Recherches expérimentales et comparées - compte-rendu ; n°1 ; vol.25, pg 248-270
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Description

L'année psychologique - Année 1924 - Volume 25 - Numéro 1 - Pages 248-270
23 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié par
Publié le 01 janvier 1924
Nombre de lectures 18
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

P. B.
Henri Piéron
2° Recherches expérimentales et comparées
In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 248-270.
Citer ce document / Cite this document :
B. P., Piéron Henri. 2° Recherches expérimentales et comparées. In: L'année psychologique. 1924 vol. 25. pp. 248-270.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1924_num_25_1_6172ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
2° Recherches expérimentales et comparées
FERD. SCHEMINZKY. — Versuche über Elektrotaxis und Elektro-
narkose [Recherches sur V électrotaxie et V électronarcose). — Pl,
A. CCII, 1924, p. 200-216.
L'auteur étudie Pélectrotaxie et l'électronarcose chez les an
imaux aquatiques (poissons grenouilles). Comme l'action excitante
déterminée par les faibles densités de courant se transforme en une
action narcotisante si l'on augmente la force du courant, l'électro-
taxie ne peut donc être produite spontanément que si l'on augmente
la force du courant lentement. Cette condition s'exerce plus part
iculièrement chez les gros animaux, car chez eux la différence des
densités de est très faible entre les courants excitants et
narcotisants. La galvanotaxie est également produite par les cou
rants de Leduc, d'environ 10 à 50 périodes. Les courants sinuso
ïdaux déterminent chez divers animaux aquatiques une orientation
spécifique, l'animal oriente son axe longitudinal perpendiculair
ement aux lignes de force du courant ; cette orientation a été observée
par l'auteur en particulier chez les jeunes exemplaires de Salmo
lacustris, Phoxinus lœvis, Esox lucius, Carassius carassius, chez les
embryons de Rhodus amarus, chez les têtards, et chez un exemp
laire adulte de Rana esculenta. L'électrotaxie apparaît en général
entre le stade analgésique et le stade narcotique. La narcose ch
imique, galvanique, et la narcose par les courants de Leduc ou les
courants sinusoïdaux présentent entre elles beaucoup de ressem
blance. Avec les courants de Leduc, les densités de courant chez les
animaux aquatiques dépendent aussi de la fréquence et de la durée
du passage du courant. La densité du courant doit être d'autant
plus faible que l'animal est plus gros. Si l'on élève progessivement la
densité du courant, chez les gros animaux aussi les zones entre les
différentes phases de l'action du courant deviennent moins éten
dues, et deux phases peuvent coïncider ou se succéder immédia
tement.
P.. B.
M. MINKOWSKI. — Etude sur les connexions anatomiques des
circonvolutions rolandiques, pariétales et frontales. — Ar. su. de
Neur., 1923, XII, 1, p. 71-104, 2, p. 227-268 ; 1924, XIV, 2,
, p. 255-278, et XV, 1, p. 77-132.
Dans cet important travail histologique, l'auteur relate les cons
tatations qu'il a faites sur les dégénérescences consécutives aux
ablations partielles d'écorce chez des singes dont il avait donné,
en 1917, une excellente observation physiologique.
Le résultat général est la mise en évidence de fibres de projection
allant plus ou moins loin vers les centres infra-corticaux dans tous
les domaines de l'écorce, avec des différences notables dans la richesse,,
et le parcours de ces fibres, et dans le rapport des corticofuges et
des corticopètes. La région prérolandique, qui comprend surtout la ANATOMO-PHYSIOLOGIE NERVEUSE. NEUROLOGIE 249
frontale ascendante, contient en majorité des fibres corticofuges —
formant en particulier le faisceau pyramidal — mais aussi de nomb
reuses fibres corticopètes, bien qu'elle soit dépourvue de la couche
granuleuse interne caractéristique des régions sensorielles ; ces fibres,
d'après l'auteur, seraient des voies de sensibilité profonde incons
ciente, ou sensibilité réflexe (Von Monakow) pour la régulation des
mouvements, dans cette zone essentiellement motrice, mais possé
