Psychologie générale. Traités - compte-rendu ; n°2 ; vol.57, pg 555-573
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Description

L'année psychologique - Année 1957 - Volume 57 - Numéro 2 - Pages 555-573
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1957
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

C. Andrieux
F. Bacher
F Bresson
G. Durandin
S. Ehrlich
J.-M. Faverge
César Florès
A.-M. Guerdet
P. Jampolsky
R. Lambert
Geneviève Oléron
Pierre Oléron
F. Orsini
Henri Piéron
N. Rausch de Traubenberg
E. Valin
I. Psychologie générale. Traités
In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 555-573.
Citer ce document / Cite this document :
Andrieux C., Bacher F., Bresson F, Durandin G., Ehrlich S., Faverge J.-M., Florès César, Guerdet A.-M., Jampolsky P., Lambert
R., Oléron Geneviève, Oléron Pierre, Orsini F., Piéron Henri, Rausch de Traubenberg N., Valin E. I. Psychologie générale.
Traités. In: L'année psychologique. 1957 vol. 57, n°2. pp. 555-573.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1957_num_57_2_26646— LIVRES II.
I. — Psychologie générale. Traités
REUCHLIN (M.). — Histoire de la psychologie. — In-8° de 125 pages,
« Que sais-je ? », Paris, Presses Universitaires de France, 1957.
Il n'existait pas en France d'histoire de la psychologie avant ce
petit livre qui vient donc à point combler une lacune. A juste titre
l'auteur s'est limité à l'histoire de la psychologie scientifique, soit en
gros à un siècle de développement — en indiquant toutefois les pionniers
comme Bouguer, Weber, Fehner et Helmholtz qui font la transition avec
Wundt. Écrire cette histoire c'est aussi retracer l'enfance d'une science
qui s'est extrêmement diversifiée : l'auteur a pris le parti de choisir
la spécificité des problèmes et des méthodes correspondantes pour
conduire son exposé, plutôt qu'un exposé qui grouperait les faits géogra-
phiquement ou par école. Ces derniers points de vue étaient peut-être
justifiés au xixe siècle, mais ils se sont de moins en moins trouvé corres
pondre à la réalité des faits, au fur et à mesure de l'affermissement des
techniques expérimentales en psychologie. Les six chapitres de ce
petit livre nous exposent ainsi le développement de la psychologie expé
rimentale, animale, différentielle, pathologique et clinique, psychologie
de l'enfant et psychologie sociale. Ce point de vue a le grand avantage
de laisser de côté des ramifications éphémères qui n'appartiennent
que formellement à l'histoire de la psychologie et de rattacher nos
problèmes actuels à leurs origines. Ce n'est pas le moindre mérite de
M. Reuchlin que de s'attacher plus à l'évolution des problèmes et des
techniques qu'aux faits anecdotiques ■ — en limitant son champ d'étude
il l'a approfondi et est parvenu à donner un texte aussi exhaustif que
la taille de l'ouvrage pouvait le permettre. En évitant l'écueil d'écrire
un abrégé des ouvrages de références tels que ceux de Boring, M. Reuchlin
a écrit un livre excellent et utile.
F. B.
BETH (W. E.), MAYS (W.), P1AGET (J.). — Épistémoiogie géné
tique et recherche psychologique. — ln-8° de 135 pages, Paris,
Presses Universitaires do France, 1957. — APOSTEL (L), MAN
DELBROT (B.), PIAGET (J.). — Logique et équilibre. — In-8° de
173 pages, Paris, Presses Universitaires de France, 1957.
Ces deux ouvrages rapportent les premiers résultats des travaux du
Centre international d'Épistémologie génétique créé à Genève par
J. Piaget. Ce centre a pour objet, ainsi que le rappelle celui-ci dans 556 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
l'introduction du premier tome, de confronter les spécialistes de diverses
branches et des psychologues sur les problèmes de cette discipline. Ces
deux ouvrages sont le début d'une série de publications à venir, dont
l'objet et, pour certains, les titres, sont déjà annoncés. Ils lui servent
d'introduction et permettent d'une part, de situer les domaines et les
types de problèmes à partir desquels se définit l'épistémologie génétique
et d'autre part, d'apporter une contribution à certains de ces problèmes.
