Recensement dans le Cher - Données sur le sexe, l âge, l activité, le logement
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Recensement dans le Cher - Données sur le sexe, l'âge, l'activité, le logement

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Entre 1990 et 1999, la population du Cher a diminué pour la première fois depuis le recensement de 1954, d'environ 7 100 habitants. Les jeunes de moins de 20 ans sont désormais moins nombreux que les personnes âgées de 60 ans et plus. Un sixième de la population de mars 1999 ne résidait pas dans le Cher en 1990. Sous l'effet de la baisse de la taille des ménages, le nombre de résidences principales augmente, tandis que les résidences secondaires sont moins nombreuses et que le taux de vacance diminue. Le confort des résidences principales s'est encore amélioré. La population active diminue également, l'essentiel de la baisse provenant de la zone d'emploi de Vierzon. Le déclin de l'activité est exclusivement masculin : le nombre de femmes actives a augmenté ; la progression du chômage féminin est moindre que celle des hommes. Trois femmes sur dix travaillent désormais à temps partiel.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 27
Langue Français

Extrait


n° 95A - Exploitation principale du recensement de la population 1999 – septembre 2000

Recensement dans le Cher
Données sur le sexe, l’âge, l’activité, le logement

Entre 1990 et 1999, la population du Cher a diminué pour la première fois depuis le
recensement de 1954, d’environ 7 100 habitants. Les jeunes de moins de 20 ans
sont désormais moins nombreux que les personnes âgées de 60 ans et plus. Un
sixième de la population de mars 1999 ne résidait pas dans le Cher en 1990. Sous
l’effet de la baisse de la taille des ménages, le nombre de résidences principales
augmente, tandis que les résidences secondaires sont moins nombreuses et que le
taux de vacance diminue. Le confort des résidences principales s’est encore
amélioré.
La population active diminue également, l’essentiel de la baisse provenant de la
zone d’emploi de Vierzon. Le déclin de l’activité est exclusivement masculin : le
nombre de femmes actives a augmenté ; la progression du chômage féminin est
moindre que celle des hommes.
Trois femmes sur dix travaillent désormais à temps partiel.

