Psychologie Pédologique. Evolution Psychologique de l Individu - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 397-427
32 pages
Français

Psychologie Pédologique. Evolution Psychologique de l'Individu - compte-rendu ; n°1 ; vol.32, pg 397-427

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
32 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

L'année psychologique - Année 1931 - Volume 32 - Numéro 1 - Pages 397-427
31 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1931
Nombre de lectures 56
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

3° Psychologie Pédologique. Evolution Psychologique de
l'Individu
In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 397-427.
Citer ce document / Cite this document :
3° Psychologie Pédologique. Evolution Psychologique de l'Individu. In: L'année psychologique. 1931 vol. 32. pp. 397-427.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1931_num_32_1_5057PSYCHOLOGIE PÉDOLOGIQUE 397
est en mesure de résoudre. On voit que ces travaux apportent à la
psychologie animale une contribution de premier ordre, par leurs
résultats et aussi par leur méthode : ce n'est rien moins qu'une échelle
de tests d'intelligence pour les singes qu'ils nous offrent.
G.-H. L.
3° Psychologie pédologique. Évolution psychologique
de l'individu l
427. — RYO KURODA. — Beiträge zur vergleichenden Kinderp
sychologie. I. Die Körperliche und geistige Entwicklung der weis-
sen Ratten vom ersten bei zum zwanzigsten Lebenstage (Contribut
ions à la psychologie comparée de Venfance. I. Le développement
physique et mental des rats blancs du 1er au 20e jour). — Acta Psy-
chologica Keijo, I, 3, 1931, p. 105-120.
L'enfance du rat fait l'objet de cette première étude de psychopéd
ologie comparée.
L'auteur a examiné, au point de vue de la motilité générale le temps
en secondes pendant lequel l'animal peut soutenir son corps dressé
sur ses 4 pattes, temps qui croît en moyenne, surtout les 12 premiers
jours, avec toutefois de grandes irrégularités ; au point de vue des
sensibilités cutanées, il a examiné les réactions tactiles (recherche du
contact nasal, en rapport avec la tétée) et thermiques
d'une chaleur convenable, quand il y a choix, avec une région froide) ;
pour les sensibilités statiques le temps nécessaire au redressement de
l'animal placé sur le dos décroît très rapidement les 12 premiers jours,
passant de 20 ou 30 secondes à moins d'1 seconde ; dès le 1er jour
les réactions positives ou négatives aux champs olfactifs se manif
estent, le pouvoir de différenciation qualitative ne se constate que
plus tard ; l'examen de l'action des saveurs s'est montré trop difficile ;
pour la vision, si les yeux s'ouvrent entre le 15e et le 17e jour, l'action
de la lumière vive se décèle un peu plus tôt, au 13e jour en général,
ce qui semble indiquer à ce moment un développement de la rétine
suffisant pour assurer une capacité fonctionnelle : les réactions audi
tives apparaissent très brusquement, 3 jours avant l'ouverture des
yeux (c'est-à-dire entre le 12e et le 15e jour), avec un parallélisme
très remarquable dans la plus ou moins grande précocité pour les
deux sens : les sons les plus hauts des sifflets de Galton sont entendus
un peu plus tardivement (un jour en général) que les plus bas (à une
différence d'environ 20 octaves). H. P.
428. - C. MURGHISON. - A handbook oî child psychology (Un
manuel de psychologie de V enfant). — 1 vol. in-8 de 711 pages,
Clark University Press., 1931. Prix : 5 dollars.
Sous la direction de C. Murchison, un groupe international de
spécialistes nous donne un manuel de psychologie de l'enfant d'infor
mation très moderne et dont bien des chapitres sont excellents.
Après un exposé de J. E. Anderson sur les méthodes propres à la
1. Voir aussi les n°3 204, 280, 515, 580, 598, 708, 818, 1060, 1067, 1215.
1225, 1226, 1230-1236, 1276, 1503, 1504, 1507, 1508, 398 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
psychologie enfantine, T. Wolley traite de la nutrition, du sommeil
et de l'élimination dans un article intéressant par la précision de ses
observations.
M. C. Jones étudie les émotions conditionnelles chez l'enfant, et
apporte des exemples personnels, (notamment de réflexes psycho