Il s'agit, pour ce dernier point, d'une partie des travaux qui ont été
réalisés au cours de la première année de fonctionnement du centre
dont on peut ainsi apprécier l'activité et la fécondité.
L'épistémologie génétique, comme le savent ceux qui ont lu les
trois tomes que Piaget lui a consacré antérieurement, a pour objet
d'étudier la genèse et l'élaboration des connaissances scientifiques en
remontant jusqu'aux mécanismes formateurs que révèle l'étude de
l'enfant dans le développement de ses activités cognitives (sans que
soit exclu un effort pour remonter encore au delà, c'est-à-dire jusqu'aux
mécanismes nerveux sous-jacents). Piaget rappelle cette définition
dans le chapitre « Programme et méthodes de l'épistémologie génétique »
par lequel débute le premier tome et il trace le programme d'ensemble
des problèmes qu'elle est susceptible de soulever. Ceux-ci sont répartis
en fonction des diverses disciplines intéressées (logique, mathématiques,
physique, biologie et psychologie). On est naturellement tenté d'accorder
une particulière importance aux problèmes relatifs à la logique, puisque
c'est à eux que sera consacré la plus grande part des discussions su
ivantes et qu'ils comportent, pour cette raison sans doute, les dévelop
pements les plus approfondis.
Le problème des relations entre la logique et la psychologie est pré
senté sous la forme : à quels mécanismes correspondent les structures
logiques dans les activités du sujet, ce qui pose d'ailleurs la question
des relations entre les deux formes d'épistémologie : génétique et normat
ive. La solution vers laquelle s'oriente Piaget est de lier la logique à
l'action (plus exactement aux coordinations de l'action), ce qui lui
permet d'en définir la position originale par rapport à l'expérience
concrète de l'individu et par rapport aux activités, telles que le langage,
qui procèdent de la société. Ainsi se trouvent écartées les conceptions
aprioristes, empiristes et sociologico-linguistiques.
Ce thème est développé et enrichi dans le tome II (chapitre « Logique
et équilibre »). Les structures logiques sont présentées comme les formes
d'équilibre où tendent les coordinations du sujet. L'équilibre est conçu
d'une manière active, c'est pourquoi il est possible de l'utiliser comme
principe d'explication : il est le résultat du jeu de processus d'équil
ibration qui se succèdent et s'enchaînent. Le chapitre tout entier est un
bel exemple d'une étude d'épistémologie génétique : aux définitions
présentées sous la forme la plus générale s'associent les résultats anté
rieurs sur le développement de la logique chez l'enfant. Une des idées
directrices de l'exposé est celle de la hiérarchie des formes d'équilibre, i.ivrtF.s 557
aboutissant à définir la forme optimale, qui présente l'extension max
imum en ce qui concerne le champ et les possibilités de rétablissement
les plus simples et les mieux compensés en cas de rupture de l'équilibre
initial, Piaget défend sa conception en la justifiant dans le détail, consi
dérant d'abord les notions de conservation (un thème que connaissent
bien les lecteurs de ses travaux de psychologie) puis, d'une manière
plus générale, les structures opératoires (dont les principes de conser
vation sont les invariants). Il utilise les notions de la psychologie du
développement, en distinguant les divers niveaux d'activité (perceptive,
sensori-motrice, intellectuelle) que celle-ci a conduit à analyser et l'es
sentiel de son argumentation consiste à montrer que chacun constitue
également une forme d'équilibration. Pour expliquer le passage d'une
forme à l'autre, il introduit les notions de la théorie des jeux, en parti
culier celle du rendement d'une stratégie, pour montrer que les dernières
formes d'équilibration correspondent bien à un optimum. (C'est sur
cette partie que la critique pourrait sans doute s'exercer avec le plus
de fondement, en particulier en ce qui concerne la légitimité d'introduire
ces notions à un niveau qui ne peut impliquer d

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