dant des fonctions associatives liées à des voies de connexion avec
les autres régions du même hémisphère, ainsi qu'avec la région
symétrique et d'autres encore de l'hémisphère opposé.
La région post-rolandique (pariétale ascendante) reçoit surtout les
fibres corticopètes d'origine thalamique (où se trouvent les neu
rones d'étape des voies de la sensibilité), mais possède aussi un cer
tain nombre de fibres corticofuges, dont certaines vont accompagner
dans la moelle les fibres pyramidales d'origine prérolandique, dont
les autres s'arrêtent dans la région bulbaire, ce qui indiquerait un
certain rôle moteur, très minime toutefois.
La région pariétale (lobule pariétal et gyrus supramarginal) est
surtout riche en fibres d'association et paraît constituer un champ
commun avec la pariétale ascendante ; elle émet aussi quelques
fibres centrifuges courtes, mais reçoit de nombreuses fibres centri
pètes d'origine thalamique. Cette région, pour l'auteur, serait sur
tout consacrée à l'élaboration des excitations sensitives d'origine-
non cutanée, mais profonde.
L'existence, dans toute l'écorce, de fibres d'association reliant
chaque région aux autres régions de l'hémisphère, à celles de l'autre
hémisphère et à différents centres d'étape, avec des communications
dans les deux sens, conduit l'auteur à souligner les conséquences
complexes qui résultent d'une destruction localisée.
H. P.
KAZUTOKI TAKENAGA. — Beitrag zur Frage der Gehirndurch-
blutung (Contribution à Vêtude de la circulation cérébrale). — Pf.
A., CCIII, 1924, p. 72-79.
L'auteur cherche à déterminer si l'existence des pulsations dans
les artères cérébrales est nécessaire au fonctionnement du cerveau.
Par un dispositif expérimental approprié, il réalise à travers le cer
veau du chien une circulation à la pression sanguine normale,
constante, et à vitesse constante. L'observation des divers réflexes,
(pupillaire, cornéen, etc.) n'indique aucun déficit dans ce fonctio
nnement cérébral.
P. B.
ORTHELLO R. LANGWORTHY. — A physiological study of the
reactions of young decerebrate animals (Une étude physiologique
des réactions des jeunes animaux décérébrés. — Am. J. of Ph.,
LXIX, 1924, p. 254-264.
L'auteur, après avoir décérébré de jeunes lapins âgés de une
heure à 34 jours, constate que les plus présentent une activité 25Ö ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
trémulante, des mouvement de progression prolongés commençant
souvent spontanément lorsque Tanesthésie se dissipe et durant parf
ois plus d'une heure sans s'accompagner de rigidité. Cette dernière
s'observe, au contraire, chez les animaux plus âgés en même temps
que leur activité de progression est extrêmement diminuée. La rigi
dité apparaît à l'époque où l'animal commence à pouvoir se tenir
sur ses pattes. Les cobayes qui, à la naissance, courent presque aussi
bien que les adultes, présentent, après décérébration, des phéno
mènes de rigidité quelque soit leur âge, à l'âge même de moins d'un
jour, et on n'observe jamais chez eux de tendance aux mouvements
de progression prolongés. Si l'on sectionne la moelle transversal
ement dans la région thoracique chez les jeunes lapins décérébrés, la
flexion des pattes, postérieures est suivie bientôt de
rythmiques qui aboutissent finalement à l'extension forcée. Ce phé
nomène, noté par Graham Brown chez les adultes décérébrés, est
déjà net chez les jeunes. P. B.
FRED. T. ROGERS. — Physiological sinnlies oî the marsupial brain
(Etudes physiologiques sur le cerceau des marsupiaux). — Am. J.
of Ph., LXVIII, 1924, p. 137-140.
L'ablation de la plus grande partie de l'écorce cérébrale de l'opos
sum, les corps striés et la couche optique étant laissés intacts, est
suivie de l'agitation et des mouvements fonctionnels de progression
caractéristiques de la décérébration. Ces phénomènes ne sont pas
inhibés par la lumière, le bruit, ni par les excitations olfactives, ni
même par les excitations cutanées. Quand l'opération est faite asep-
tiquement, l'animal peut vivre deux semaines. Rapidement l'agita
tion incessante du début devient périodique, alternant avec de

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