Questions évolutives générales. - compte-rendu ; n°1 ; vol.45, pg 269-271
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Description

L'année psychologique - Année 1944 - Volume 45 - Numéro 1 - Pages 269-271
3 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1944
Nombre de lectures 16
Langue Français

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1° Questions évolutives générales.
In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 269-271.
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1° Questions évolutives générales. In: L'année psychologique. 1944 vol. 45-46. pp. 269-271.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1944_num_45_1_8182PSYCHOLOGIE COMPARÉE. QUESTIONS GÉNÉRALES 269
rition momentanée de la représentation du corps qui s'apparente aux
cas déjà rapportés par P. Bonnier et O. Foerster. Il y a impressions
de réduction puis de disparition des membres, allongement de la
tête. Ces phénomènes se produisent la nuit quand la malade est
couchée. En dehors d'eux la malade a des visions dont le caractère de
réalisme s'impose irrésistiblement à elle, c'est au moment de l'endo
rmissement que la^malade éprouve des sentiments de diminution, de
transformation ou de disparition corporelles, sans qu'Us puissent se
confondre avec les phénomènes hypnagogiques que la malade connaît
et différencie bien. Ce cas paraît se situer dans le cadre des dissolu
tions neurologiques au sens jacksonien du terme, la malade n'étant
ni délirante, ni mythomaniaque, ni pithiatique. R. B.
253. — H. HÉCAEN M. DAVID et J. TALAIRAGH. — Membres
fantômes par compression de la queue de cheval ; disparition après
libération des racines. — R. N., LXVII, 1945, p. 146-147.
A la suite d'une explosion, la formation d'un kyste arachnoïdien
entraîne une paralysie avec anesthésie complète des membres infé
rieurs. Au bout de 30 jours, le malade croit percevoir ses membres,
mais c'est une illusion de membres fantômes, car il les perçoit moins
bien et les pieds en équinisme, dans la position qu'ils avaient (dans une
Jeep) au moment de l'explosion ; il y a de rares impressions de mou
vement. Au cours de l'opération qui libère les racines, impression
brusque que les jambes se sont détachées. La sensibilité et la motric
ité reviennent, et l'illusion a définitivement disparu. H. P.
254. — A. INGLIZIAN. — Deux cas de micropsie. — An. d'Oc,
CLXXVIII, 1945, p. 153-155.
Plusieurs fois par jour impression que les objets deviennent tout
petits, se manifestant chez un garçon de 20 ans et chez une fillette de
11 ans, sans aucun trouble visuel, sans lésion du fond d'œil, avec
motilité oculaire, accommodation et acuité normales. Ces crises de
micropsie sont rapprochées des hallucinations lilliputiennes et consi
dérées comme des manifestations d'un trouble cérébral resté entièr
ement indéterminé. H. P.
III. — Psychologie comparée
1° Questions "évolutives générales
255. — G. TEISSIER. — Le Mécanisme de l'Évolution. I. La Pensée,
1945, n° 2, p. 3-19.
Dans cette étude très remarquable, l'auteur montre que la sélec
tion darwinienne doit bien être considérée toujours comme le facteur
essentiel de l'évolution, à condition d'envisager statistiquement ses
effets, étant donné que telle ou telle variation se traduit par une
augmentation ou une diminution de la probabilité de survie. Les
variations utiles sont souvent inapparentes (résistance au froid ou à
la dessication par exemple), mais peuvent être liées à d'autres varia
tions, apparentes celles-ci mais inutiles ; les variations nuisibles sont
d'ailleurs généralement dominantes, et la sélection joue surtout un
rôle conservateur. Mais les variations maintenues tendent en général ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 270
à suivre une même ligne, Torthogenèse apparente pouvant dépendre
d'une sorte d'inertie évolutive conduisant à des formations plutôt
nuisibles à l'espèce, mais pouvant parfois être utiles à des individus
dans certaines conditions (comme les bois excessifs des cervidés
jouant un rôle dans la « sélection sexuelle »). H. P.
256.~ — L. JOLEAUD et HENRIETTE ALIMEN. — Les temps
préhistoriques. — In-16 de 243 pages. (Bibliothèque de Philosophie
