Sensations lumineuses et chromatiques. L adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 543-556
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Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité - compte-rendu ; n°1 ; vol.36, pg 543-556

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Description

L'année psychologique - Année 1935 - Volume 36 - Numéro 1 - Pages 543-556
14 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

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Publié le 01 janvier 1935
Nombre de lectures 27
Langue Français
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Extrait

b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation.
Topographie de la sensibilité
In: L'année psychologique. 1935 vol. 36. pp. 543-556.
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b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation. Topographie de la sensibilité. In: L'année psychologique. 1935 vol. 36.
pp. 543-556.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/psy_0003-5033_1935_num_36_1_30724VISION. MOTRICITÉ OCULAIRE 543
II y a accord avec l'unique donnée antérieure : 2.10e ergs /cm2
(en 30 min.) pour les U. V. longs (Duke-Elder). Des lésions irréver
sibles (l'expérimentation serait malaisée) demanderaient des seuils
environ 1.000 fois plus grands. G. D.
897. — G. WALD. — Vitamin A in eye tissues (Vitamine A dans
les tissus de Vœil). — J. of gen. Ph., XVIII, 6, 1935, p. 905-915.
Par plusieurs tests biologiques ou physico-chimiques, l'auteur a
identifié la présence de la vitamine A .dans la rétine et dans la cho
roïde de l'œil de divers animaux (grenouille, porc, mouton, bœuf).
Par gramme de tissu sec, les rétines des mammifères examinés
contiennent environ 22 microgrammes (400 chez la grenouille) de
vitamine A. On sait que le premier symptôme de l'avitaminose corre
spondante est la perte de la vision nocturne par non reconstitution
du pourpre rétinien. A. F.
898. — R. S. LILLIE, M. A. HINRICIIS et A. J. KOSMAN. —
The influence of neutral salts on the photodynamic stimulations
Of muscle ( V influence des sels neutres sur la stimulation photody
namique du muscle). — J. of cell, and comp. Ph., VI, 3, 1935,
p. 487-501.
Le muscle sartorius de grenouille, sensibilisé par l'éosine, a une
réponse à la lumière inhibée par l'ion Ga, empêchée par l'absence
d'oxygène. La sensibilise à l'excitation mécanique.
Pour avoir une réponse constante du muscle en changeant la
durée- d'éclairement, la quantité de lumière n'est pas constante.
Entre 1.000 et 2.000 bougie-pied (le seuil absolu correspond à
un peu plus de 300) on a une loi qui doit se substituer à celle de
Bunsen Roscœ (it = k) : iA25 = K.
Éclairement Temps (sec) il i70,25
2.000 0,5 1.000 1660,5
1.500 2 3.000 1785,0
1.000 8 8.000 1685,0
20 1015,0 500 10.000
On trouve pour l'action de la lumière sur le muscle sensibilisé
la perte en fonction du temps qui s'observe dans l'action sur les
appareils récepteurs, avec, entre certaines limites, le même type
de loi parabolique que j'ai trouvé dans ce dernier cas. H. P.
b) Sensations lumineuses et chromatiques. L'adaptation
Topographie de la sensibilité1
899. — J. P. CONNER et R. E. GANOUNG. — An experimental
determination of the visual thresholds at low values of illumination
(Détermination expérimentale des seuils visuels aux bas niveaux.
d'illumination). — J. of Opt. Soc, XXV, 9, 1935, p. 287-294.
• On donne : (1) pour la vision normale (sans point de fixation),
les courbes d'acuité obtenues sur 7 sujets normaux, pour 9 valeurs
de contraste (de 0,0177 à 0,929), l'éclairement E variant de 0,0001
1. V. aussi les nos 703, 704, 890, 1293. • ANALYSES BIBLIOGRAPHIQUES 544.
à 1 lumen /pied carré (env. 11 lux), ainsi que, pour les 9 contrastes,
la fréquence des réponses correctes en fonction de l'angle visuel du
test (anneau brisé) ; (2) pour la vision fovéale 4 courbes, pour
4 contrastes," E variant de 0,003 à 1 l./p. c, en lumière rouge mini
misant l'intervention des bâtonnets ; (3) pour la vision à 5° de la
fovea, 4 courbes, pour les mêmes contrastes (0,27 à 0,93), E variant
de 0,0001 à 1 l./p. c.
Ces données furent obtenues en vision binoculaire, sans pupille
artificielle. Elles complètent celles de Gobb et Moss (1928K en fonction
du contraste, où E variait seulement de 1 à 100 l./p. c. Elles indiquent
