Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la Sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 744-765
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Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la Sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.31, pg 744-765

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Description

L'année psychologique - Année 1930 - Volume 31 - Numéro 1 - Pages 744-765
22 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1930
Nombre de lectures 19
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation.
Topographie de la Sensibilité
In: L'année psychologique. 1930 vol. 31. pp. 744-765.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la Sensibilité. In: L'année psychologique. 1930 vol.
31. pp. 744-765.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1930_num_31_1_30069744 ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
L'auteur critique les expériences in vitro de Poos, qui concluait :
aucune dilatation pupillaire sans relâchement du sphincter (cf. psy
choréaction et cocaïne) et pure contraction du dans le
rétrécissement, en supposant une double innervation de ce muscle,
excité par le parasympathique, inhibé par le sympathique. Les expé
riences sur l'iris vivant ne vérifient aucunement ce rôle privilégié du
sphincter, dont le tonus est simplement lié à celui du parasympat
hique.
Poos, tout en admettant les critiques de Behr, dénie toute valeur
à ses expériences sur un cas pathologique où la condition des memb
ranes, prétendues indépendantes, est mal définie. G. D.
985. — Enquête sur les Effets du Cinéma sur la Vue. — R. I. C. E.,
mai 1930, p. 613-632.
L'enquête de l'Institut International du Cinéma Educateur, qui a
recueilli 15.874 réponses, a abouti aux conclusions suivantes : les
effets nocifs du cinéma sur la vision, au point de vue ophtalmolo
gique et nerveux, ne sont pas dus à la cinématographie en soi, mais
au phénomène de l'intermittence, à l'excessive rapidité du déroule
ment des films en projection, à l'usage de films détériorés et d'appar
eils en mauvais état, et aux sautes de lumière. Ces projections
restent d'ailleurs sans effet sur les personnes saines et n'ont d'action
nocive que sur les vues faibles et les névropathes.
Pour remédier à cela il y aurait à prendre : diverses mesures d'ordre
technique qui éviteraient la fatigue de l'œil (retour moins brusque à
la pleine lumière, contrôle systématique des appareils, etc.) ; et
quelques dispositions d'ordre psychologique, qui ménageraient le
repos de l'esprit, par exemple établir des programmes de représen
tation comprenant : un film-spectacle divisé en plusieurs parties,
une courte bande culturelle ou scientifique, un film d'actualités.
L. B.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie
de la sensibilité \
986. - J.DUFAYetM^R. SCHWÉGLER. - La mesure visuelle
des brillances très faibles. — R. d'Opt., IX, 6-7, 1930, p. 263-278.
Les mesures visuelles ont un avantage précieux : la rapidité. La
précision dont elles sont susceptibles a été étudiée par les auteurs
entre 10~6 bougie p. cm2 et le seuil, en lumière blanche, l'œil adapté
à l'obscurité pendant 15 minutes. Leurs courbes donnent la précision
des mesures par l'écart-étalon relatif e = - , en fonction de la
13
brillance B, pour des plages de différents diamètres apparents a (de
0,025 à 0,1 radian).
Pour 0,1 rad. (env. 6°), 3 n'atteint que 0,02 pour B = 10~6 et 0,04
pour B = 10~8 b. par cm2. Avec des brillances plus faibles, la précision
décroît rapidement (e == 0,2 quand B =10~9). D'autre part, si la
1. Voir aussi les n°» 331, 333, 585, 812, 853, 1262. V1SI0.V. MOTRICITE OCULAIRE 745
plage diminue, la précision décroît : pour 0,025 rad., s = 0,1 quand
B — 10~7. L'inverse de i, soit la précision moyenne p, est une fonction
linéaire de log B tant que s <C 0,1 et le phénomène si complexe de la
précision des mesures en fonction de la brillance (B <^ 10~6) et du
diamètre apparent (0,025 ■< a < 0,1) est représenté fidèlement par
la formule
p = \ = 16,4 (10 + log B) — 1 -.
Les auteurs ont déterminé sur eux le seuil de brillance perceptible
en fonction du diamètre apparent.
x (rndians) : 0,05 0,10 0,25
ß (lO-io b. par cm2) : 4,8 3,0 1,1