scientifique.) Paris, Flammarion, 1945.
Ce livre, préparé avant sa mort par le regretté Joleaud, a été
revu et complété par son élève Mlle Alimen.
Il comporte, dans sa deuxième partie, un exposé des données sur
la généalogie de l'homme, sur les singes fossiles, les préhominiens
du paléolithique inférieur, les hommes de Neanderthal, et les plus
anciens types de YHomo sapiens au paléolithique supérieur (Grimaldi,
Cro Magnon, Chancelade), au moment où notre espèce s'épanouit
brusquement, avec ses capacités techniques remarquables en des
races multiples nettement différenciées déjà, sans que l'on puisse
préciser les modalités de sa genèse. H. P.
257. — M. MONNIER. — L'organisation des fonctions motrices
chez les Primates. I. Plan fonctionnel et plan ontogénique. —
Ar. Suisses de Neur., LVI, 1945, p. 233-238.
L'auteur tente de grouper les mécanismes moteurs élémentaires
selon leur signification physiologique et leur intégration progressive
par le système nerveux central. Pour ce faire, il fait appel aux don
nées de l'ontogenèse chez les Primates. Rappelant d'abord les études
bJÄft~e<MMM*e« de von Monakow (1914), de Mirïkowski (1917-1938), de
Windle (1932-1933) et les siennes (1944), il les résume pour donner
un tableau d'ensemble du développement de la motricité et des fonc
tions motrices chez le fœtus humain, le nouveau-né, le nourrisson et
l'enfant. Il montre que les premières fonctions motrices sontxelles de
la respiration, de la nutrition, de l'excrétion et de la protection ;
chez le nouveau-né apparaît l'expression émotive ; chez le nourrisson,
l'orientation, la préhension, la posture assise, etc. L'idée centrale de
cet article est que l'étude de l'organisation motrice ne peut être faite
que si l'on tient compte de l'adaptation de l'organisme aux conditions
extérieures ; autrement dit, les nécessités du comportement com
mandent l'organisation des mouvements. G. V.
258. — TEMPLE FAY. — Analysis of convulsive movements by
Slow motion pictures (Analyse des mouvements convulsifs par
cinematographies au ralenti). Ar. of N., LI, 1944, p. 298-299.
L'analyse a été ainsi faite des mouvements fléchisseurs-extenseurs
dans une attaque convulsive majeure engendrée par électro-choc. Ces
mouvements rappellent les mouvements de natation dans un pattern
primitif d'Amphibie. L'étude de cette comparaison est poursuivie
avec les activités du nourrisson mis sur le ventre, du têtard et de la
salamandre dans l'eau et, avec un dispositif approprié du cobaye,
du rat et du nourrisson maintenus à effectuer des mouvements dans
la position de nage et de ces animaux ayant reçu des drogues convul-
sivantes. L'observation, selon l'auteur, indique que l'accès convulsif PSYCHOLOGIE ZOOLOGIQUE. GÉNÉRALITÉS 271
^est une libération d'un pattern de natation amphibien primitif plutôt
que le résultat de stimulation qu irritation corticale. Il est important,
ajoute-t-il, d'avoir à l'esprit que ce type de mouvement dans un
accès convulsif observé chez un nourrisson de deux jours est sem
blable à celui manifesté par un adulte après des années d'entraîne
ment moteur et des mouvements spécialisés attribuables au cortex
moteur. Origine phylogénétique à considérer. A. T.
2° Psychologie zoologique et biologique
a) Études générales et méthodologie
259. — OCTAVIO DÉ MAGALHAES. — Istinto e Inteligencia
(Instinct et intelligence). — Brasil Medico, VI, 28 mars 1942.
Extrait, 8 pages.
Les actions nerveuses, les réflexes présentent une complexité
croissante, en passant par les instincts, stéréotypés et immuables,
jusqu'aux actes intelligents, avec d'innombrables intermédiaires.
Un de ceux-ci est donné par l'observation d'un porc « génial », à côté
d'un autre qui ne l'était point. Poussé par un besoin connu chez les
mangeurs de terre, il extrait les briques du sol recouvert de ciment,
en deux points où le ciment avait sauté. Peu à peu des. trous se for
mèrent, et il dut se servir de sa dent latérale pour gratter encore.
Quand les trous furent trop profonds, ne pouvant faire sauter le
ciment en d'autres points avec ses propres moyens, il prit le couvercle
m

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