Psychologie générale. Traités - compte-rendu ; n°1 ; vol.58, pg 287-300
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Description

L'année psychologique - Année 1958 - Volume 58 - Numéro 1 - Pages 287-300
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1958
Nombre de lectures 13
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

F Bresson
P Fraisse
N. Heissler
J. Le Ny
Geneviève Oléron
Henri Piéron
G. Viaud
I. Psychologie générale. Traités
In: L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°1. pp. 287-300.
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Bresson F, Fraisse P, Heissler N., Le Ny J., Oléron Geneviève, Piéron Henri, Viaud G. I. Psychologie générale. Traités. In:
L'année psychologique. 1958 vol. 58, n°1. pp. 287-300.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1958_num_58_1_26690— LIVRES IL
I. — Psychologie générale. Traités
SMIRNOV (A. A.), LEONTIEV (A. N.), RUBINSTEIN (S. L.),
TEPLOV (B. M.). — (En russe) (Psychologie). — In-8° de 576 pages,
Moscou, Édit. scol. pédag. minist. Instruc. publ. R.S.F.S.R., 1956.
Il s'agit d'un manuel, publié sous l'égide du ministère de l'Instruction
publique de l'U.R.S.S., et destiné aux instituts pédagogiques.
C'est un ouvrage collectif, élaboré par un comité de rédaction qui
comprenait, outre les principaux auteurs cités, et selon les chapitres :
L. V. Blagonadejina, F. N. Gonobolin, K. M. Guriewitch, E. V. G-urianov,
N. I. Jinkin, E. I. Ignatiev, V. A. Krutetski, I. S. Leites, A. R. Luria,
N. A. Mentchinskaia, A. N. et E. N. Sokolov, D. B. Elkonin, avec un
certain nombre d'autres collaborateurs.
Le manuel se divise en 6 sections, recouvrant en tout 20 chapitres,
qui traitent à peu près toutes les questions classiques de la psychologie.
La première section est consacrée aux problèmes généraux : objet,
tâches et méthodes de la psychologie, d'abord ; un second chapitre
expose les grands traits de l'activité nerveuse supérieure, avec une place
importante accordée à la physiologie classique du système nerveux ;
l'importance du développement dans le psychisme et le rôle de la
conscience chez l'homme sont ensuite soulignés. La seconde section, de
beaucoup la plus étendue, est consacrée aux processus cognitifs : sensat
ions, perceptions, attention, mémoire, pensée, langage, imagination.
Les trois sections suivantes envisagent successivement l'affectivité et les
besoins, l'activité volontaire et les habitudes, enfin les propriétés psy
chiques de la personnalité (aptitudes, types d'activité nerveuse supér
ieure, caractère). Une dernière section fait un sort particulier au déve
loppement psychique de l'enfant, considéré notamment en fonction
de l'école.
Les auteurs se sont proposé, dans ce nouveau manuel, de tenir compte
des acquisitions récentes et des changements survenus dans la psychol
ogie soviétique durant ces dernières années ; c'est pourquoi notamment
une importance particulière est accordée aux lois de l'activité nerveuse
supérieure, considérées comme la base physiologique des processus psy
chiques ; de même on a donné une place plus grande aux données expéri
mentales (obtenues par des auteurs soviétiques), en mettant l'accent sur ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 288
les plus récentes ; l'importance donnée au développement psychologique
de l'enfant a également été accrue dans ce manuel. Quelques dessins et
graphiques illustrent le livre.
J. L. N.
CHAUCHARD (P.). — Précis de biologie humaine. Les bases orga
niques du comportement et de la pensée, in-8° de 403 pages, Paris,
P.U.F.
Dans ce petit ouvrage, très dense, P. Chauchard a réuni, pour les
étudiants en psychologie et en Sciences humaines, les bases physio
logiques et biologiques indispensables. Il comble ainsi une lacune très
regrettable de notre Enseignement supérieur, qui n'a pas d'enseignement
propédeutique scientifique approprié à la formation des étudiants en
psychologie. Nous le recommandons très volontiers à nos élèves, auxquels
il rendra de grands services, par sa clarté, sa simplicité et sa précision.
Il est inutile que nous en rendions compte en détail : le mieux est de le lire.
G. V.