Peu de différences individuelles : un 3e sujet perçoit 0,9. 10~10
pour a =0,25. La brillance liminaire est donc voisine del0~10 bougie
par cm2, ce qui confirme exactement le résultat de Cabannes et
semble montrer que ce seuil ne varie pas beaucoup avec la courbe
d'énergie du rayonnement utilisé.
L'éclairement sur la pupille est alors de 5.10""12phots(poura=0,25),
soit seulement 35 fois l'éclairement liminaire pour une source ponct
uelle, ce qui correspond à un flux extrêmement faible par élément
rétinien : chacun reçoit alors 6.10~l4ergs (à peine 1 cinquantième de
quantum) par seconde. G. D.
987. — MARCEL BOLL,. — Le maximum de sensibilité de l'œil. —
Rev. gén. Sei., XLI, 14, 1930, p. 432-433.
En admettant que la sensibilité maxima de l'œil, correspondant
au jaune-vert, exige seulement, au seuil, un apport d'énergie d'un
milliardième d'erg par seconde (Buisson, 1917), l'auteur trouve que le
seuil lumineux, pour ces radiations les plus efficaces, est obtenu par
la pénétration dans l'œil de 300 photons par seconde (les photons
étant des grains d'énergie radiante dont l'énergie propre est le pro
duit de la fréquence par la constante de Planck).
Est-ce que, comme on l'admet, la longueur d'onde pour laquelle
la sensibilité de l'œil est maxima est aussi celle qui correspond au
maximum d'énergie émise dans le rayonnement solaire, ce qui impli
querait un phénomène d'adaptation ?
C'est contre cette opinion que l'auteur s'élève : si Ton calcule,
pour une température T absolue de 6.000° qui serait celle du soleil,
la longueur d'onde correspondant au maximum d'énergie, on trouve
des valeurs très différentes suivant les bases du calcul, mais dont
aucune ne correspond au maximum de sensibilité de l'œil : soit
480 m\x d'après la longueur d'onde >. :
i
h = 2'886\
I "max 'Y J
soit 850 rn\x d'après la fréquence v : (vmax. = 0,05904 T) ; soit enfin
1.500 m\j. la v' donnant le maximum de photons : ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES
x. == 0,03338 T). Ces divergences seraient à élucider ; on s'étonne
Qu'elles étayent une conclusion ferme sur la médiocrité de l'adaptation
oculaire.
On adopte généralement la première base du calcul, et d'autre
part on tient compte, ce qui est correct, de l'énergie abordant la
surface terrestre, après absorption atmosphérique, qui décale le
maximum d'énergie du rayonnement, et c'est ainsi que l'on trouve
une correspondance, au moins approximative, avec le maximum de
sensibilité oculaire.
On ne peut donc tenir aucun compte du raisonnement de M. B.
H. P.
988. — M. MON JE. — Die gegenseitige Beeinflussung der durch
zwei kurzdauernde Lichtreize hervorgèruîenen Empfindungen
{& influence réciproque des sensations provoquées par deux stimula
tions lumineuses brèves). — Z. für B., XC, 6, 1930, p. 557-573.
Par comparaison des sensations isolément produites et se succé
dant à intervalle variable» Fauteur détermine les modifications dues
à cette juxtaposition, en utilisant toujours la méthode des fentes
mobiles de Fröhlich. La durée de la première sensation n'est que peu
modifiée et sa latence n'est pas changée, mais la latence de la seconde,
pour les stimuli faibles est nettement raccourcie, et augmentée au
contraire pour les stimuli intenses. Il y a des actions consécutives
de la première stimulation pouvant favoriser la seconde par sommat
ion ou la gêner par adaptation diminuant la sensibilité.
Une diminution de l'intervalle apparent entre les deux stimulat
ions, engendrant cette sorte de condensation qui précède le papillo-
tement est la conséquence de plusieurs facteurs probables parmi le
squels la diminution de latence de la seconde sensation pour les st
imuli faibles. H. P.
989. — H. E. ROAF. — Colour Vision [Vision des couleurs). —
Nature, CXXVI, N° 3186, 1930, p. 825-826.
En faisant copier des dessins géométriques en couleurs à des
achromatopsiques, et en comparant le.s copies avec les originaux à
une lumière spectrale dont on élimine telle ou telle région, on constate
que l'accord ne se constate que par suppression des rayons de'grande
longueur d'onde, mais l'extension de la région à supprimer est va
riable, et parfois il y a, suivant les copies, des erreurs différentes.
Ce qui, dans l'étu

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