Réflexes conditionnés - compte-rendu ; n°1 ; vol.40, pg 288-301
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Description

L'année psychologique - Année 1939 - Volume 40 - Numéro 1 - Pages 288-301
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1939
Nombre de lectures 14
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

i) Réflexes conditionnés
In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 288-301.
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i) Réflexes conditionnés. In: L'année psychologique. 1939 vol. 40. pp. 288-301.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1939_num_40_1_5777288 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
moins à l'affaiblissement sensible du réflexe dans les parésies faciales
périphériques; par contre, le réflexe est conservé, voire renforcé,
dans les parésies faciales d'origine centrale. Dans les parésies péri
phériques, le réflexe, disparu ou affaibli du côté malade, est conservé
du côté sain ; des modifications pathologiques du réflexe peuvent
parfois être observées, même dans le cas de parésies depuis longtemps
guéries. Dans diverses affections du système nerveux, notamment
dans les cas de tabès, de sclérose multiple, d'épilepsie, on observe
quelques modifications du réflexe, et notamment une grande fati-
gabilité. D. W.
i) Réflexes conditionnés
180. — O. G. IRWIN. — Toward a theory of conditioning (Vers une
théorie du conditionnement) . — Ps. Rev., XLVI, 5, 1939, p. 425-
444.
I. s'appuyant sur les travaux de Wenger et Kantrow critique
la théorie de Pavlov et présente quelques remarques personnelles,
principalement sur le problème de l'inhibition interne. G. P.
181. — G. H. S. RAZRAN. — The law of effect or the law of qualita
tive conditioning (La loi de l'effet ou la loi du conditionnement
qualitatif). — Ps. Rev., XLVI, 5, 1939, p. 445-463.
La relation entre la loi de l'effet de Thorndike et la loi du condi
tionnement de Pavlov a été pendant les trente dernières années un
problème très discuté. R. se propose de poser le problème sous une
nouvelle forme. Selon lui, la loi de l'effet est une forme du condi
tionnement qui peut être appelé conditionnement qualitatif : une
qualité, une direction, une tendance y jouant le rôle de conditionnant.
Le principal fait conditionnant peut donc être soit quantitatif,
soit qualitatif ; dans le premier cas, il s'agit souvent de la substitution
d'une réponse à une autre ; dans le second cas, du renforcement ou de
l'atténuation d'une qualité par une autre.
Le conditionnement qualitatif peut grandement influencer,
modifier ou même renverser le cours du conditionnement quantitatif.
Cette influence est plus prononcée quand le quali
tatif est positif. Il y a beaucoup d'analogies entre les deux groupes
de faits.
L'expérience montre que, lorsqu'un stimulus nocif est appliqué,
il suscite deux tendances contradictoires : une négative quand le
stimulus apparaît, une positive quand il vient de cesser. Le conflit de
ces deux tendances explique les résultats variables que l'on observe
dans ce cas, pendant l'apprentissage ou le conditionnement.
G. P.
182. — G. DE MONTPELLIER et J. COLLE. — Réactions condi
tionnées volontaires et involontaires. — Ar. de Ps., 1939, XXVII,
p. 134-156.
Certains psychologues ont expliqué, par le fait que chez l'homme le
conditionnement était partiellement voilé par l'action des processus RÉFLEXES CONDITIONNÉS 289
supérieurs, la plus ou moins grande facilité du conditionnementdes
réactions motrices.
Les auteurs ont donc choisi le conditionnement de deux réactions,
l'une facile à conditionner : le réflexe psychogalvanique, l'autre de
conditionnement malaisé et nettement influençable par l'attitude
volontaire : le réflexe de rétraction de la main.
Il résulte d'une étude bien menée sur 74 sujets que le conditionne
ment de la réaction motrice est beaucoup moins net que celui de la
réaction psychogalvanique et que son extinction est plus rapide.
Les différences observées entre ces deux conditionnements ne
semblent pas dues à une influence inhibitrice de la part des processus
supérieurs, mais elles paraissent résulter de différences dans les seuils