Avec 314 400 habitants en mars 1999, le département du Cher connaît sa première baisse de
population depuis le recensement de 1954. Entre 1990 et 1999, ce département a perdu environ
7 100 habitants, soit une baisse annuelle moyenne de 0,25 %. A + 0,05 % entre 1982 et 1990, le taux
de variation annuel moyen de la population était encore légèrement positif. Cette diminution de la
population départementale s’explique par un déficit des soldes naturel et migratoire : plus de décès
que de naissances et plus de départs que de nouveaux arrivants.
En 1999, les femmes représentent 51,2 % de la population totale du département, et leur proportion
dans la population départementale varie selon l’âge. En effet, en dessous de 30 ans elles sont
nettement minoritaires et ne représentent que 48,6 % de la population du département. Entre 30 et 59
ans, les deux sexes sont représentés de manière quasiment équivalente avec 49,6 % de femmes.
Pour les 60 ans et plus, le Cher compte plus de femmes que d’hommes : elles représentent 57,0 % de
cette population.
Une population vieillissante
La baisse de la population départementale s’accompagne d’une modification de sa structure par âge.
Ces variations vont dans le sens d’un vieillissement de la population du Cher. En effet, en 1990, la
part des plus de 60 ans dans la population totale du département était la même que la part des moins
de 20 ans, soit 24 %. En 1999, les moins de 20 ans ne représentent plus que 22 % de la population
du département alors que les 60 ans et plus voient leur part passer à 26 % (le Cher est le
département où cette part a évolué le plus rapidement, 2,2 points contre 1,5 pour le Centre). Cette
tendance risque de s’accentuer encore avec le temps puisque les moins de 40 ans qui, en 1990,
étaient plus nombreux que leurs aînés, représentent désormais moins de la moitié de la population
totale du Cher. Cette augmentation du nombre de personnes de 40 ans et plus est due notamment à la très forte augmentation du nombre d’habitants de 40 à 54 ans (+ 19 % en 9 ans) : il s’agit en partie
de la génération du baby-boom.
Certaines villes comptent toutefois plus de jeunes que de personnes âgées. Sur un rayon de 25
kilomètres environ autour de Bourges, les communes sont plutôt jeunes puisque plus d’un quart de la
population de chacune de ces villes a moins de 25 ans (à l’exception des communes des Aix-
d’Angillon et de Nohan-en-Goût). De même, dans cette couronne centrée sur Bourges, la part des
habitants de 60 ans et plus est inférieure à 26 % de la population communale. Par contre, dans les
zones plus rurales du département, le sud, le nord et l’est du Cher, la situation s’inverse. Ces
communes comptent peu de jeunes et beaucoup plus de personnes âgées.
Le vieillissement de la population n’est pas semblable sur l’ensemble du territoire départemental. En
effet, entre 1990 et 1999, la part des jeunes de moins de 25 ans a diminué dans tout le département,
mais les communes les plus touchées se situent dans un triangle formé par les villes de Vierzon,
Bourges et Saint-Amand-Montrond. Au total, les communes de la couronne autour de Bourges, où la
part des jeunes dans la population est la plus importante, ont tendance à vieillir plus vite que les
communes plus rurales dont la population est déjà plus âgée.
Parmi les habitants du Cher de mars 1999, 16 % habitaient dans un autre département en 1990,
soit une proportion un peu inférieure à celle enregistrée dans les autres départements de la région
(sauf dans l’Indre, où elle est de 15 %). Parmi eux, environ 8 sur 10 proviennent d’une autre région
que le Centre. Les nouveaux arrivants sont essentiellement des couples avec enfants. Parmi les
personnes qui vivaient déjà dans le Cher en 1990, 65 % sont restées dans le même logement. Quant
à ceux qui ont déménagé à l’intérieur du département, ils sont aussi nombreux à avoir changé de
commune, qu’à être restés dans la même commune.
Plus de résidences principales pour des ménages plus petits
Le Cher compte, en 1999, 161 700 logements (résidences principales, résidences secondaires,
logements vacants ou logements occasionnels), soit environ 5 200 logements de plus qu’en 1990, et
ce malgré la baisse du nombre d’habitants. Cette augmentation du nombre de logements dans le
Cher est due exclusivement à celle des résidences principales, les logements des autres catégories
étant de moins en moins nombreux. En conséquence, leur part dans le nombre total de logements est
aujourd’hui de 82 %, contre 80 % en 1990. En mars 1999, le Cher compte ainsi 132 200 résidences
principales.
L’augmentation du nombre de résidences principales et la diminution de la population vont de pair
avec la diminution de la taille des ménages. Dans le Cher comme ailleurs, on vit désormais de moins
en moins nombreux dans le même logement. Déjà en 1990, les ménages d’une ou deux personnes
étaient les plus nombreux dans le département : ils représentaient 59 % de l’ensemble des ménages.
Cette part de ménages de petite taille a encore augmenté, pour représenter 65 % de l’ensemble des
ménages en 1999. Dans le même temps, le nombre de ménages de plus de deux personnes a
diminué de 11 % entre 1990 et 1999 dans le département. Cette baisse du nombre moyen de
personnes d’un ménage est liée au rétrécissement de la cellule familiale, et pour une part au
vieillissement de la population. Parmi les habitants du Cher, six sur dix sont propriétaires de leur
logement, et les trois quarts habitent dans une maison individuelle ou une ferme. Ces proportions
n’ont quasiment pas varié par rapport à 1990.
Le confort des résidences principales s’est nettement amélioré entre 1990 et 1999. En effet, en
1990, 5,4 % des résidences principales n’avaient encore ni baignoire, ni douche, ni WC à l’intérieur.
Aujourd’hui, seuls 1,7 % des ménages ne disposent ainsi d’aucun confort. De même, les résidences
principales qui ont une baignoire ou une douche, des WC à l’intérieur et le chauffage central se sont
encore généralisées. En 1990, elles représentaient 73,1 % de l’ensemble des résidences principales,
en 1999, 76,7 % des résidences principales possèdent ce bon niveau d’équipement. Cette
augmentation résulte du bon équipement des constructions neuves d’une part, mais aussi de la
rénovation de l’ancien.

Baisse sensible de l'activité masculine non compensée par l'augmentation de
l'activité des femmes

La population des 15 ans et plus est moins importante qu’en 1990, sous l’effet d’une baisse à la fois
du nombre d’actifs et des inactifs. Entre 1990 et 1999, la population active du département du Cher
diminue légèrement, passant de près de 140 000 à un peu plus de 138 000 actifs, soit une diminution
d’à peine 1 %. Sur l’ensemble de la population de 15 ans et plus, et comme en 1990, 52,5 % sont
actifs. Au cours de la période, la répartition entre actifs occupés et chômeurs se modifie : le nombre
de chômeurs au sens du recensement augmente nettement (+ 20 %) alors que celui des actifs ayant
un emploi diminue de 2,8 %, soit 3 500 actifs occupés de mo

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents