Psychologie générale : Conditionnement, apprentissage et mémoire - compte-rendu ; n°2 ; vol.58, pg 456-472
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Description

L'année psychologique - Année 1958 - Volume 58 - Numéro 2 - Pages 456-472
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1958
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

N. Heissler
J. Le Ny
M. Patin
I. Lézine
II. Psychologie générale : Conditionnement, apprentissage et
mémoire
In: L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°2. pp. 456-472.
Citer ce document / Cite this document :
Heissler N., Le Ny J., Patin M., Lézine I. II. Psychologie générale : Conditionnement, apprentissage et mémoire. In: L'année
psychologique. 1958 vol. 58, n°2. pp. 456-472.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1958_num_58_2_26708— Psychologie générale II.
ANOKHINE (P. K.). — En russe (Physiologie et cybernétique). —
Vopr. philos., 1957, 4, 142-158.
L'auteur pense que les comparaisons entre machines cybernétiques
et réflexes conditionnels reposent trop souvent sur une conception
primitive de ces derniers, et non sur un schéma réel.
Pour Anokhine, le réflexe conditionnel se construit essentiellement
sur les afîérences (il a développé cette idée dans un article paru en 1955
dans la revue Questions de psychologie) ; mais il faut considérer deux
sortes d'excitations afférentes : 1) Celles qui servent à la mise en route
du réflexe ; 2) Les afférences de situation, constituées par l'ensemble
des excitations créées par la situation expérimentale et aussi par celles
qui précèdent l'expérience. Des expériences de Kupalov, Asratian,
Skipin ont bien montré comment, après avoir élaboré un stéréotype
dynamique, on aboutit à ceci que la forme sous laquelle apparaîtra le
réflexe conditionnel pourra être dans une large mesure indépendante
du stimulus déclenchant, mais déterminée par le stéréotype lui-même.
Des études EEG faites par plusieurs chercheurs dont Anokhine
lui-même ont montré que juste avant le déclenchement du réflexe il
se produit dans Pécorce et les formations sous-corticales des phénomènes
d'accroissement de l'excitabilité.
Ce qui est ici essentiel c'est la synthèse que réalise le système nerveux
entre toutes ces afférences et qui rend seule possibles les activités effé-
rentes et l'apparition du réflexe : cela ne peut être expliqué en termes
de cybernétique.
Le second point sur lequel insiste Anokhine, c'est cette notion
d' « accepteur d'action » développée par l'auteur en liaison avec la concep
tion de la rétroaction (qu'il mit en avant, comme on sait, en 1930).
Cet appareil dynamique qu'est l'accepteur d'action possède deux carac
téristiques essentielles : en premier lieu il se constitue avant le réflexe
conditionné lui-même ; en second lieu il anticipe l'action de réponse et
reçoit, sous forme différences en retour, toutes les excitations qui
naissent des résultats de l'action. Il réalise ainsi une confrontation
des résultats de la synthèse afférente et des résultats de l'action qui en
est résultée. Cette conception permet notamment de fournir un modèle
de l'activité volontaire, intentionnelle. C'est par rapport à elle qu'il
convient de juger les représentations simplifiées de la cybernétique.
Une série de schémas illustre l'article.
J.-L. N. PHYSIOLOGIE GÉNÉRALE 457
En russe (Problèmes de la neurodynamique supérieure en liaison avec
les problèmes de psychologie). — In-8° de 255 pages, Moscou, Éditions
Académie Sciences pédagogiques, 1957. — (1) BOIKO (E. L). —
Introduction, 5-10. — (2) BOIKO (E. I.). — Interaction des
processus conditionnels dans les systèmes complexes de réaction,
11-55. — (3) SCHWARTZ (L. A.). — Influence de conditions
d'apprentissage différentes sur le seuil de reconnaissance visuelle,
140-167.— (4) KOLODNAYA (A. I.). — Modifications de l'activité
électrique des muscles dans l'élaboration des différenciations motrices
chez l'homme, 168-185. — (5) UCHAKOVA (T. N.). — Le temps
de réaction dépend de la place du stimulus dans le champ visuel,
238-254. — (6) KRYLOV (N. T.). — Le processus d'automat
isation dépend de la structure des actes dont on fait l'apprentissage,
223-237. — (7) KOLODNAYA (A. I.). — Étude électro-physio
logique de l'élaboration de réactions rythmiques de trace chez l'homme,
186-222. — (8) KOSTOMAROVA (N. M.). — Particularités de la
comparaison mentale d'objets concrets dans la perception et la repro
duction mnémonique, 114-123. — (9) VLASSOVA (M. M.). —
Différenciation de stimuli complexes à composantes communes
(Problème des mécanismes de l'inhibition associative), 84-102. —
(10) TCHUPRIKOVA (N. I.). — Influence de l'exercice répété
sur le processus de comparaison mentale, 134-139.
Boïko (1) résume sa conception de la neurodynamique, forme spé
cifiquement humaine de régulation du comportement, qui ne peut être
réduite à l'activité nerveuse supérieure, analogue à celle étudiée chez les
animaux. Le « deuxième système de signalisation » (qui ne se limite pas à
l'activité proprement verbale), détermine pour l'essentiel cette différence.
L'étude de la neurodynamique supérieure constitue une partie de
l'étude de l'activité nerveuse supérieure ; elle s'attache au mouvement
et à l'interaction des processus nerveux dans les manifestations d'activité
psychique complexe de l'homme, dans son comportement conscient
et raisonnable.
Ceci délimite les buts des recherches menées par Boïko et ses collabo
rateurs, présentés dans ce recueil. L'étude des types généraux (communs
à l'homme et à l'animal) d'activité nerveuse, par exemple, ne peut en
faire partie. L'intérêt se concentre sur les processus d'apprentissage et
la formation d'habitudes sensori-motrices, le mouvement (irradiation
et induction) de l'excitation et de l'inhibition, enfin sur des formes
d'activité psychique complexes, que les lois actuellement connues ne
peuvent suffire à expliquer.
Boïko (2) se réfère à de nombreux articles expérimentaux, tirés
du recueil qu'il présente, ou publiés antérieurement (en particulier
dans le n° 53 des Izvestia de l'Académie des Sciences pédagogiques),
ayant trait aux « systèmes » de réactions. Il donne au terme « système »
la préférence sur celui de « réaction complexe » ou celui, trop limité,
de « réaction en chaîne ». ■
458 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Tout d'abord, il distingue « l'effet proprement dynamique, s'expri-
mant par l'accélération ou le ralentissement d'une réaction, la modif
ication quantitative de certains indices... et l'effet de structure, s'expri-
mant dans une modification qualitative de la réaction ». Les deux ne
doivent pourtant pas être opposés : « Le mécanisme même d'établiss
ement d'une liaison corticale est une conséquence de la rencontre dyna
mique de deux ou plusieurs excitations... Mais ceci témoigne déjà
d'une plasticité de structure, d'une possibilité de modification. D'autre
part, la modification d'indices temporels des réactions, l'accroissement
ou la diminution des latences, manifestation purement dynamique à
première vue, peut être la conséquence de l'établissement d'une liaison
temporaire, par exemple dans le réflexe différé (p. 15). »
L'A. rappelle qu'il faut examiner si l'interaction des processus
conditionnels est simultanée ou différée, quelle est la répartition spatiale
des stimuli, l'ordre des réactions (est-ce la première qui influe sur la
seconde, ou inversement ?), si les réactions en interaction sont de même
nature ou de nature différente.
Il passe ensuite en revue quelques formes d'interaction :
A) Réactions à un même stimulus, répété à plusieurs reprises. —
Différents auteurs ont constaté des phénomènes d'induction négative,
plus forte et plus durable entre des points corticaux différents que sur
le même point.
Mais, dans ces expériences, les sujets étaient surpris par le déclenche
ment des stimuli. Au contraire, Boïko et ses collaborateurs (Kosto-
marova, Tchuprikova) les en préviennent chaque fois : dans de telles
conditions, alors que les intervalles entre stimuli restent les mêmes,
c'est un phénom

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