d'excitation des deux types de réponses : la valeur du seuil vis-à-vis
d'un excitant étant notablement plus faible dans le cas de la réaction
psychogalvanique que dans celui de la réaction motrice.
Une bibliographie de 55 ouvrages termine l'étude. M. H. P.
183. — W. J. BROGDEN. — Unconditioned stimulus substitution in
the conditioning process (Substitution d'un inconditionné
dans le processus conditionnel). — Am. J. of Ps., LII, 1, 1939,
p. 46-55.
L'A. poursuit ses recherches sur le réflexe conditionnel ; il
montre qu'une fois établi, chez le chien, un de flexion de la
patte à un choc électrique, conditionné par une sonnerie, on peut
substituer à la sonnerie un aliment, qui renforcera la fonction du
choc, et que, de plus, l'aliment étant le stimulus inconditionné ou
originel de la salivation, la sonnerie évoquera désormais une réponse
sécrétoire conditionnée au même titre qu'une réponse de flexion.
I. L.
184. — W. J. BROGDEN. — Higher order conditioning (Réflexes
conditionnels d'ordre plus élevé). — Am. J. of Ps., LII, 4, 1939,
p. 579-591.
Il semble bien que l'homme seul soit capable de donner indéfin
iment des réponses lorsqu'il y a passage incessant d'un stimulus à un
autre dans l'établissement des réflexes conditionnels. Or Finch et
Culler, contrairement aux observations de Pavlov, prétendent qu'il
est possible d'obtenir du chien un apprentissage analogue, quelles
que soient les variations introduites dans l'ordre de présentation
des stimuli. L'A. entreprend des expériences de ce genre sur 10 chiens,
à partir de 4 stimuli différents, mais il n'obtient aucun résultat
satisfaisant, les difficultés apparaissant dès introduction du second
stimulus et les réponses n'atteignant jamais jusqu'au 4e stade des
complications proposées. I. L.
185. — F. M. SHITOV. — The time-factor in the commutation
(Schaltung) of conditioned reflex paths (Le facteur temps dans la
commutation de voies de réflexes conditionnés). — B. B. M.
U. R. S. S., VIII, 5, 1939, p. 396-399.
La coexistence de connexions opposées entre deux points (condi
tionnés et inconditionnés) agissant à des moments différents est
l'année psychologique, xl I9 2.90
£xpKquée par wx processus de c<smmuia&»m, ie temps agissant comme
commutateur des connexions, en sorte que les réponses à un même
stimulus passent êa positif aiu Hfégatiï.
Par exemple, le matin, une cloche est un stimulus positif, le soar
un négatif. H. P..
186. — G. L. TREEMAN. — A prAhniBary study of the role of
postural adjustment ill conditioning (Studie préliminaire .du frôle
de l'adaptation posturale dans les réflexes conâitiminels). - —
Am. J. ©f Ps., LU, 1, 1939, p. 89-94.
L'expérience doit tenir Dompte à son point de départ d'un état
organique général d'attente, avec élévation du tonus, d'autant plus-
diffus que les connexions des réponses aux stimuli sont mieux déter
minées, etiormant à M seul une -réponse conditionnelle ien préparant
l'organisme à une réaction de retrait. Il serait donc de la plus hante-
importance de tenir compte des variations de l'adaptation posturale
dans l'étude des réflexes et de pousser la recherche jusqu'à des
déterminations de changement quantitatif et qualitatif des muscles-
dans la réaction à un stimulus inconditionné. I. L.
187. — W. J. BROGDEN. — Sensory preconditioning (Le précondi
tionnement sensoriel). — J. oî exp. Ps., XXV, 1939, p. 323-332.
Si on présente successivement un grand nombre de fois deux
stimuli appartenant à des sensibilités différentes, par exemple le son
d'une clodhe et l'allumage d'une lampe, puis qu'on établisse *m
réflexe conditionnel à l'un de ces stimuli, le second pourra-t-il, sans
nouvelle éducation, déterminer la réaction du premier ? Des résultats
incertains ayant été publiés sur cette question, B. a refait l'expé
rience (avec des chiens) et a obtenu des résultats positifs. Dans
l'ensemble, ces animaux ont réagi positivement, dans 78 cas, au
stimulus qui n'avait jamais été associé directement avec ce réflexe,
tandis que cette réaction n'a été observée que 4 fois chez les an
imaux de contrôle, qui n'avaient pas passé par les épreuves préa
lables d'association des deux stimula

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