Psychophysiologie pathologique. - compte-rendu ; n°1 ; vol.47, pg 523-533
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Description

L'année psychologique - Année 1946 - Volume 47 - Numéro 1 - Pages 523-533
11 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1946
Nombre de lectures 16
Langue Français

Extrait

3° Psychophysiologie pathologique.
In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 523-533.
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3° Psychophysiologie pathologique. In: L'année psychologique. 1946 vol. 47-48. pp. 523-533.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1946_num_47_1_8335PSYCHOPHYSIOLOGIB PATHOLOGIQUE
à l'aide de la méthode d'interprétation du test de Rorschach qu'elle
a proposée. Cette interprétation est basée beaucoup moins sur
l'analyse du psychogramme que sur l'étude détaillée du contenu
linguistique des réponses. La méthode de Mme Minkowska per
mettrait de mettre en évidence sur le plan psychopathologique le
mécanisme fondamental de l'épilepsie essentielle. « Tandis que chez
les schizophrènes tout se désagrège, tout se dissocie, se disperse,
chez les épileptiques tout se condense, se concentre, s'agglutine. »
Alors que dans la schizophrénie se trouve au premier plan la Spaltung
de Bleui er, dans l'épilepsie apparaît le facteur lien. Les conclusions
de Mme Minkowska ne concordent pas avec divers travaux sur le
test de Rorschach dans l'épilepsie. Elle cite dans son travail comme
seule contribution importante le travail de Stauder. En fait les
études de Harro wer Erickson, de Piotrowski et de nombreuses
autres ont amené à des conclusions beaucoup moins significatives.
La plupart des auteurs s'accordent à reconnaître en particulier
que les réponses au Rorschach souvent considérées comme typi
quement épileptoïdes se rencontrent avec une grande fréquence
dans les protocoles de malades organiques sans crises convulsives,
et par exemple Harrower Erickson en conclut qu'il n'y a pas de
Rorschach caractéristique de l'épilepsie. La discordance de ces
conclusions nous impose une certaine réserve vis-à-yis du travail
•de Mme Minkowska, dont l'a méthode personnelle d'interprétation
présente certainement un réel intérêt.
P, P.
239. — THOMPSON (C. W.), MAGARET (A.). — Differential
test responses of normal and mental defectives (Etude compar
ative des réponses de normaux et d'arriérés à un test). — J. Abn.
Soc. Psychol., 1947, 42, 285-293.
Les auteurs, reprenant sur une plus large échelle l'étude de Ijay-
cock et Clark (J.educ. Psychol., 1942) comparent les réponses de 441
arriérés et 1.326 normaux de même âge mental à la révision 1937
de l'échelle Stanford-Binet, forme L. Trente questions se montrent
discriminatives : à 11 d'entre elles les arriérés sont supérieurs aux
normaux, à 18 ils sont inférieurs, à 1 les plus jeunes sont
et les plus vieux inférieurs. La supériorité des arriérés à certaines
questions ne paraît pas pouvoir se ramener aux effets de l'expé
rience passée (Doll, Laycock et Clark, etc.), non plus que leur
infériorité à une « rigidité » particulière (Kounin) mais à la diffé
rence de saturation des questions par le premier facteur général
isolé par Mjc Nemar (The revision of the Stanford-Binet Scale,
Boston, 1942).
P. J.
3° PSYCHOPHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE.
240. — ZIMMERMAN (F. T.), BURGEMEISTER (B. B.), PUT
NAM (T. J). — Effect of glutamic acid on mental functioning
in Children and in adolescents (L'effet de V acide glutamique sur
le fonctionnement mental des enfants et des adolescents). — Arch.
Neurol. Psychiat., 1946, 56, 489-506. ,
^p
524 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
Ce travail nous paraît d'une importance exceptionnelle. Il
démontre la possibilité d'une amélioration de l'efficience mentale
grâce à une administration d'acides aminés appropriés jouant un
rôle essentiel dans le métabolisme cérébral.
En 1943, Price Waelsch et Putnam montraient que l'adminis
tration d'acide 1 glutamique avait une influence favorable sur la
fréquence des crises chez les sujets atteints de petit mal. Un an
plus tard Zimmerman et Ross démontraient que l'administration