galvaniques conditionnels). La question apparaît comme complexe ;
même quand le dressage joue un rôle évident, H y a une part de l'él
ément inné : les stimulants secondaires possédant parfois déjà une
valeur émotionnelle latente et on ne peut pas dire que n'importe quoi
peut devenir une cause d'émotion.
K. Lewin, étudiant les forces du milieu dans la conduite et dans le
développement de l'enfant, construit une représentation systéma
tique du dynamisme psychique qu'il est intéressant d'opposer au
behaviorisme américain. Les conditions du milieu doivent être dé
crites par l'aspect qui intéresse l'enfant, par leur apparence subjec
tive momentanée, par leurs valences fonctionnelles positives ou négat
ives. Il étudie la grandeur de ces forces, leurs conflits, les tendances
à l'élévation du champ expérimental, au négativisme, à 1' « enkyste-
ment », l'apparition des valeurs induites ou dérivées d'un objet sur
un autre, la stratification du milieu extérieur, la limite mouvante du
moi et du non-moi.
S. Isaacs décrit la construction expérimentale d'un milieu idéal
pour le développement mental. C'est l'histoire d'une école qu'elle a
dirigée pendant trois ans et demi. L'éducation résulte du contact de
Tenfant avec les réalités ; le rôle du maître est de constituer en quelque
sorte autour de ses élèves un milieu clarifié. L'école possède jardin,
buanderie, bibliothèque, ateliers, etc.. c'est une sorte de raccourci
de l'univers. L'activité des enfants y est libre, les sanctions sont
essentiellement naturelles ; rarement on a poussé plus loin le principe
de non-intervention. Les maîtres sont des compagnons de travail,
leur influence s'exerce surtout par des suggestions. On éveille la cu
riosité des enfants et on évite de la satisfaire par des réponses ; on
suggère de faire l'expérience. On apprend en faisant ; l'effort n'est
demandé que dans des cas qui en l'ont apparaître le profit immédiat.
L'école semble avoir réussi, comme l'indique le succès ultérieur des
enfants dans les écoles ordinaires où ils ont achevé leur éducation.
La psychologie des jumeaux, bien étudiée par A. Gesell, montre
avec précision jusqu'où s'étend dans le développement le parallélisme
des caractères^ même dans les cas où on serait enclin à croire très
grand le rôle du milieu. De véritables expériences cruciales prouvent
que le rôle de la maturation est plus important que celui de l'éduca
tion, car le sujet non exercé obtient presque les mêmes résultats que
le sujet exeTcé.
Le travail de H. E, Jones sur les rapports du développement avec
l'ordre des naissances, celui de B. L. Wellmann sur les rapports de la
croissance et du développement physique avec le
mental montrent surtout la difficulté de tirer, des nombreuses études
entreprises sup ces problèmes par les méthodes statistiques, des
conclusions de quelque valeur.
Le chapitre consacré par Me Cartus au développement du langage
contient une mise au point des études quantitatives sur le vocabu- PSYCHOLOGIE- PBDOfcOGIQÜE 399
laire enfantin et une intéressante discussion de la classification de
Piaget et de ïa notion d'égocentrisme.
L'importante question du « learning » est traitée avec ampleur par
J. Peterson. Il rapporte une riche série d'expériences sur la marche
de l'apprentissage moteur, le rôle de l'exercice et de la maturation,
celui des méthodes libres et imposées, des phénomènes de transf
ert, etc. Il étudie aussi les formes supérieures, associatives ou ration
nelles d'apprentissage ; on admirera les méthodes variées et ingénieuses
par lesquelles il élimine les facteurs de récence et de fréquence, ou
met en évidence la formation de règles générales.
Les idées de J. Präget sont trop connues de nos lecteurs pour qu'il
soit nécessaire de résumer son intéressant chapitre sur les Philosophies
d'enfants, caractérisées par le réalisme, l'animisme et l'artificialisme,
dont le déclin progressif passe par des phases singulièrement sem
blables à certains moments historiques de la pensée philosophique.
Charlotte Bühler nous expose ses recherches sur le comportement
social de l'enfant ; elle précise l'âge des réactions spécifiques à la
voix et à la présence de l'homme ou au contact d'autres enfants, de
la participa

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents