Psychologie différentielle. Types. Caractères. Sexes. Familles. - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 333-351
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 333-351
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 49
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Henri Piéron
G. P.
P. G.
M. L.
H. L.
D. W.
4° Psychologie différentielle. Types. Caractères. Sexes.
Familles.
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 333-351.
Citer ce document / Cite this document :
Piéron Henri, P. G., G. P., L. M., L. H., W. D. 4° Psychologie différentielle. Types. Caractères. Sexes. Familles. In: L'année
psychologique. 1924 vol. 25. pp. 333-351.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6183COMPAREE 333" PSYCHOLOGIE
GERALDINE FRANCE SMITH. — Certain aspects o! the sex-
life oî the adolescent girl [Certains aspects de la vie sexuelle des
adolescentes). — J. of appl. Ps., VIII, 3, 1924, p. 347-349.
Enquête faite sur 177 étudiantes de « collège » par voie d'un inter
rogatoire auquel les sujets répondaient par écrit sans signer leur-
nom.
Quelques résultats : Le premier désir de sortir avec les garçons
apparaît en moyenne à 14 ans (c'est le médian ; les âges indiqués
varient de 10 à 18) ; 8 °/0 n'ont jamais permis qu'on leur fasse la
cour, 92 °/0 l'ont toléré ; l'âge médian de la première « cour » est
entre 16 et 17 ans, mais les extrêmes se trouvent à 12 et à 25 ans.
D. W.
PIERRE BOVET. — Enfants vagabonds et conflits mentaux. —
J. de Ps., 1924, p. 236-240 (numéro spécial consacré à la psychol
ogie de l'enfant).
On a voulu voir dans la migration et le vagabondage un instinct..
On a parlé d'un « instinct migrateur » chez l'homme.
Il est plus plausible de considérer les cas de comme
liés à des accidents. Le conflit mental est un de ces accidents. Pour
y échapper, deux moyens se présentent : le rêve ou l'action adaptée.
Chez l'enfant, le conflit mental est, par excellence, le conflit famil
ial. Pour le résoudre, le rêve ou la rêverie de l'enfant proposent
quatre solutions : la mort des parents ou la sienne propre, le départ
des parents ou le sien. Si, le conflit s'exaspérant, l'enfant joue son
rêve, c'est la dernière solution la moins difficile qu'il choisira.
Quelles sont les racines de ce conflit familial ? Les explications
qu'on connaît, de Freud et d' Adler, paraissent plausibles à l'auteur.
I. M.
M.-N. SEARL. — A child Study [Une étude d'enfant). — Br. J. ot
Med. Ps., IV, 3, 1924, p. 249-257.
Encore une interprétation d'un caractère d'enfant à la lumière
« nécessaire et suffisante » de la psychanalyse. M. L.
4° Psychologie différentielle. Types. Caractères. Sexes.
Familles
F. MENTRÉ. — La noologie, science des types intellectuels. —
Scientia, XVIII, 8, 1924, p. 89-98.
La psychologie concrète, qui est à la psychologie générale ce que
la zoologie est à la biologie animale, représentant la science des.
espèces de variétés psychologiques, comprend l'éthologie, science
des caractères, et la noologie, science des mentalités, des types
intellectuels. 334 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Mentré caractérise brièvement les types qu'il considère comme
fondamentaux, le praticien, bien équilibré, mais étroit, avec forme
sensorî-motrice de l'intelligence ; le contemplatif, très affectif et
artiste ; enfin le méditatif ou intellectuel. A ces trois mentalités cor
respondraient les trois créations les plus importantes de l'esprit
humain : le machinisme, la musique, Ie6 mathématiques.
Les autres catégories d'esprits ne seraient que des rameaux dérivés
de ces trois branches maîtresses de l'arbre intellectuel.
L'auteur voit là un point de départ pour la constitution de la
noologie.
H. P.
ALFRED ADLER. — Progress in Individual Psychology {Un pro
grès en matière de psychologie individuelle). — Br. J. of Med. Ps.f
IV, 1, 1924, p. 22-31.
Le but auquel tend l'homme devient le principe moteur de son
activité psychique et la racine de sa personnalité. Le désir de s'affi
rmer, de progresser, désir qui vise à affirmer la supériorité de l'ind
ividu sur les autres et qui est susceptible de dominer les instincts de
<xmservation, de faim, d'amour, de recherche du plaisir, modèle la
personnalité humaine et dirige sa vie mentale dans tous les détails.
La volonté manifestée par les actes humains semble démontrer que,
plus est fort le sentiment d'infériorité, plus est haute l'ambition indi
viduelle. Les êtres humains qui se réfugient dans la névrose et la
psychose alors qu'objectivement les raisons de leur découragement
ne se justifient pas, peuvent être considérés comme des ambitieux
ayant perdu courage. L'auteur illustre cette théorie de psychologie
individuelle par l'étude détaillée d'un cas de psychose maniaco-
dépressive. •
M. L.
CYRIL BTJRT. — Mental differences between individuals [Diffé
rences mentales entre individus). — J. of. N. I. of Ind. Ps., II, 2,
1924, p. 67-74.
Les individus naissent différents par leurs aptitudes physiques,
par leur intelligence, et par le caractère. Leurs développements ne
sont pas identiques. Ces faits suffisent à justifier le point de vue de
la psychologie individuelle. L'auteur passe en revue les questions
générales qui se posent dans ces trois domaines, les diverses mensur
ations qui ont été établies ou proposées pour l'évaluation des capac
ités individuelles, du niveau général, et des aptitudes spéciales des
divers sujets. Ayant examiné les différentes fonctions par la méthode
des tests, le psychologue devra tenter de reconstruire un profil
psychologique. Si l'examen doit être rapide, l'auteur recommande
de porter principalement l'attention sur les facteurs généraux,
niveau mental et émotivité.
M. L. PSYCHOLOGIE COMPARSE 335
SANTE NACCARATI et H.-E. GARRETT. — The relation oî
Morphology to Temperament (Les rapports entre la morphologie
et le tempérament). — J. of Abn. Ps., XIX, 3, 1924, p. 254-263.
De récentes recherches endocrinologiques ont accentué l'impor
tance du rôle de la constitution physique et attiré l'attention sur
les rapports entre la morphologie et le tempérament.
L'école italienne désigne sous le nom de micros planchniques les
individus caractérisés par le fait que leurs extrémités présentent un
développement relatif plus grand le tronc, de macros
ceux au contraire dont le tronc est proportionnellement plus déve
loppé que les membres. Chez les normosplanckniques il y a équilibre.
C'est, d'après les recherches de Naccarati, chez ces derniers que se
rencontre le meilleur équilibre nerveux, les premiers étant trop
émotifs, les seconds trop instinctifs. Opérant chez des micro et macro-
splanchniquis normaux, on doit retrouver les caractéristiques émot
ionnelles de la catégorie à laquelle ils appartiennent.
L'auteur désigne sous le nom d' « index morphologique » le rap
port obtenu en mesurant la longueur du bras plus la longueur de la
jambe, et en divisant par le volume du tronc. Ce rapport, grand
pour le microsplanchnique, petit pour le macrosplanchnique est
moyen pour le normal.
On a opéré pur 54 étudiants.
On a d'abord établi leur index morphologique, puis étudié leurs
caractéristiques de tempérament et d'émotîvité avec les tests d'ins
tabilité émotionnelle de Woodworth, les tests de Pressey, et le test
4e tempérament volontaire de Downey. Puis chaque individu devait
se noter lui-même sur une marge allant de 1 à 50, au point de vne
de son intelligence, de son caractère physique, de son aggressivifcé,
«t de sa stabilité émotionnelle. Outre ses estimations personnelles,
l'expérimentateur qui connaissait bien individuellement, pour la
plupart, les sujets, les notait de son côté.
Les résultats obtenus, longuement critiqués et dressés en table
semblent établir, tout au moins pour cette expérience, qui devra
évidemment être confirmée par beaucoup d'autres, que les troubles
de tempérament de nature émotionnelle sont trouvés parmi les index
morphologiques peu élevés (grand volume du tronc et petites extré
mités), plus souvent que parmi les index morphologiques élevés
(tronc peu développé par rapport aux membres).
M. L.
GLEN V. CLEETON AND F.-B. KNIGHT. — Validity oî cha
racter ju

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