méthode « odd even » montre que 1 3 épreuves
sur 15 ont un coefficient de fidélité variant entre .73 et .90. L'ana
lyse factorielle a été effectuée sur les matrices d'intercorrélations de
chacun des groupes de population suivants : garçons urbains, filles
urbaines (villes de plus 50.000 habitants), garçons ruraux, filles rurales
(localités de moins de 2.000 habitants).
La recherche d'une structure factorielle facilement interprétable a été
conduite, à partir des facteurs bipolaires, par 3 méthodes différentes :
La méthode de Reyburn et Taylor qui consiste à choisir a priori
certains groupes de tests auxquels une certaine signification peut être
attachée et à faire passer les axes par ces groupes de tests.
La méthode multifactorielle de Thurstone : on sait que la recherche
d'une structure simple aboutit généralement à des facteurs obliques, les
vecteurs primaires étant en corrélation. Dans la présente étude, ces
corrélations entre facteurs obliques ont été analysées jusqu'à obtention
de facteurs de « second ordre » orthogonaux.
La méthode de Burt suivant laquelle on extrait en premier lieu le
facteur général, puis les facteurs de groupe qui se manifestent par la
présence de corrélations résiduelles.
Les résultats sont cohérents : à côté d'un facteur général important
couvrant 50 % de la variance expliquée et dont les épreuves « numér
iques » sont les plus saturées, les 4 groupements de tests constitués
hypothétiquement se retrouvent à peu de chose près sur les 4 populations
étudiées. Le groupe verbal se détache avec le

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