Psychologie sociale - compte-rendu ; n°2 ; vol.80, pg 710-723
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Description

L'année psychologique - Année 1980 - Volume 80 - Numéro 2 - Pages 710-723
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1980
Nombre de lectures 19
Langue Français

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Psychologie sociale
In: L'année psychologique. 1980 vol. 80, n°2. pp. 710-723.
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Psychologie sociale. In: L'année psychologique. 1980 vol. 80, n°2. pp. 710-723.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1980_num_80_2_28348PSYCHOLOGIE SOCIALE
Leyens (J. P.). — Psychologie sociale. — Bruxelles, Pierre Mardaga,
1979, 194 p.
Professeur responsable du Laboratoire de Psychologie expérimentale
et sociale de l'Université de Louvain, l'A. a voulu metttre entre
les mains des étudiants qui abordent pour la première fois le domaine
de l'expérimentation en psychologie sociale un ouvrage moins rebutant
que les rares traités en langue française existant actuellement sur le
marché.
Dans une perspective de simplification cette position l'a conduit,
d'une part, à faire abstraction de toute méthodologie mathématique
ou statistique ainsi que de toute description trop détaillée, et, d'autre
part, à opérer un choix thématique. Ce choix, qui est le reflet de son
optique personnelle, correspond à une psychologie sociale inter-indi-
viduelle plutôt qu'individuelle ou groupale, l'accent étant porté sur
la situation sociale plutôt que sur la personnalité.
Les thèmes retenus couvrent cependant un champ assez large de
la discipline comme en témoigne la liste des différents chapitres :
identité personnelle et appartenance au groupe, facilitation sociale,
imitation, formation des normes, conformisme, changements d'atti
tudes, innovation, attribution causale, agression, attraction et altruisme.
Bien que ces thèmes ne soient pas indépendants les uns des autres
ce découpage a le mérite de clarifier les problèmes posés.
On peut simplement regretter l'absence de certains thèmes comme,
notamment, l'autorité, la prise de décision, les relations inter-groupes.
Mais l'A. qui ne se prétend pas exhaustif, renvoie pour ces thèmes
à d'autres ouvrages.
Le livre s'achève par une annexe relative aux problèmes éthiques
posés par l'expérimentation en psychologie sociale et pour lesquels
l'A. donne son opinion.
Il s'agit là d'un, ouvrage bien écrit, non exempt d'humour, et dont
la lecture est aisée et agréable. Les étudiants, sans nul doute, lui feront
bon accueil.
R. Lambert. Psychologie sociale 711
Hendrick (C.) (Ed.). — Perspectives on Social Psychology. — Hills-
dale (N.J.), Erlbaum, 1977, 362 p.
Il ne s'agit pas encore d'un manuel de psychologie sociale mais
bien plutôt d'une suite (d'un prolongement ?) des manuels classiques
dont le plus important reste sans aucun doute l'édition de 1968 du
Handbook de Lindzey et Aronson. L'ouvrage se compose de cinq
chapitres relativement élaborés (avec pour chacun une bibliographie
importante) et écrits par des auteurs différents. Les thèmes abordés
pourront surprendre car ils ne sont pas de ceux que l'on trouve
habituellement développés dans les manuels classiques. Il s'agit selon
Hendrick des « cinq perspectives parmi les plus importantes de la
psychologie sociale ». Cette appréciation peut se relativiser par le fait
que ces perspectives ne rendent pas compte tant de ce qu'est la sociale, au moins de celle qui est enseignée, que d'aspects
problématiques de la discipline. Trois chapitres concernent des domai
nes qui n'ont pas toujours été au centre des préoccupations des
psychosociologues : il s'agit respectivement de rinteractionnisme
symbolique, du développement social et de l'éthologie. Restent deux
chapitres, plus méthodologiques, le premier traitant de la psychologie
sociale comme science expérimentale, le dernier passant en revue
l'usage de modèles mathématiques dans la discipline.
Le premier chapitre, rédigé par Hendrick, donne le ton général de
l'ouvrage et explique partiellement le choix des thèmes. L'auteur examine
à partir des contextes historique et philosophique de la psychologie
