Psychologie générale - compte-rendu ; n°1 ; vol.68, pg 289-299
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Description

L'année psychologique - Année 1968 - Volume 68 - Numéro 1 - Pages 289-299
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1968
Nombre de lectures 21
Langue Français

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Psychologie générale
In: L'année psychologique. 1968 vol. 68, n°1. pp. 289-299.
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Psychologie générale. In: L'année psychologique. 1968 vol. 68, n°1. pp. 289-299.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1968_num_68_1_27612Psychologie générale
Millet (L.). — Les grands textes de la psychologie moderne. — Paris,
Bordas, 1967, 286 p.
Il faut malheureusement parler de ce recueil de textes psychologiques
pour dire que la psychologie « moderne » de L. Millet est singulièrement
partiale et hexagonale. Hexagonale, car L. Millet cite une grande majorité
d'auteurs français et que les psychologues étrangers ne sont connus
qu'à travers une glose. Ainsi, l'école de la Gestalt est surtout présentée
à travers les textes de P. Guillaume (et de Goldstein, mais dans un tout
autre domaine). De toutes manières, le recueil ignore les textes qui n'ont
pas été traduits en français. Partiale, parce que l'on y découvre, à
considérer le nombre de citations, que les psychologues modernes les
plus importants sont Alain (12 textes), Bergson (8 textes), Goldstein
(10 textes), P. Guillaume (12 textes), Merleau-Ponty (9 Pradines
(9 textes). En revanche, une page de Binet, une page de Piaget, une page
de Piéron, rien de Wallon, rien de Janet, rien de Tolman, etc.
Ce choix justifie-t-il le titre de l'ouvrage ?
P. Fraisse.
Anderson (B. F.). — The psychological experiment (L'expérience en
psychologie). — Belmont, Wadsworth, 1966, 162 p.
On lit dans la préface : « Quand le lecteur finit le livre, il doit être
capable de réaliser des expériences de sa propre initiative, des expériences
qui sont saines, efficaces et assez complexes pour être intéressantes. »
Et en effet l'ouvrage se propose d'amener un lecteur ignorant tout de
la méthode expérimentale à concevoir et à réaliser des expériences, et ce,
en une centaine de pages (un chapitre est même consacré à la rédaction
du rapport de recherche). Il faut donc exposer simplement des questions
réputées difficiles, en passer d'autres sous silence, et on ne recule pas
devant un plan contrebalancé à plusieurs variables. Le futur chercheur
sera armé seulement du calcul de la déviation moyenne (même pas de la
variance), du coefficient tau et du test du signe. L'auteur atteint son
but pour certains problèmes, clairement et simplement exposés, grâce
notamment au choix de ses exemples mais, par ailleurs, combien d'ap
proximations, de propositions contestables...
C. George.
Les modèles et la formalisation du comportement. — Paris, Éd. du
C.N.R.S., 1967, 424 p.
Cet ouvrage reproduit les rapports et les discussions d'un Colloque
international du C.N.R.S., organisé par P. Fraisse en collaboration avec
A. PSYCHOL. 68 19 290 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
F. Bresson et J.-M. Faverge. Ce Colloque, qui s'est tenu à Paris en juil
let 1965, était essentiellement consacré à cette branche de la psychologie
où l'hypothèse du chercheur s'exprime sous forme d'un modèle fondé
sur des postulats explicites et conduisant à des prédictions précises :
la psychologie mathématique. Le titre de l'ouvrage ne reflète qu'im
parfaitement ce thème, dans la mesure où les termes « modèle » et
« formalisation » sont souvent utilisés dans un sens beaucoup plus
vague.
La majorité des communications furent des exposés sur les principaux
types de formalisation mathématique existant à l'heure actuelle — types
que l'on peut regrouper sous les trois rubriques suivantes (ces rubriques
se recouvrant, on retrouvera éventuellement plusieurs fois le même
nom) :
La théorie de la mesure, des échelles et de Vinférence statistique (Luce,
Flament, Matalon).
Les modèles markoviens (Audley, Falmagne, Jonckheere, Kilx,
Rapoport, Richard, Rouanet) : ces modèles constituent, à l'heure
actuelle, un des courants les plus importants de la psychologie mathé