du même acide aminé à des rats accroissait de façon significative
l'aptitude à l'apprentissage d'un labyrinthe.
Bien que des raisons pratiques aient contraint les auteurs à limiter
leur expérience à un petit nombre de sujets, les résultats obtenus
sont très suggestifs. 9 sujets ont été étudiés très complètement,
7 avaient une débilité mentale et des crises convulsives, 2 avaient
une débilité mentale sans crises convulsives.
L'acide glutamique fut administré quotidiennement par voie
buccale, à doses d'abord progressives, jusqu'à ce qu'on constatât
une augmentation de l'activité motrice. En pratique, une dose
moyenne de 12 grammes par jour fut suffisante. La durée d'admi
nistration fut de six mois.
Les tests employés pour le contrôle des résultats dépendirent
du niveau des sujets (l'âge mental initial variait de 16 mois à
17,5 années). Us furent appliqués avant la thérapeutique et six mois
plus tard. Les tests utilisés furent :
N° ( les sujets
Tests
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Stanford Binet X X X X X X
Kuhlmann Binet .... X X
Wechsler Bellevue. . . . X
Grace Arthur X X X X
Merrill-Palmer ..... X X X
Rorschach X X X X X X X
1
Les sujets 4 et 8 ne présentaient pas de crises convulsives. résultats montrent :
a) Une augmentation nette du quotient intellectuel au deuxième
test pour les échelles Stanford-Binet, Kuhlmann et Wechsler-
Beile vue.
b) Une aux échelles de tests de performance
nettement supérieure à 6 mois pour tous les sujets.
c) Une modification profonde de la structure de la personnalité
telle que le révèle le Rorschach. (Cette partie de l'étude est simple
ment esquissée; son exposé détaillé est réservé pour une étude
ultérieure.)
Les auteurs discutent l'interprétation de ces résultats.
— L'acide 1 glutamique a réduit considérablement le nombre PSYCHOPHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE 525
des crises chez les 7 sujets qui en présentaient. En fait une revue
de la littérature montre que la suppression des crises par une thé
rapeutique sédative n'a aucune influence sur les résultats aux tests.
— Ce fait est d'ailleurs confirmé par une expérience de contrôle
des auteurs. 9 autres sujets débiles épileptiques furent soumis à
une thérapeutique autre que l'acide 1 glutamique de façon à sup
primer les crises. 7 des 9 sujets manifestèrent une baisse du quotient
intellectuel, un seul une augmentation d'un point.
L'amélioration constatée ne paraît pas non plus devoir être
rapportée à l'effet de l'apprentissage, ou au hasard. Enfin, il est
particulièrement frappant de constater que le même résultat a été
obtenu chez les deux débiles non comitiàux.
Il est extrêmement probable que l'acide 1 glutamique joue un
rôle considérable dans le métabolisme cérébral. Son administration
par voie buccale a une action indiscutable sur l'efficience mentale.
Ce travail offre donc des perspectives encourageantes pour la théra
peutique des oligophrénies. Il offre également des perspectives
d'un grand intérêt sur les rapports entre le métabolisme protidique
cérébral et l'efficience intellectuelle.
P. P.
241. — BROZEK (J.), GUETZKOW (H.), MICKELSEN (0.),
KEYS (A.), — Motor performance of normal young men maint
ained on restricted intakes of vitamin B complex (Performances
motrices de jeunes hommes normaux maintenus à un régime de
restriction en vitamine B). — J. Appl. Psychol., 1946, 30, 359-
379.
Les expériences ont porté sur 8 hommes de 20 à 32 ans, émotion-
nellement et physiquement normaux.
Ils traversent une période de « standardisation » de 41 jours
pendant laquelle tous ont la même nourriture et le même entraî
nement; puis une période dé restriction partielle de 161 jours pen
dant laquelle on ne leur donne que le tiers ou les deux tiers de la
ration normale de vitamine B; puis une période de 23 jours de
« déficience aiguë »; enfin, une période de 10 jours de supplementat
ion en thiamine. Mais, pendant la période de restriction partielle,
4 sujets reçurent des suppléments de 1 mg de thiamine, 1 mg de
riboflavine et 10 mg de niacine par jour. On opposait donc à 4 sujets
« restreints » (R), 4 sujets « Supple

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