que la variation de l'acuité fovéale reste linéaire jusqu'à l'acuité 0,05
(limite testée).
Acuité fovéale et acuité parafovéafe (mesurées sur 2 sujets) se
montrent régies par des lois pratiquement linéaires (en fonction
mais' bien distinctes, et qu'il faudrait considérer séparéde log E),
ment pour étudier les problèmes de la vision. G. D.
900. — R. J. BEITEL, JR. — Spatial summation of subliminal
stimuli in the retina of the human eye (La sommation spatiale
des stimuli infraliminaires dans la rétine de l'œil humain). —
H. W. KARN. — The function of intensity in the spatial summat
ion of subliminal stimuli in the retina (Le rôle de Vintensité dans
la sommation spatiale de stimuli infraliminaires dans la rétine).
— J. of gen. Ps., X, 2, 1934, p. 311-326 et XII, 1, 1935, p. 95-107.
On a mesuré le seuil, sur 4 sujets, pour des distances variées entre
les 2 stimuli simultanés. Dans la périphérie, pour un écart angulaire
de 2°5, le seuil des 2 stimuli est égal au plus petit des 2 stimuli
liminaires mesurés isolément. Au-dessous de 2°5, le seuil « simultané »
diminue quand les stimuli se rapprochent. Il en est de même pour
la fovea, l'angle visuel critique étant de 10 min. B. confronte ces
résultats, communiqués par des courbes, avec les diverses données
anatomiques sur la convergence des circuits rétiniens, ainsi qu'avec
les expériences d' Adrian et Matthews et de Granit, et conclut à
une localisation du phénomène au niveau des synapses rétiniennes.
C'est avec 2 stimuli infraliminaires inégaux : x et y, y variant de
0 à #, que K. a expérimenté, en vision périphérique (5 sujets) et fovéale
(4 s.). Il conclut comme Beitel, en précisant le rôle de l'intensité par
diverses courbes. Comme on pouvait s'y attendre, le seuil « simultané »
pour x diminue constamment quand y croît de 0 à #. G. D.
901. — CURT BERGER. — Untersuchungen zur Methodik der
Unterschiedsempfindlichkeit des emmetropen Auges (Recherches
sur la méthodique de la sensibilité différentielle de l'œil emmétrope).
— Sk. A. für Ph., LXXI, 1935, p. 173-199.
L'auteur détermine la distance à laquelle deux carrés noirs sur
fond blanc sont distingués et leur forme reconnue, et à laquelle
on peut repérer la pointe d'un triangle isocèle par rapport à une
croix (après détermination du seuil de perception indistincte des
figures).
Chez les mêmes sujets, les variations des seuils ont été suivies MOTRICITÉ OCULAIRE 545 VISION.
de jour en jour, et les dispersions des mesures (qui tendent à diminuer
un peu) ont été chaque fois précisées.
En modifiant les dimensions des carrés juxtaposés (recherches
'chez 3 sujets), il est apparu que l'augmentation de distance liminaire
n'était pas en relation fixe avec l'accroissement de la surface inter
posée entre les carrés ou la grandeur des carrés, isolément,
mais avec la surface totale remplie par les 2 carrés. Lorsque cette
surface totale s'accroît (quadratiquement) la distance liminaire de
distinction linéairement. H. P.
902. — A. TSCHERMAK-SEYSENEGG. — Ueber spektrale Ver
teilung der Sättigung und über Dreilichter-Eichung des Spektrums
(Sur la répartition spectrale de la saturation et sur l 'étalonnage
du spectre avec trois radiations). — Ar. für Aug., CIX, 1, 1935,
p. 1-48.
Alors que l'on établit chez les daltoniens des équations d'égalisa
tion à toutes les lumières spectrales par un mélange de deux radia
tions monochromatiques seulement, au lieu de trois comme cela
est nécessaire chez les normaux (qualifiés de trichromates, tandis
que les daltoniens sont déclarés dichromates dans la nomenclature
Young-Helmholtz), T., partisan de la théorie de Hering, et admettant
l'absence, chez les daltoniens, du couple rouge-vert, avec persistance
du bleu-jaune et du noir-blanc, a utilisé une méthode d'égalisation,
dans le spectre, faisant appel à trois radiations monochromatiques,
la troisième correspondant à la bande neutre vue sans couleur dans
le spectre.
De cette manière, on réalise des égalisations pleinement satis
faisantes en ce que, non seulement la nuance du mélange peut
être la même que celle de la radiation pure comparée, non seulement
aussi la clarté, mais encore la saturation, ce qui n'est jamais le
cas avec le mélange dichromatique classique.
Il a d'autre part étudié la variation de saturation des couleurs
spectrales pour deux protanopes, de type différent, et un deutéranope.
La

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