matique ; leur domaine d'application va des situations d'apprentissage
simple à des situations comme le temps de réaction et même à des
situations comme l'apprentissage de discrimination, voire l'apprentis
sage de concepts. A cette rubrique on peut également rattacher l'exposé
de Broadbent sur les modèles de détection du signal.
Les modèles à structure logique ou algorithmique (Frey, Restle, Simon,
Suppes) : le domaine plus spécifique de ces modèles est essentiellement
celui des processus intellectuels.
D'autres communications ont porté moins sur des types de formali
sation particulière que sur le rôle de la formalisation mathématique dans
divers domaines psychologiques et en particulier la psychologie diffé
rentielle (Reuchlin), la psychologie industrielle (Faverge). Enfin, certains
exposés ont été entièrement consacrés à la comparaison de divers types
de formalisation possibles (Bresson, Broadbent). Enfin, on trouvera natu
rellement dans la communication de Piaget un exposé des modèles de
Piaget, et une réfutation des critiques qu'on leur a adressées.
On ne trouvera pas, dans ce Colloque, une synthèse des acquisitions,
théoriques ou expérimentales, auxquelles est actuellement parvenue la
psychologie mathématique. L'objectif du Colloque était autre : provo
quer, à partir de la confrontation entre spécialistes représentant les
tendances actuelles les plus marquantes, une discussion sur les problèmes
posés par la formalisation mathématique en psychologie (quant à l'oppor
tunité ou même la nécessité de la formalisation, elle ne saurait, à un
certain niveau de la science, être mise en doute, comme l'a rappelé
Fraisse dans sa communication introductive).
On peut dire que cet objectif a été pleinement rempli, dans la mesure
où par « problèmes posés par la formalisation » on entend bien les pro
blèmes que la psychologie mathématique est actuellement en train PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE 291
d'aborder. Ces problèmes sont nombreux et complexes ; nous en signa
lerons ici seulement deux qui ont constitué le leitmotiv de plusieurs
exposés et discussions. Le premier est celui des « modèles équivalents » :
il apparaît de plus en plus qu'au moins pour certaines situations, la
difficulté n'est pas (ou plutôt : n'est plus) de trouver un modèle rendant
compte des données de façon adéquate, mais de choisir entre plusieurs
modèles concurrents tous à peu près satisfaisants. D'autre part, ce
Colloque a mis en lumière une vive concurrence actuellement en cours
entre deux types — ou, pourrait-on dire, deux firmes — de modèles :
les « modèles structuraux » et les « modèles de processus ». La controverse
est-elle réellement « profonde » et une firme est-elle appelée à éliminer
complètement l'autre ? Ou bien, au contraire, assistera-t-on à une
« concentration » équilibrée (ce serait la conjecture de l'auteur de ces
lignes), ou encore, aboutira-t-on à un accord sur la délimitation des
domaines d'action respectifs ? Il est trop tôt pour se prononcer de façon
définitive.
Pour qui cherche à s'informer des problèmes réels, actuels, de la
psychologie mathématique, la lecture de cet ouvrage, et en particulier
des discussions, constituera un document irremplaçable, beaucoup plus
enrichissant que la lecture d'articles dispersés. Mais une lecture attentive
s'impose : les ellipses sont fréquentes et les sophismes, s'ils sont beaucoup
plus rares, ne sont aussi clairement signalés que dans le traité de mathé
matique de Bourbaki.
H. Rouanet.
Âkos (K.), âkos (M.). — The critical flicker frequency series effect
(L'effet des séries de fréquence critique de papillotement). —
Budapest, Akadémiai Kiadô, 1967, 245 p.
Dans la détermination répétée de fréquences critiques de papillo
tement, 68 % des valeurs se distribuent dans un intervalle de ± 0,2 cps.
Les auteurs mesurent 50 fois la CFF en séries descendantes (papill
otement) et trouvent des variations significatives qui représentent un
effet des séries de CFF (CFFSE). L'essentiel du livre est consacré à la
présentation et à l'analyse de 800 séries de 42 sujets en traitement
psychiatrique. Les fluctuations caractéristiques de la CFFSB sont mises

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