sociale comment celle-ci est devenue une discipline où la méthode
expérimentale est dominante. Ce faisant il en arrive à poser un
diagnostic de crise de la discipline, attribuant cette crise essentiell
ement à la trop rapide croissance du domaine. On pourra contester ce
diagnostic, ou encore estimer que la crise mène à une impasse mais
l'analyse qui en est proposée mérite attention.
Le chapitre consacré à rinteractionnisme symbolique présente
un intérêt pour les psychosociologues qui ont souvent ignoré cette
perspective qui s'est plus largement répandue en sociologie. Les
deux auteurs sont allés au-delà de l'hommage classique à Cooley et
Mead pour examiner les racines plus anciennes de ce courant théori
que : les moralistes écossais, les philosophes du siècle des Lumières
et les philosophes allemands, sans négliger à l'époque contemporaine
les développements de l'école de Chicago. Ce chapitre comporte
également un examen critique des méthodes aussi bien qualitatives
que quantitatives utilisées par les interactionnistes.
En ce qui concerne le développement social il s'agit là d'un
domaine nettement plus familier au psychosociologue. Ce chapitre
est certainement le moins partisan de l'ouvrage. Trois approches sont
analysées tant dans leurs fondements philosophiques qu'à travers
les travaux empiriques de chacune d'elles : il s'agit de l'approche 712 Analyses bibliographiques
psychanalytique, des théories de l'apprentissage social et des théories
génétiques (Piaget).
Le chapitre consacré à l'éthologie touche au problème délicat des
rapports entre psychologie sociale animale et psychologie sociale
humaine. Bien que s'attachant surtout aux travaux maintenant bien
connus de Lorenz, Tinbergen et von Frisch, l'auteur de ce chapitre
passe en revue les recherches plus récentes qui ont remis en cause
des concepts comme ceux d'empreinte, de mécanisme déclencheur inné.
Bien sûr il est aussi question du débat inné-acquis mais ce sont
surtout trois thèmes théoriques qui sont étudiés : l'attachement, le
comportement territorial et la communication.
Le dernier chapitre concerne les modèles mathématiques en psy
chologie sociale. Il ne s'agit pas d'un examen général de tout ce qui
s'est fait dans la discipline mais plutôt d'une présentation et d'une
discussion critique des travaux récents, essentiellement depuis une
décennie. L'auteur de ce chapitre a évité les discussions techniques
requérant un bagage mathématique trop important.
L'ouvrage, destiné en principe à des étudiants, dépasse largement
ce niveau et représente en réalité un examen de certains développements
de la psychologie sociale depuis une décennie.
P. Bonnet.
Maisonneuve (J.). — Recherches diachroniqu.es sur une représenta
tion sociale. — Paris, Editions du cnrs, Monographies françaises de
Psychologie, n° 44, 1978, 99 p.
Cette monographie suri les stéréotypes sociaux relatifs à « l'homme
sympathique » comporte deux études menées à vingt ans d'intervalle.
La première, datant de 1957, a été élaborée dans le cadre d'une
recherche plus importante ayant abouti en 1966 à une thèse de
doctorat d'Etat sur la Psycho-sociologie des affinités, publiée aux
Presses Universitaires de France la même année.
La seconde, menée en 1977, réplique fidèle de la précédente, doit
permettre d'apprécier l'évolution de ces stéréotyes au « cours du
temps ».
L'enquête de 1957 était fondée sur l'examen des diverses représen
tations et préférences d'individus appartenant à huit catégories
socioprofessionnelles allant des manuels aux intellectuels. Elle avait
fait apparaître un certain continuum des stéréotypes en fonction de
cet éventail des professions montrant chez les manuels un certain
rigorisme, une morale et l'adhésion à des valeurs communes ; et chez
les intellectuels un souci d'expansion personnelle, assorti d'un désir
de contact et d'acceptation, un snobisme les poussant à prendre le
contre-pied des valeurs habituellement reconnues. Psychologie sociale 713
L'étude diachronique implique le recours aux mêmes procédures. Ce
sont les questionnaires de 1957 qui ont été réuti

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