SPENCE (K. W.). — Behavior theory and conditioning (Théorie
du comportement et conditionnement) . — In-8° de 262 pages, New
Haven, Yale Univ. Press, 1956.
Ce volume reproduit 7 leçons prononcées à l'Université de Yale dans
le cadre du cours annuel de la fondation Silliman ; c'était la première
fois qu'un psychologue était appelé à professer ce cours.
Il nous fait connaître, avec les limitations imposées par le temps
disponible, l'état le plus récent des conceptions de Spence, c'est-à-dire
dû représentant le plus typique, depuis la mort de Hull, du grand courant
de la psychologie américaine de l'apprentissage fécondée par le condi
tionnement.
Pour illustrer les vues générales de l'auteur sur sa propre orientation,
telles qu'il les exprime dans son exposé initial sur les différentes concep
tions historiques de la psychologie (on n'y trouve, pour le xxe siècle,
aucun auteur non américain), on ne peut mieux faire que citer l'apologue
de Galilée : ce dernier revient aujourd'hui sur la terre ; il y trouve tous
les produits du progrès contemporain, mais nul savant ni technicien pour
en assurer le fonctionnement ; pressé de résoudre les problèmes ainsi
posés, Galilée a devant lui deux voies : il pourrait, empiriquement, par
une méthode d'essais et erreurs, essayer de faire tant bien que mal
fonctionner les appareils et engins divers qu'on lui soumet ; mais sans
doute Galilée préférera-t-il se remettre tranquillement à faire rouler
des billes sur des plans inclinés. Ainsi de la psychologie ; trop souvent
l'empirisme l'emporte sur la recherche fondamentale, « et ceci en dépit
du fait que l'histoire des autres sciences a montré de façon répétée que
l'étendue et la justesse de n'importe quel programme d'application
repose sur le degré de développement d'un système de lois qui en consti
tue la base ». LIVRES 289
Partant de l'apprentissage sélectif (ou « par essais et erreurs »),
Spence montre comment sa complexité a conduit à mettre l'accent sur
des formes plus simples d'apprentissage : le conditionnement instru
mental, et, encore mieux, le conditionnement classique. Spence tire tou
tefois de son analyse la conclusion que, malgré leurs niveaux différents
de complexité, ces sortes ne comportent pas de diff
érence de nature.
C'était là le point de vue de Hull, et ce sont les concepts systématiques
de ce dernier qui vont servir de base au modèle théorique de Spence.
Néanmoins des différences notables existent entre les deux conceptions,
et elles sont ici présentées explicitement. Elles portent d'abord sur le
formalisme mathématique qui risque, estime Spence, de donner une idée
inexacte de l'état actuel de développement de la théorie psychologique ;
c'est ensuite la tendance, exagérée chez Hull, quoique nullement
condamnable en principe, à chercher une interprétation physiologique,
souvent hypothétique, à des faits ou des concepts psychologiques ;
Spence fait encore des réserves sur la théorie du renforcement (par réduc
tion du besoin) ; il estime qu'il n'y a aucun inconvénient pour le psy
chologue à se passer de toute hypothèse sur la nature exacte de ce qui
produit le renforcement ; cela ne l'empêche pas de définir opération-
nellement ce dernier (comme tout type d'événement dont l'apparition
avec ou après une réponse accroît la probabilité subséquente de cette
réponse). En dernier lieu, Spence juge nécessaire de se montrer plus
réservé que Hull dans l'élaboration d'interprétations théoriques lorsque
les bases expérimentales sont trop minces.
Tout un chapitre est consacré à l'étude détaillée des courbes d'apprent
issage. L'auteur, qui se montre réticent à l'égard des résultats obtenus
par mélange de données individuelles, utilise plutôt des moyennes
de sous-groupes d'individus donnant des performances comparables
(l'échantillon total est généralement divisé par tiers). Il passe ainsi en
revue successivement les résultats obtenus pour la fréquence de la
réponse, son amplitude (ou sa magnitude), sa vitesse d'évocation (et
éventuellement sa vitesse d'exécution), sa résistance à l'extinction, et
ceci séparément pou

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